dimanche 30 décembre 2012

Route de la tuilerie - 30 Décembre 2012

Présents : "Florence Clément et Laurent GARNIER"

Compte-rendu :
"Balade le long de la combe de la route forestière de la TUILERIE.

Nous avons laissé notre véhicule à proximité du viaduc du NEUVON.
Cette combe débute avec celle du NEUVON et de l’ALLIANCE sous le viaduc. Nous commençons à la remonter sous le bois de champ LARRAN, dans lequel se cache le célèbre CONTARD.
Chemin faisant, nous avons prospecté les bancs de calcaire du COMBLANCHIEN, les traces d’animaux sont nombreuses mais point de fractures ni de soupçons de cavité.
La combe fait un coude légèrement marqué à droite, un chemin forestier descend de la route qui longe la combe en hauteur à gauche.
Arrivés dans le bois du chemin Blanc, quelques dizaines de mètres avant une clairière, quelques rochers et traces d’animaux nous interpellent.
En gravissant la colline, nous tombons directement sur ce qui ressemble à une doline. Quelques mètres plus haut, c’est un terrier que nous découvrons et encore plus haut ce sont deux fractures parallèles, plein nord, qui se dessinent.
Les bois sont dégagés, en scrutant les alentours je m’aperçois que l’environnement géologique à véritablement changé.
En contrebas, affleure encore le COMBLANCHIEN avec sa végétation de chênes chétifs. Plus haut, se dessine une large combe plantée de très gros pins et cultivée avec une terre bien grasse, et plus haut encore, il y a la source de la tuilerie qui coule certainement sur les marnes à digonelles.
Il s’est visiblement passé quelque chose d’important en ces lieux.
En retirant quelques grosses pierres devant le terrier, je découvre que la roche est tout de suite là .Le plafond et la paroi de droite ont visiblement été érodés. Ne serions nous pas en présence d’une paléo perte ? Une désobstruction plus poussée s’imposera certainement.
Pour mieux cerner cet imposant bloc de calcaire, nous continuons donc notre balade par le GR7 en direction de la ferme CONTARD ., imposant bâtiment malheureusement en ruine., et descendons dans la combe de GIGEY par le chemin qui longe en pente douce le flanc de la combe. La géologie locale se dévoile sous nos pieds. . De la cote 377 à la cote 276, les différentes marches sont bien marquées , comme les zones de sources à pentes plus douces sur les marnes et les calcaires à pentes plus raides. On croirait presque découvrir la géologie de la PDE en pleine lumière.
Je me souviens d’une balade avec Dominique GIRODET notre sourcier, en remontant la Combe de GIGEY pour essayer de trouver la salle du PUTSCH et une éventuelle cheminée , celle que nous avons balisé à quelques mètres près il y à peu de temps."

« Mais pourquoi voulez-vous aller chercher à droite de la Combe alors que c’est à gauche qu’il y à les plus grands vides »

"Laurent"

Grotte de la Citerne - Créancey (21)

Présents : "David AUPART,Stéphane LACHARME et Titouan,sa compagne Cécile etTristan"

Compte-rendu :
"J'ai emmené 3 amis du Nord visiter une petite classique: la grotte de la citerne à Créancey.

Toujours aussi ludique et un peu labyrinthique, c'est sur un développement de 400m que cette petite cavité active nous a fait découvrir sur la dernière partie sa rivière.

Fourbus et bien glaiseux mes amis ont franchi la succession de petites étroitures sans difficultés avant de retrouver la lumière du jour et de retourner dans nos chaumières déguster de savoureuses bières belges...

Voilà ce fut la petite dernière.
Aux suivantes... Bonne année"

"David AUPART"

samedi 15 décembre 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Thomas Binsse, Matthieu Bossu, Béatrice et Benoit Boulanger, Timothée Rouméas, Jean-François Decorse, Philippe Clément"

Compte-rendu :
"Belle journée en vue, Jean-Louis Mérelle était venu nous ouvrir la porte, Anne Marie Feurtet avait fait couler un café et, cerise sur le gâteau, les puits étaient équipés.
Le but de la sortie, mise à part une exploration plaisir consistait à déposer un gros bidon étanche, un pied de biche , un marteau et un burin à la Salle de la Cascade au moins et de déséquiper pour laver une fois de plus les cordes.

Je voulais aussi profiter de cette sortie pour prendre l’altitude de quelques points du réseau avec mon altimètre mais les résultats obtenus se sont révélés inexploitables, altitude de la porte 500m au départ et 466m à l’arrivée ! Il faut dire que le temps était vraiment instable.

A 9h50 nos sept têtes disparaissaient dans les ténèbres, à 10h50 nous étions au pied du dernier ressaut, à 11h10 nous dépassions le carrefour de l’Oasis, à 11h30 nous étions à l’Enclume et à 12h15 nous sommes arrivés à la tente installée dans la salle du Putsch. Le réseau n’avait certainement jamais été visité avec autant d’eau, nous nous en sommes bien rendu compte en remontant la rivière des Chailles.

Un petit repas chaud et nous voici reparti pour la Cascade : une heure de crapahute, la joie de traverser quelques bassins bien remplis, de se tremper dans de l’argile bien fraîche, tout cela pour poser un bidon et du matériel de désobstruction.
Deux échelles datant de l’époque héroïque de l’avant PDE attendaient pour être remontées, nous les avons recueillies, leur état est impressionnant, 30 ans sous terre, ça use !

Quelques photos et demi-tour, il nous a fallu 2h pour rejoindre le carrefour de l’Oasis, Tim, François et moi sommes allés au siphon pour creuser encore un peu, on entend maintenant clairement le floc floc de l’eau qui tape sur la voûte, c’est bon signe pour la suite.

18h50, nous étions tous dehors, c’est Matthieu et Tim qui se sont collés au déséquipement."



"Philippe Clément (CAF)"

samedi 8 décembre 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Laurent GARNIER, Jean-François DECORSE(Jef), David AUPART, Guillaume DRESCHER, Cosimo TORRE, Jean-François BALACEY"

Compte-rendu :
"RDV à 9 h à la cabane de chasse. Jean-Louis MERELLE a distribué des croissants, on nous offre le café. Descente à 10 h. A la base des puits à 10 h 40. Nous allons à la salle du Putsch où nous déjeunons à 13 h.


Cosimo et Jef font une courte visite dans la Galerie de la Porcelaine. David et Guillaume repartent vers la sortie. Nous installons une tente faite de couvertures de survie à un lieu propice d’un éventuel bivouac, non loin de la fin de la salle du Putsch. Du matériel divers (bougies, nourriture) est laissé dans un gros bidon étanche.


Nous nous dirigeons vers la Rivière Bajocienne, Cosimo et Jef font la topo, Laurent et Jef examinent le fond. Juste avant de partir, en voulant passer sur le côté de la galerie, au début de la partie nouvellement découverte, Jef s’appuie sur la paroi qui cède et il chute de 1 m sur un bloc pointu, heureusement sans casse (égratignure à la main droite, douleur au poignet, gros hématome à la hanche droite. Instant de frayeur car il y a bien des étroitures avant de retrouver la salle du Putsch et une civière ne passerait pas. Prudence, donc.

La rivière sort d’un amas de blocs correspondant à une fracture bien visible, avec une arrivée d’eau en pluie du plafond. Laurent bute sur un bloc instable. Tous insistent alors sur un passage étroit au sol où il faut utiliser perfo et éclateurs pour passer. Hélas, tout est bien bouché et il serait inutile d’insister.

Au retour, à l’arrivée à la base d’un éboulis menant vers l’étage supérieur, exploration de 50 m de grosses galeries récemment découvertes. D’un côté, tas de blocs bouché. De l’autre, Cosimo s’infiltre entre les blocs mais s’arrête sur un passage instable. Tout cela ressemble fort au paysage de la Salle du Putsch, effondrement de strates et blocs. Retour.


Retour vers la sortie. Nous visitons une bonne partie de la Galerie des Sabliers et des Goulets, galeries fossiles signalées par Patrick Degouve comme un des points prioritaires à explorer dans la cavité. Arrêt faute de temps, à revoir.

Sur le chemin du retour, début d’amélioration de l’équipement du premier passage équipé. Arrêt faute de corde suffisamment longue (besoin d’une corde de 25 m). Repas frugal, fin des restes et soupes pendant l’équipement.
Sortie à 22 h 35 = Temps passé sous terre 12 h 35."

J-F Balacey