mardi 28 février 2012

Gouffre du Creux Percé - Pasques (21)

Présents : 
Anaïs GARNIER, Guillaume DRESCHER "



Compte-rendu :
"Ayant été sollicitée pour sortir, j’avais rendez-vous à 11h à Plombières les Dijon. Arrivée en avance, je décide d’attendre au chaud dans la voiture.
Le casse-croûte de Monsieur terminé, nous prenons la route pour Pasques.

Dans le village, la boue sur le chemin fait hésiter le chauffeur. Finalement, c’est tout près du trou que nous nous garons.

Kits sur le dos et casse-croûte à la main, nous prenons la direction du creux pour manger au soleil.

Repas englouti et matos sur le dos, Guillaume commence à équiper pendant que je me chauffe au soleil et que, parait-il je fais ma «chiante».



<<Mon premier équipement commence ici sous l’œil attentif (j’espère) de la chef par un amarrage double sur sangle autour d’un arbre; s’en suit une descente tranquille en direction de la vire; je poursuis par un second double amarrage sur plaquettes cette fois qui constituera le début de la vire; je continue à visser mes plaquettes dans la paroi en avançant vers l’objectif; mes pieds sont très lourds et pour cause, le sol d’aspect sec et sableux est en fait gras collant et glaiseux à souhait!

Anaïs me rejoint et nous continuons l’équipement de la vire ainsi que l’entrée du réseau Piot; à moi l’honneur du premier puits!>>

Malheureusement pour lui, ce n’est pas le bon puits... «Je vois le jour, c’est normal ?» «C’était pas le bon, remonte»
Le bon chemin retrouvé, je prends le relais pour l’équipement. En bas du puits, je cherche la suite du parcours et me retrouve nez à nez avec une immense chauve-souris dont je ne connais pas le nom (On apprendra plus tard que c’était un Grand Murin).

Milieu du puits suivant, je sens le nœud du bout de corde dans mes mains. Oups, il y a comme un problème!

Je remonte donc afin de changer de corde. Avec la bonne longueur, ça va tout de suite mieux.
Malheureusement, ce sont les amarrages qui manquent désormais. Il faudra penser à faire une bonne mise à jour des fiches d’équipement car, même avec du matos en plus, c’est très juste.

C’est ainsi que nous prenons le chemin du retour.


De nouveau vers l’immense chauve-souris, nous nous faisons royalement crier dessus par une autre toute petite qui s’était cachée derrière une bosse de la paroi.

Guillaume remonte tandis que je déséquipe.
Tout le monde en haut, nous nous changeons et, entre deux caprices, nous prenons le temps de regagner la voiture.


Le trajet qui clôture cette journée fatigante se fait dans le silence. Pas de gâteau, ni de chocolat pour moi, j’ai été trop vilaine aujourd’hui.

Anaïs et Guillaume"

samedi 25 février 2012

Source de la Douix - Châtillon sur Seine (21)

Présents : 
"François PORNET, Mathieu CLAERBOUT, Matthieu BOSSU, Thomas BINSSE, Franck BELPERRON, Patrick SOUDAN, Robert FOURNEAUX (SSDB), Jean-Marc et Clément CHAPUT (Chantalistes), Pascal CHARLES et Sylvain MOSSU (Pommard)"

Compte-rendu :
" Les vidéos de la plongée à la Douix sont en ligne ICI "

" Les photos de la plongée à la Douix sont en ligne ICI "

mardi 21 février 2012

Lésine du Champ Guillobot - Poligny (39)

Présents : 
Anaïs GARNIER, Guillaume DRESCHER "


Compte-rendu :
"Ayant grand besoin de prendre un bol d’air frais, je décide de m’organiser une petite journée sympa dans le Jura. Mon programme de la journée : Départ pour Magnez afin de récupérer quelques affaires et prendre un vrai bol d’air au calme et balade dans les bois au dessus de Poligny afin de trouver l’entrée de la Lésine du Champ Guillobot et découvrir le sentier karstique de Malrocher à Besain.

Me souvenant que Guillaume travaille de week-end, je lui propose de se joindre à mon périple.
C’est ainsi que nous prenons la route mardi matin (10h), direction le Jura.

Après 1h45 de route, nous nous trouvons face à un tas de neige bien tassé en bas du chemin menant à la maison. Un croissant englouti, nous commençons notre ascension les « patounes » dans au moins, 30 cm de neige. Paysage enneigé, soleil chaleureux et calme de la montagne, ça vaut le détour, moi je vous le dis.

Enfin arrivés au dessus du chemin, nous entamons la folle traversée du jardin, ce coup-ci dans au moins 50 cm de neige. Pour ma part je m’en fiche, je suis au calme, dans le jura, loin de tout. C’est PARFAIT.

2 pulls et 7 boîtes de thé plus tard, nous nous installons sur le banc en pierre, face au soleil, pour casse-croûter. Jamais personne n’aurait cru que nous étions allés sous terre si les coups de soleil avaient été de la partie.


Il est 13h et malheureusement, c’est l’heure de redescendre sur Poligny. Mince, je ne ferais donc pas la sieste au soleil aujourd’hui.

Après avoir constaté, avec dépit, que nous ne pourrions pas aller jusqu’au bord du trou avec la voiture, nous décidons de nous équiper.
La trèèèès loooongue marche d’approche (700m), se fait en silence. Tout à coup, la Lésine apparait et il faut enfiler le reste de notre matériel.

Pendant que mon baudrier me crie qu’il faut que j’arrête la choucroute, la raclette et la fondue, je pense qu’il y a bien longtemps que je n’ai pas équipé. Mais bon, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas.

Me voilà donc partie à chercher les spits un peu partout sur les parois. Ma descente se fait tranquillement, en loupant tout de même une déviation. Le frottement évité de justesse, je termine d’une traite au milieu du plein vide.

Les pieds sur la terre molle, je libère la place, commence l’observation de cette grande salle et fait une mise au point de l’appareil photo nouvellement sorti sous terre.

La salle s’étend de part et d’autre du talus d’atterrissage, de grosses concrétions un peu partout, nous progressons d’un côté en mitraillant les stalagmites et tites de photos, ça monte et ça glisse ! Une corde est en place et nous invite à monter d’un étage, nous découvrons alors une jolie petite galerie très concrétionnée. Au passage nous apportons une petite modification sur les amarrages trop longs qui sont en place, notre touche personnelle.

Après une petite balade de 2h au milieu des concrétions, nous décidons de remonter à la surface.



Le jour et la température déclinant à vitesse grand V, il n’est plus temps d’aller visiter le sentier karstique. Il est 18h15 quand nous reprenons la route, direction Dijon. La fatigue aura raison du copilote qui s’endormira peu de temps après.
Pour finir une très sympathique visite bien qu’incomplète (faute à une chauve souris endormie dans le passage), ça sera pour le prochain coup.



Anaïs, avec le secours du copilote endormi "

samedi 18 février 2012

Formation Spéléo au club - 18 février 2012

Présents : "le club des Rhinolophes
Formateurs : Matthieu Bossu(Mamat), Mathieu Claerbout(Mat), Thomas Binsse(Tom)."


Compte-rendu :
"A la demande de plusieurs membres du club, et afin de donner à chacun une formation plus poussée en termes de spéléologie, nos jeunes initiateurs ont décidé de nous former ce vendredi soir, et de mettre en pratique avec une sortie le samedi. (cf. CR de A.BRESSANT)

Mat, Mamat et Tom souhaitent nous apprendre à faire une conversion, une conversion pour monter, mais une aussi pour descendre.

Des cordes sont installées dans les arbres situés dans la cour du local. Les premiers a s’essayer sont Benoit et Guillaume. Thomas chapeaute Benoit, Mamat explique la technique à Guillaume. La tâche s’avère fastidieuse. La première conversion testée est celle pour la montée. Le mécanisme, aussi simple soit-il, paraît impossible à réaliser dans un premier temps. Et puis, après quelques essais infructueux, la technique commence à marcher. Bien sur, il faudrait s’entraîner régulièrement pour acquérir un mécanisme parfait, mais pour un début, ce n’est pas trop mal.
Après la conversion montée, il y a la conversion descente. Nos deux premiers testeurs, sont toujours encordés. C’est à eux que revient le plaisir de tester la première fois… Mieux valait ne pas se porter volontaire…

Le temps d’apprendre, d’essayer et d’y arriver, Benoit et Guillaume laissent leur place à Clément, François et Béatrice.
J’avais déjà vu la conversion avec Thomas, lors d’une sortie spéléo en amoureux. Malgré tout le mécanisme a du mal à revenir. Surtout pour la conversion de descente. Heureusement, Mat me donne un tuyau ! Merci :)

Cette soirée formation aura durée environ deux heures et demie.,et aura permit à chacun de voir que faire de la spéléo « touristique » c’est bien, mais connaître des techniques de progression sur corde c’est quand même mieux.
A quand la prochaine ?"

"Béatrice"

mercredi 15 février 2012

Sources de l'Ignon - Prospection - 15 Février 2012

Présents : 
"Yves MENETREY, Rémy PATAILLE, Laurent GARNIER"

Compte-rendu : 
"Nous étions partis pour être 5 (4 retraités et un handicapé). 
Malheureusement, comme nous le savons tous, les retraités ont un planning particulièrement chargé. Notre deuxième radiesthésiste n’étant pas libre, notre après midi fut un peu chamboulé.

Le cœur vaillant, nous nous attaquons à la dernière zone chaude que nous avons trouvé la semaine précédente. Nous avons vite remarqué que la température recherchée de 9° n’était pas au rendez-vous. Et, après quelques coups de pioches, dans un pierrier comblé de terre et repris par quelques animaux fouisseurs, le thermomètre ne monta pas à plus de 6°.


Ensuite, nous avons jeté notre dévolu dans le petit cirque qui fait suite à la supposée galerie que j’avais découverte avec mes baguettes. Là aussi, après une heure à gratter des éboulis colmatés par de la terre gelée, nous touchons une paroi bien délitée.


Par acquis de conscience, je retourne à la voiture chercher mes baguettes. En redescendant, je recroise la galerie et la suit vers l’aval. Au plus près du cirque je la trouve à environ 7 mètres de profondeur ! Alors que nous sommes en train de gratouiller à plus de 15 mètres sous le bord du plateau, nous reviendrons une prochaine fois car taper dans la couche gelée n’est pas de tout repos.


Nous prenons donc le chemin du trou souffleur pour y descendre une lampe et faire quelques clichés car en ces endroits il n’y a plus de neige. Puis, nous descendons à la source intermittente de Rémy pour continuer de gratter et essayer de trouver la roche en place d’où sort l’eau. Nous faisons le tour des sources afin qu’Yves puisse prendre un «bain» suite à une glissade, avant de rejoindre de nuit la voiture.


Rémy a d’ores et déjà décidé d’y revenir avec Dominique GIRODET, pour confirmer ce que m’ont susurré mes baguettes, et bien évidement, commencer à dégager la roche à 7 mètres sous le bord du plateau certainement la semaine prochaine. Encore un après-midi de balade qui, j’en suis sûr, débouchera sur la recherche d’une nouvelle cavité en ces lieux sauvages.

Laurent "

mercredi 8 février 2012

Poncey sur Ignon - Prospection - 8 Février 2012

Présents : 
"Laurent GARNIER, Rémy PATAILLE"

Compte-rendu : 
"L’hiver est une période propice pour la prospection spéléologique. Il ne faut surtout pas louper ces trop rares périodes climatiques extrêmes.
Que ce soit en temps de crue comme le mois dernier pour le Creux Bleu, les sources de l’Ignon, la combe St Seine ou en période de grand froid à la recherche de courants d’air, les recherches sont particulièrement intéressantes.
L’an dernier, nous avions déjà prospecté quelque peu sur le secteur et visité, à l’aide de micro caméra, un trou souffleur sur une faille bien trop étroite et éloignée de sources importantes. (Voir Rhinostory 2011).


Cette fois ci, par – 10° nous avons jeté notre dévolu sur les plus grosses sorties d’eau de la localité à la recherche de courants d’air.
Nous nous sommes garés sur le parking au dessus des sources et amorcé notre balade dans la direction de la source que Rémy a déjà commencé à déblayer. Cette dernière n’est active qu’en période de crue. Sur place il n’y a plus d’eau. Le courant d’air, précédemment découvert à cet endroit en été coulait le long des éboulis. Par – 10, en théorie, il doit être aspirant.


Malgré nos essais de fumigation, nous ne trouvons pas le moindre mouvement d’air. Déçus , nous entamons sans grande conviction une petite désobstruction.
De guerre lasse, en regardant les environs, à quelques pas de là, un brin d’herbe, proche de quelques rochers, bouge un peu trop régulièrement. 


Aussitôt, un petit fumigène est allumé. La fumée est entièrement aspirée. Malheureusement, l’éboulis est trop important pour en déduire quoi que ce soit. Nous continuons notre prospection à flanc de coteau sans réellement trouver bien grand chose.



A l’aplomb du talu, presque sur le plateau trois petits trous de souris sont enrobés de givre et l’intérieur est très humide. C’est un très bon présage. L’air aspiré précédemment, 15 mètres en contrebas, sort très certainement à cet endroit précis. 

Sur notre droite, nous suivons encore quelques petits trous soufflants et là! c’est vraiment l’apothéose, nous n’y croyons pas nous nous régalons de voir de l’air chaud sortir d’une cavité verticale de 30X 80 de large.

Lorsque je me penche au dessus, aussitôt, mes lunettes s’embuent. (Voir les vidéos) 

On peut tout simplement dire que du vent sort de la cavité. Notre après midi de balade devient particulièrement intéressant. L’intégralité des trous souffleurs dessine une ligne droite caractéristique d’une faille. Après avoir pris la température du courant d’air (9°), nous poursuivons notre balade. Je décide de sortir mes baguettes de sourcier pour tenter de trouver les éventuelles cavités qui se situeraient sous nos pieds.

Sur le chemin qui cerne le cirque géologique, me voilà donc transformé en sourcier pendant que Rémy continue à prospecter dans une sapinière plantée sur un lapiaz recouvert d’une épaisse couche de mousse.

Après avoir parcouru quelques centaines de mètres sans rien trouver, je suis bien déçu et rejoint Rémy qui prend la température d’un trou sous une souche (-2°). Nous revenons sur nos pas, tout en prospectant, à l’endroit ou je me suis arrêté. Je reprends mes baguettes.

Plus loin, bien plus loin, je les sens passer du mode attente (angle de 60°) au mode parallèle. C’est bon signe car c’est l’annonce que je vais passer au dessus d’une cavité.
Bingo ! Quelques mètres plus loin, mes baguettes se croisent lentement puis la résistance se fait beaucoup plus tenace.

C’est ainsi, sur une longueur d’environ 5 mètres. Je suis donc le bord de cette «galerie» en la traversant de temps à autre. Bien vite, je me retrouve au bord du cirque à l’aplomb d’une coulée, dans l’éboulis représentant le soutirage d’une source en contrebas.

Ravis, nous descendons la première marche rocheuse de quelques mètres qui est taillée dans l’oolite blanche, la suivante, quelques mètres plus bas est de la même roche. Actuellement, nous n’avons pas encore vue le calcaire à chailles de Premeaux. C’est dans ces deux roches que devrait se trouver la fameuse rivière souterraine des sources de l’Ignon (comme le Neuvon, réseau ancien dans l’oolite et réseau plus récent dans les chailles).

Bien vite nous nous retrouvons devant l’une des sources au pied de l’éboulis. Nous continuons donc notre prospection. Rémy à flanc de coteau et moi au pied des sources.
Nous entamons un affouage car derrière un tas de branches mortes, on distingue le banc de roche au pied duquel sort une grande quantité d’eau lors de certaines crues.
Nous nous insinuons chacun notre tour dans les anfractuosités C’est un véritable aspirateur. La fumigation que nous avons fait part à l’horizontal et se perd entre les cailloutis.

Après avoir perdu deux fois le GPS, nous reprenons le chemin de la voiture. Mais avant de rentrer et pour profiter des derniers instants de luminosité nous retournons «baguetter» sur la pseudo galerie.

Juste avant d’y arriver, à environ 5 mètres du bord un espace humide bordé de givre m’interpelle.

Il n’y a rien de flagrant mais une zone humide à 5° entre des branches mortes par -10° en pleine forêt, ce n’est pas banal, il faut absolument y retourner avant les beaux jours pour enlever la terre et atteindre les éventuelles fissures ou cheminées soufflantes.
Pour clore la journée ,car la luminosité baisse rapidement. 
Une nouvelle fois avec mes baguettes, je remonte la galerie en direction de la nationale et m’arrête à ce niveau.

Je suivrais la suite de ce réseau à mon prochain retour qui ne saurait tarder. Je rejoins Rémy qui continue de prendre les températures et marque précisément le terrain.
A la nuit noire, nous rejoignons le logis de Rémy pour discuter de la suite à tenir et aussi reporter précisément notre parcours sur la carte IGN géologique et surtout les points caractéristiques que nous avons trouvé."

Rémy et Laurent

lundi 6 février 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : 
"Jean-François DECORSE, Robert FOURNEAUX, Jean-Louis MERELLE, Guillaume, Franck BELPERON et Rémy PATAILLE"

Compte-rendu :
"N’étant pas un grand phraseur !!! 

Arrivée sur site glacial à 10h, la route est longue depuis la Haute Marne. Frank, en surface, se réchauffe avec Robert autour d'un petit feu. 
Juste le temps de boire un petit café, hop, le premier seau arrive et c'est parti, les brouettes se remplissent. 
A midi tout le monde sort, salutations générales et repas fumé tiré du sac. Le rouge est présent aussi, mais n'arrive pas à rivaliser avec le froid ; on se rabat donc sur le chocolat chaud de Rémy. 
Retour au fond, de nouveau les seaux se remplissent, la salle se vide. A la fin, le fond est prêt à être percé et la base du puits prête à être vidée en parallèle. 
Rangement du matériel et retour à la maison pour certains. 
Merci à vous et à plus."

Jean-François