jeudi 29 mars 2012

Gouffre des Ordons - Montrond le Château (25)

Présents : 
" Anaïs GARNIER, Guillaume DRESCHER "

Compte-rendu :
"En cette journée ensoleillée nous arrivons à Montrond-le-Château, dans le Doubs, en fin de matinée et nous nous mettons de suite en chasse de l’entrée du fameux gouffre Chose difficile si personne dans le groupe n’y a jamais été vu qu’aucun renseignement sur sa localisation n’est donné… Heureusement qu’Anaïs est là ! Après 30 bonnes minutes d’aventure dans la forêt, Anaïs retrouve le site, ne reste plus qu’à retourner à la voiture pour s’équiper.




Casse croûtes, lampes et appareils photos sont embarqués, il est 12h00 quand nous arrivons au dessus du puits d’entrée. L’équipement n’a pas l’air d’être très compliqué à réaliser, je vais donc m’y coller. Une première main courante depuis un arbre, suivie du premier P5, je continue l’équipement au fond de la grosse étroiture pour arriver au dessus du P20 qui n’a pas l’air si haut vu d’ici, des broches sont en place pour l’équipement qui se fait facilement. Anaïs est derrière moi pour vérifier, au cas où… Je commence ma descente du P20 et arrive au niveau du plafond de la salle; c’est magnifique, la cavité s’étend bien plus loin que la petite Duo 14 led ne peut éclairer; on devine des dizaines de concrétions au sol et le puits d’entrée se fait bien plus haut qu’il n’y parait! Je me pose sur le talus, Anaïs me rejoint quelques instants plus tard et nous sortons les torches du kit car notre éclairage perso arrive à ses limites. La cavité est immense, toute en longueur et le sol est recouvert de concrétions, certaines mesurant plusieurs mètres de hauteur. Un chemin balisé nous invite à ne pas passer en plein milieu, il est temps d’avancer!



La cavité ne contenant aucun autre puit ni escalade il n’y a donc pas grand-chose à faire la dessous à part admirer et prendre des photos. Les torches puissantes font leur office et nous commençons à mitrailler tout en avançant. Les concrétions et les parois de la grotte sont impressionnantes. Nous atteignons la salle à manger, c’est l’heure du casse croûte! Le froid me gagne petit à petit, il est temps de repartir! Le fond de la cavité est atteint peu de temps après, le plafond est très plat et gris comme une dalle de ciment, d’où sortent deux diverticules aux formes torturées étranges.


Le retour est décidé, nous prenons quelques clichés supplémentaires au passage, je remonte le premier, Anaïs m’ayant supplié pour déséquiper (Ahaha lol!), nous laissons derrière nous cette cavité simple pour les muscles mais chargée pour les yeux."


Guillaume

mercredi 28 mars 2012

Gouffre du Soucy - Francheville (21)

Présents : 
" Anaïs Garnier, Guillaume Drescher "


Compte-rendu : 
"Souhaitant m’achever, Guillaume a décidé de vouloir sortir deux fois cette semaine. La sortie du lendemain fixée aux Ordons, nous choisissons le Soucy pour cette après-midi. Arrivés sur place je suis commis d’office à l’équipement. Au moins, les broches ne sont pas pourries, elles !


De spits pourris en spits pourris nous arrivons sur le palier avant de se retrouver les pieds dans l’eau. Les nombreux frottements évités (grâces à quelques magouilles) Guillaume me rejoint et atteste qu’il nous manque au moins 1m de corde pour aller patauger. Nous décidons donc de continuer notre exploration dans la petite salle qui se trouve derrière nous. 


A l’entrée du passage, un Rhinolophe, tel un Sphinx, monte la garde. Nous passons donc discrètement à côté pour ne pas le réveiller.
Tel une invitation à continuer, une corde pend au plafond. Guillaume monte le premier et en bave quelque peu avec l’équipement au dessus qui n’est pas adapté au gens de « petite taille » !


Une fois sortis de ce passage délicat, je le rejoins. Tout deux en haut, nous continuons l’exploration chacun de son côté. Rien du côté de Guillaume, la suite se fait par mon côté. Malheureusement, une barrière de guano me stop net. Un bain de boue passe encore, mais un bain de bouse très peu pour moi. Nous rebroussons donc chemin.

Guillaume me suppliant à genoux pour déséquiper, je remonte péniblement la première. A son grand malheur ce n’est pas de tout repos. 


Tout en jurant, il remonte tranquillement. Tout le monde dehors, il fait encore beau, mais plus assez chaud pour bronzer. Dommage, il faut donc rentrer. Le retour ce fait en silence, je suis fatiguée rien qu’à l’idée de penser, que demain, on recommence !

Anaïs et Guillaume"