Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents :
"Thomas BINSSE, Béatrice BOULANGER, Philippe BRENU, Jean François DECORSE, Jean-Louis MERELLE, David PLAGNES, François PORNET"

Compte-rendu :
"Le but que nous nous étions fixé ce jour était de placer une balise émettrice dans la salle du Putsch afin de repositionner plus précisément la topo du Neuvon par rapport à la surface.

Après un briefing rapide fait par Jean Louis pour nous expliquer le montage et le fonctionnement de sa balise faite maison nous convenons de commencer à émettre dans la salle du Putsch de 14h00 jusqu’à 16h00, le temps jugé nécessaire par Jean Louis pour localiser précisément l’endroit d’émission.

Nous commençons à descendre vers 11h15 , Béa en tête ouvre la voie suivi de moi-même puis de David, Philippe, Jean-François et Thomas qui ferme la marche et qui nous demande de rester au bas de la salle Thomaths pour qu’il finisse d’équiper la descente jusqu’au bivouac .

A 12H35 nous commencions la descente du talus qui mène au cône d’éboulis et enfin au bivouac.

Au bas de la cathédrale nous ne nous attardons pas car la salle du Putsch est à 2kms de l’endroit ou nous sommes et nous ne voulons pas rater notre RDV horaire.

Après le parcours habituel pour certain et inconnu pour d’autres qui passe de petites escalades à une grande galerie , un croisement vers l’affluent de l’Oasis ,la galerie de l’Enclume, la salle de l’Avalanche, la rivière Bajocienne ,et enfin notre but, le fond de la salle du Putsch. 

Il est 13H45 le temps de monter la (super) balise , de la mettre de niveau de vérifier les branchements et enfin de la faire fonctionner 14H00 sonne au clocher de Plombières (rassurez vous nous ne l’entendons pas )

Nous profitons de cette immense salle pour prendre un peu de repos et manger ,pour finir nous prenons un bon café bien chaud et nous repartons vers la suite du réseau, notre nouveau but étant d’atteindre la salle de la Cascade.

Encore une nouvelle galerie s’ouvre devant nous inconnue de nous tous et d’ailleurs connue de très peu de spéléos qui l’ont baptisée à juste titre le réseau de la Porcelaine tellement les stalactites et stalagmites qui la recouvrent sont d’un blanc éclatant !

Nous nous étions donnés une heure aller et une heure retour le temps de laisser Jean Louis resté à la surface de localiser sa balise .Nous n’avons pas atteint la salle de la Cascade mais ce sera un de nos prochains buts.
A 16 h 00, la balise a cessé d’émettre et nous sommes repartis en sens inverse faisant une pose au croisement de l’Oasis.

Nous en avons profité pour faire le nettoyage de tout ce que nous avons trouvé comme détritus sur notre passage et les ramener jusqu’au bivouac.

Thomas est remonté le dernier après avoir déséquipé toute la descente et nous étions tous en surface à 19 h 30 pour un débriefing avec Jean Louis qui était satisfait de sa localisation et de la précision de son travail !

Et comme tous gaulois qui se respectent, nous avons consommé certes avec modération un breuvage à base de houblon qui nous à fait le plus grand bien, après ces heures passées sous terre !

"François"

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Laurent GARNIER, Jean-Louis MERELLE, Philippe CLEMENT, Thierry DALLOZ, Jean-François DECORSE, Thomas BINSSE, Béatrice BOULANGER"

Compte-rendu :
• Equipe OASIS : Jean-François, Thomas, Béatrice
• Equipe ENVIRONNEMENT : Laurent, Jean-Louis, Philippe, Thierry

"Ca y est ! Le weekend de Pentecôte est enfin arrivé ! Et avec lui, le weekend PDE. C’est donc avec une splendide météo que nous nous sommes donné rendez-vous à dix heures là-haut. En arrivant là-bas, Jean-Louis, Laurent et Thierry étaient déjà présents. On discute un peu, on sort les kits, on commence à s’habiller… Philippe arrive à son tour. Je cherche ma pochette de chef, où est-elle ? Et notre pique nique ? Thomas a tout oublié… ! Du coup, il repart à la maison.

Une fois qu’il est parti, nous terminons de nous équiper, certains commencent à descendre, et Jean-François arrive. Il nous annonce que cela fait dix ou quinze minutes qu’il discute à l’autre bout du champ avec Thomas. Non mais franchement ! Il est déjà presque onze heures, il n’est pas près de revenir celui-là ! Enfin bref, ce n’est pas grave, nous ne sommes pas pressés par le temps. Laurent, Jean-Louis, Philippe et Thierry partent les premiers. Jean-François et moi, les suivons de peu. Il est onze heures trente, nous amorçons les puits. Arrivés au « Regard de Benj », je demande si je peux descendre, mais Philippe me dit qu’il n’y a pas de place en bas. Du coup, nous attendons tous les deux, en nous disant que finalement, Thomas va nous retrouver ici au lieu de nous retrouver plus loin dans la cavité. J’entends le mot « libre » alors je m’élance, Jean-François sur mes talons. Une fois arrivés à la Trémie, nous attendons de nouveau.

Nous atteignons la Salle du Bivouac et nous laissons la seconde équipe après avoir mangé ensemble. Thomas est juste derrière nous. Il nous a même rattrapés pour partager le pique nique.

L’objectif de notre sortie, c’est d’aller nous balader du côté de la Galerie de l’Oasis. Mais en chemin, nous nous égarons un peu. Nous recherchons des passages, on essaye de voir là ou personne ne serait encore allé… On s’enfile dans des étroitures qui ne donnent rien. Et puis nous tombons sur une étroiture qui donne quelque chose… Du moins on l’espère. On gratte. On sort des cailloux, on pousse. Un bloc nous gêne et nous mettons tout en œuvre pour le retirer.

On accroche nos pédales, on le sent bouger, on redouble d’effort est ça y est ! Il est sorti ! Thomas s’élance en rampant dans l’étroiture. Cela débouche dans une salle en forme de cloche. Je le suis. La salle est toute petite, mais on voit un autre passage bas et libre d’accès.
Ce coup-ci c’est moi qui passe en tête. Nous sommes tous excités à l’idée de ce que l’on pourrait découvrir. Enfin, l’excitation retombe assez vite, la deuxième salle, aussi petite que la première ne débouche sur rien. C’est fermé. Nous décidons alors de faire demi-tour et de reprendre notre chemin pour l’Oasis. En sortant nous voyons que l’équipe environnement nous a rattrapé mais qu’il manque Thierry.



L’équipe environnement nous explique que Thierry ne se sentait pas bien, et qu’il a préféré faire demi-tour. Alors tous ensemble, nous allons essayer de désamorcer le siphon de l’Oasis. On gratte, on fait une tranchée, l’eau coule bien. On a bon espoir de le désamorcer, mais pas aujourd’hui. Certains commencent à en avoir un peu marre, la fatigue se fait légèrement ressentir. Il est temps de rentrer.

En chemin, nous voyons de belles choses que Jean-François photographie.
Cette nouvelle expédition à la PDE s’achève. La journée aura été longue pour tout le monde.
Et nous ne sommes pas mécontents de ressortir à l’air libre, surtout que le soleil n’est pas encore couché…
Cette cavité promet de belles promenades sous terre, dommage que certains (dont moi) souffrions de maux de tête en dessous…


Enfin, vivement que les explorations commencent ! Même si je ne suis pas encore prête pour aller jusqu’au fin fond de la PDE, j’ai hâte que nous y allions uniquement pour nous balader et voir ce que le réseau du Neuvon nous promet…"

"Béatrice"

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents :
"Béatrice Boulanger, Thomas Binsse, Matthieu Bossu, Mathieu Claerbout, David Aupart, Jean-François Decorse"

Compte-rendu :
"Jeudi - avec Béatrice, une des premières femmes à descendre au Neuvon, Thomas, Mamat, moi:

La descente est équipée par Thomas et Mamat, après avoir testé la remontée, on touche encore les gros blocs empilés .Il faudrait suivre la ligne d'amarrage de la précédente équipe, quitte à laisser des étriers en fixe.

Une fois au bivouac, nous avons décidé d'aller à la salle du "Putsch" par le passage supérieur, retour par la rivière pour gagner du temps.

Retour au bivouac, casse croûte et ré-hydratation (attention c'est très sec prévoir au moins un litre &demi par personne).puis remontée avec du matos (bidons…)

Vendredi - avec Mamat, Mathieu, David, moi:

Descente au bivouac, accès au 2 ème ressaut pour l'équiper en vire. Après maints essais, la solution pratique ne veut pas se dessiner, les parois ne sont pas assez solides. Mathieu plante un spit puis réussi à l'arracher (matière bizarre cailloux+argile). Un passage en vire serait possible avec un minimum de manip en commençant d'équiper par l'amont.

L'échelle et la corde restent en place mais le point est doublé. Après avoir cherché plusieurs solutions, nous décidons d'aller visiter la galerie de l'Oasis. Le siphon est en charge, ça ne passe pas (je crois qu'il faudrait prévoir un moyen de le désamorcer)

Sur le chemin du retour, nous ré-équipons la descente d'un ressaut.
Mathieu trouve un moyen d'éviter un ressaut, c'est étroit, mais ça passe.
On continue à remonter du matos et des poubelles, Mathieu avait descendu des sacs poubelles solides pour regrouper un peu tout, et déséquipe."

"Jean-François"