samedi 2 novembre 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents :
Timothée ROUMEAS(Tim), David AUPART, Laurent GARNIER pour l’équipe Oasis,
Alain BRESSANT, Pascal LEVOYET, Cosimo TORRE pour l’équipement

Pose de nouveaux équipements et changement des mousquetons par des maillons rapides inox.

Nous nous retrouverons à la base des puits pour remonter les bouteilles de plongée, les reliefs des différents bivouacs et les différents détritus jonchant la PDE pour continuer petit à petit le nettoyage de la cavité.

L’eau étant montée en aval, ne voulant pas faire une trop grosse sortie, nous partons donc légèrement chargés en direction de l’amont de l’Oasis en passant au dessus du siphon. Peu avant l’embranchement Oasis et Enclume, nous déposons du matériel d’équipement car le passage en vire commence à devenir glissant. Nous laissons donc 30 mètres de corde, 5 amarrages et spits.

Il faudra ramener de la cordelette pour les amarrages naturels. C’est au carrefour que nous changeons de tenue pour enfiler des néoprènes. Un bout de corde au fond d’un kit, la nourriture et l’appareil photo bien au sec dans des bidons, nous passons le siphon dont nous avons abaissé le niveau quelques mois auparavant. Même avec le casque sur la tête, nous n’avons que l’oreille qui trempe dans l’eau. De l’autre côté, la galerie reprend des proportions agréables et le parcours est plus aisé et beaucoup plus décoré que la première partie.

A mi- parcours, un premier affluent arrive sur notre gauche. C’est au deuxième qui vient de la droite que nous décidons de poser nos kits de victuailles. Nous le parcourons dans son intégralité jusqu'à son obstruction presque totale, le concrétionnement et l’argile ont fait leur œuvre.

De retour dans la galerie principale, le plafond s’abaisse et nous sommes forcés de ramper sur une petite centaine de mètres tantôt dans l’argile ou dans l’eau de couleur purin.

Par une étroiture de gravillons, nous accédons à la fameuse cheminée tant convoitée car elle est susceptible de s’approcher très près de la surface.

Il faudra que nous la balisions. Car avec ses proportions et sa situation sur une faille, nous avons de bonnes chances de percer la surface. Cette cheminée, est telle que décrite sur le "Sous le Plancher". Nous la parcourons et décidons de revenir avec du matériel en conséquence.

De cette cheminée, en face d’où nous venons, arrive un affluent qui se sépare rapidement en deux. La branche à droite se termine rapidement sur une trémie et la branche de gauche s’arrête pour l’instant sur un passage bas aquatique.

Il est à noter que l’eau est à cet endroit particulièrement limpide, cela voudrait dire que nous avons quitté l’Oasis car il n’y a pas d’écoulement dans la cheminée. Si besoin, ce lieu pourrait faire office de bivouac. Le sol est jonché de cristallisation blanche et il semble que le plafond soit un méandre A cet endroit le calcaire change car nous avons quitté les chailles pour nous retrouver dans l’oolite blanche. A droite de notre arrivée de l’autre coté de la cheminée, un passage inférieur bouché partiellement par quelques blocs, argile et concrétions semble se prolonger. Au dessus de ce passage à quelques mètres de hauteur, un méandre pointe son nez.

Quelques minutes plus tard, nous sommes tout trois au dessus d’une verticale que nous ne descendrons pas par mesure de sécurité.Nous reviendrons une autrefois avec plus de matériel. Et si le passage bas shuntait cette dernière. Lorsque nous avons observé la galerie qui démarre derrière la verticale, nous avons constaté que celle-ci avait la même hauteur que la cheminée sur une largeur d’au moins trois mètres sans traces apparentes de passage. Quelle belle perspective de première car, de surcroît, nous n’avons pas retrouvé l’Oasis et sa couleur putride.

Notre but atteint nous décidons de prendre le chemin du retour car nous ne pouvons plus rien faire ce jour.

Nous prenons le temps de nous restaurer là ou nous avions laissé nos kits. Le retour est rapide, le siphon vite passé et nous voilà au bas des verticales où Pascal et Cosimo galèrent à remonter les bouteilles car Alain avait des impératifs horaires.

Nous prenons en charges les détritus du bivouac avant de commencer notre ascension. Au passage Tim prendra en charge une bouteille. Les barres inox que Cosimo a posé dans les puits sont d’une aide précieuse mais il faudra peut être se résoudre à poser d’autre matériel pour ne plus toucher ni les blocs ni l’argile.

Pour une fois, nous sortirons à la lumière du jour.

Laurent

samedi 19 octobre 2013

Combe aux Prêtres - Francheville (21)

Présents : SSDB / RHINO / SCD / CHANTALISTES / SCC / SCP / CAF… et j’en passe.
Invités : Eric DAVID, conseiller technique national / Le Bien Public / La civière plongée nationale

Compte-rendu : Ce samedi matin, notre conseiller technique nous a donné rendez-vous à la Combe aux Prêtres à 7 heures 30. Quand nous arrivons sur place avec Thomas, il y a déjà des représentants que nous connaissons : David LUCZAK, Eric CHAUX… Nous passons au PC signaler notre arrivée, puis nous allons prendre un café tous les quatre. Un café et un croissant.
Les arrivées se poursuivent jusqu’à environ 8 heures 30. Vers 9 heures, il semble que tous les participants soient arrivés. Jean-Marc CHAPUT, conseiller technique du SSF 21 nous explique le scénario envisagé. Mais il a dû être revu car l’eau de la rivière est montée.

Nous sommes en présence d’un spéléo blessé (Philippe CLEMENT, CAF) à la vire. Nous ne savons pas encore ce qu’il a. L’équipe ASV se met en place, menée par José SANCHEZ (CHANTALISTES). Dans l’équipe, sont présentes que des femmes : Sarah, Aurélie et Muriel. Il est 10 heures, la victime et l’ASV sont partis. L’équipe TPS se met en place, avec à son bord Loic (SC CHABLIS), Alain (RHINO) et Marie (CAF ?). Ensuite, une nouvelle équipe se met en place, pour aller ré-équiper les cordes de progressions en fixe. Puis intervient l’équipe EVAC, menée par Thomas (RHINO), avec David (SSDB), Eric (SC POMMARD), Béatrice (RHINO), et en conseiller Patrick SOLOGNY.
Alain GUILLON (CT 89) est surpris de constater que l’équipe EVAC c’est auto-constituée, mais il s’en amuse. Il est 11 heures, nous partons pour équiper les petits puits pour la sortie de la civière. En effet, après le secours du mois de juin, et les discussions avec les pompiers, Thomas souhaite mettre en place la technique des pompiers. Cette idée est adoptée par l’équipe EVAC. Une fois les puits équipés pour l’évacuation de la civière, nous ressortons pour aller nous restaurer. Il est 13 heures. Le Bien Public arrive à ce moment là pour faire paraître un article sur le secours spéléo.
Nous nous restaurons au soleil puis nous nous préparons à attaquer notre deuxième mission : aller chercher la victime à la vire, la ramener sur la pierre plate avant la chatière faire un changement de civière pour utiliser la civière plongée puis refaire un changement pour remettre la victime dans la civière classique, puis la faire remontée et l’évacuation. Il est 15 heures, nous partons. Enfin, là, quelques couacs, les plongeurs ont 16 kits à faire descendre, donc l’équipe EVAC est priée de les aider. Thomas et moi prenons la civière et sur 9 équipiers, nous partons à deux. Nous arrivons assez rapidement vers la victime, mais le reste de l’équipe met plus de temps. Pour cause, c’est un peu embrouillé au niveau de la plongée, ça cafouille et du coup, tout se met en pause. On commence à avoir froid, à perdre patience. Enfin l’équipe EVAC commence à arriver par deux ou quatre. Le feu vert est donné, nous évacuons la victime jusqu’au point du changement de civière. Puis nous remontons le temps que leur exercice se fasse. Il est 17 heures, nous sommes de nouveau sur le parking de la Combe. Nous attendons que le PC nous donne le go pour la dernière partie de l’exercice. A 19 heures 45, le go et lancé. Il faudra 45 min depuis le bas de la rivière pour sortir la civière. 45 minutes contre deux heures voir plus pour le secours réel de juin.
A 22 heures 30 tout le monde est sorti, les kits et les spéléos engagés. L’équipe ASV aura passé la journée sous terre. L’exercice plongée se sera bien passé, malgré les couacs de départ (6 plongeurs engagés, et seul 3 auront plongés). Ils auront du lutter dans l’eau contre le courant mais tout se sera bien passé. Enfin, tous les conseillers techniques féliciteront l’ensemble des spéléos présents et engagés pour leur efficacité. Certes l’exercice n’a pas été parfait, mais il s’est globalement bien passé.  




Laurent

samedi 12 octobre 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : Samuel BONNIN (S.C. Châblis); Thomas BINSSE (Rhino); Béatrice BOULANGER (Rhino).

Après notre semaine dans les Dolomites, nous avons conclu avec Sam de l’inviter dans notre «Puit Bouilland», le Neuvon. Et oui, cela faisait déjà un an que Sam rêvait d’y mettre les pieds, et nous avons réalisé ce rêve… Nous nous sommes donné RDV à 14 heures à Plombières car Sam devait aider à nettoyer une cavité avec le club de Châblis le matin. Arrivés à la ferme, nous saluons Anne-Marie et Gérard, nous nous changeons et en avant ! Sam est surpris par l’ouverture de la porte, l’idée est ingénieuse. Il est 15 heures. Nous sommes sous terre. Le programme, aller jusqu’à la salle de la Cascade, et plus si on se sent d’attaque. Nous dévalons les puits sans problème, nous atteignons le bivouac et à 15 heures 30 nous commençons notre randonnée. Cette première partie de la grotte est toujours difficile. Au moindre effort on a du mal à reprendre notre souffle. Un léger mal de tête s’invite dans la randonnée. A 17 heures nous sommes à la salle du Putsch. Nous décidons de goûter et de nous faire un petit café. A 17 heures 40, nous reprenons la route, direction la Cascade. Sam est estomaqué. Il en avait entendu parler, de ce réseau du Neuvon, mais il ne s’imaginait pas ce qui l’attendait. L’immensité des salles, des galeries… Nous prenons notre temps pour atteindre la Cascade, nous essayons de faire de belles photos… La galerie blanche habituellement immergée est totalement asséchée. Et Tom en est le premier surpris. Nous arrivons à la Cascade sur les coups des 19 heures. Sam ayant perçé sa boite de sardine au citron, il mange un bout, Thomas partage sa sardine… Ensuite, on se donne encore une heure avant de faire demi tour. Du coup, nous escaladons la Cascade et décidons d’aller au bivouac de Mathieu et Simon, voir l’escalade qu’ils ont faite. Nous marchons dans une galerie super jolie avant de ramper dans un endroit où on pourrait croire ne pas passer puis débouchant sur une autre petite galerie avant d’atteindre le bivouac. La galerie est pleine de concrétions, Thomas escalade une pente, d’après les indications de Mathieu pour aller trouver la cheminée. Mais il revient bredouille, il n’a pas vu le trou au sol dans lequel les garçons sont passés pour effectuer l’escalade de la cheminée. On progresse encore un peu, puis nous décidons de rebrousser chemin. Nous avons mis une heure pour atteindre le bivouac depuis la cascade, nous mettons une demie- heure pour retourner à la Cascade. Ensuite, nous avons le choix. Soit nous mangeons au Putsch, soit nous mangeons au vestiaire. Nous votons pour manger au vestiaire. Il est 21 heures 45 quand nous arrivons enfin au vestiaire! La fatigue se fait ressentir, et il est temps de se restaurer. Nous mangeons, buvons, restons à nous reposer une bonne demie heure. Enfin, vers 22 heures 15 nous reprenons notre route. Des vestiaires, il nous faut une heure pour atteindre le bivouac. Enfin, je prends la tête de la troupe pour la remontée, puis vient Sam, puis Tom. Nous ressortons de la PDE à minuit. Cela fait du bien d’être dehors et de respirer l’air! Il pluviote, et l’air n’est pas chaud. On se dépêche d’atteindre les voitures et de se changer. Puis direction la maison ou Sam passera la nuit avant de repartir dimanche en fin de matinée. La journée c’est super bien passé, nous sommes tous satisfaits de cette journée. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas fait d’aussi grosse journée (TPST 9 heures). Sam est repartit heureux, je pense même qu’il sera bien content de revenir faire un tour sous terre et plus loin encore dans la PDE. Béatrice

samedi 5 octobre 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents :
Cosimo TORRE, Jean-François BALACEY

Compte-rendu :
Entrée 09h30. Début de la rivière à 10h25. A 11h10, au carrefour avec la rivière amont, nous enfilons les pantalons néoprène et laissons Bury et l’essentiel de notre nourriture. A 12h15, nous sommes au carrefour avant le siphon jaune et enfilons les vestes néoprène. Cosimo casse au marteau la roche qui gêne le passage et un passage étroit est alors possible. En enlevant le casque, on passe la tête de justesse, dans le bon sens, entre les parois. C’est délicat car on a pas pied et il faut être en opposition, le casque à la main.
Le passage n’est pas très long, à peine 2 mètres, avant une petite dizaine de mètres et déboucher dans la galerie aval.

Nous parcourons la galerie où alternent des zones concrétionnées et des bassins, de façon assez similaire à la rivière avant le siphon jaune. Un effondrement de la galerie principale arrête la progression. Cosimo monte au plafond voir un départ, laminoir bas à élargir, peu engageant. Mais la suite évidente est au sol, un boyau propre dans la roche d’une quarantaine de mètres, qu’il parcourt jusqu’à retrouver la rivière.
Nous l’empruntons jusqu’à un vaste volume, long de 15 m, large de 3, haut de 10 m environ (voir topo), d’où la rivière arrive par une cascatelle de 20 cm; le débit estimé est de 0,5 à 1 litre par minute.

La suite se fait par une galerie de taille plus réduite, bien enduite d’argile, qui bute 20 m après sur une cheminée. Au sol, une fracture avec eau, siphon impénétrable. Au plafond, Cosimo atteint la suite, puits avec siphon plus large puis salle avec trémie remontante, sans suite évidente. Mais là se perd le courant d’air qui va vers le fond, courant d’air bien sensible dans toute la galerie.
Nous débutons la topo mais le laser mètre Disto nous lâche dans le boyau de jonction et nous devons arrêter. Estimation au pas de la galerie du boyau jusqu’au siphon jaune 220 m.

Retour jusqu’en surface, sortie à 18h55, TPST 09h30. Nous retrouvons Jean-Louis MERELLE, Anne-Marie FEURTEY et quelques chasseurs à la cabane de chasse où nous avons droit à un verre de Gamay blanc.

Le siphon jaune se passe en basses eaux sans plonger, en néoprène complète. Le passage pourrait être notablement amélioré en éliminant le bloc au plafond qui gêne le passage et impose de passer avec le casque à la main.

L’exploration est à poursuivre au terminus en plongée et dans la trémie ventilée. Une corde sera utile pour monter vers ces départs, l’accès étant glissant et délicat (ressaut de 3 m).

La topo est à réaliser entre le départ du siphon jaune et le milieu du boyau de jonction. C’est la partie la plus facile, la plus boueuse ayant déjà été faite.

En complément, voir le film et les photos, rares à cause de la buée dégagée par les vêtements trempés.

Jean-François



samedi 28 septembre 2013

Creux Bleu - Villecomte (21)

Comme tous les ans, la municipalité de Villecomte nous demande un petit coup de main pour nettoyer et arracher les herbes dans et en aval du Creux Bleu.
Ont participé :
Pascal Levoyet et sa compagne Laurence, David Aupart, Alain Bressant sa fille et son amie Dominique François Pornet, Laurent Garnier, Cosimo Torre Adrien et Grégoire, Jean-Louis Mérelle, Robert Fourneaux, Philipe Clément


C’est avec plaisir que nous avons rendu service a la municipalité car nous n’avons jamais rencontré de difficulté pour venir plonger dans la résurgence mythique du réseau de la Combe aux Prêtres.

Cette année, nous n’avons pas procédé comme l’an passé car la végétation a poussé beaucoup plus rapidement que prévu et tout le travail que nous avions fait à été réduit à néant. Les grandes herbes ont entièrement repoussé et la mousse s’est abondamment développée sur les petites plantes qui poussent dans la vasque, les étouffant presque totalement. Lorsque nous essayons de les séparer nos constatons qu’il ne reste plus que les tiges, les feuilles ont presque entièrement disparues.





C’est très certainement dû au lessivage des terres agricoles lors des abondantes pluies de ce printemps qui ont emporté les différents engrais..
Nous commençons rapidement le travail et coupons à la base toutes ces herbes autour du bassin. L’eau se trouble très rapidement rendant la visibilité nulle. Les vannes du bief sont relevées pour que nous puissions travailler dans de meilleures conditions. L’eau baisse de plus de 40 centimètres et laisse apparaitre des remous à la surface de la vasque.


Ces remous ne disparaîtront pas durant toute la durée de notre travail prouvant bien l’importance du bassin d’alimentation.
Nous avons commencé par la vasque car les herbes arrachées partent directement dans la rivière par un chenal et la vanne ouverte.
En aval, vers le pont, Cosimo à disposé son manuscopique et son camion pour faciliter le chargement.






Cette fois ci, nous ne ferons qu’un chenal d’environ 1 à 2 mètres de large pour créer un courant susceptible de désenvaser le bief.
A 14h le travail est terminé et nous pouvons enfin remonter profiter de la chaleur de cette fin septembre .
Une fois de plus nous nous retrouvons sous le petit auvent où un « frugal » repas nous attend.

Après cette collation bien méritée, nous repartons nous immerger dans la vasque.
Pour certains comme Philipe ce sera sa première incursion dans la salle à – 10 mètres. Pour d’autres ce sera leur baptême de plongée et les derniers s’acharneront une fois de plus en vain sur une dalle qui gène quelque peu la progression.


La prochaine fois nous nous y prendrons différemment et remonterons quelques sacs de galets.
Bien fatigués, nous achèverons cette journée relativement tôt.
Laurent

Combe au Prêtres - Francheville (21)

Présents :Participants : Thomas BINSSE, Béatrice BOULANGER,
Initiés : Thierry BINSSE, Jean-Louis THEURET "

Compte-rendu : " Message "

Après avoir essayé la spéléo, nous avons convié le papa de Thomas ainsi que Bibi (alias Jean-Louis) a venir vivre une expérience spéléologique. Invitation acceptée.
La date a donc été fixée au samedi 28 septembre, et comme à notre habitude, nous emmènerons nos deux initiés à la Combe aux Prêtres.
Le rendez-vous est fixé à 9 heures en bas de chez nous, avec croissants et café prêts dans la voiture. Nous sommes tous à l’heure, ce qui est de plus en plus habituel.
Après vingt minutes de trajet, nous voila arrivés sur le parking de la Combe. Le temps que ces messieurs se préparent, je pars équiper. Environ trois quart d’heures plus tard, je remonte pour aller chercher Bibi, Thierry et Thomas. Le grand puits est équipé en double pour gagner du temps autant à la descente qu’à la remontée. Je descends avec Bibi, en le contre-assurant, puis Thomas descend avec son père. Une fois tous les quatre en bas du puits, nous descendons vers la rivière. L’ambiance est bonne enfant, détendue bien que Thierry pense déjà à la remontée. Thomas est en tête, souvent avec Bibi, je ferme la marche, Thierry m’attend. Nous prenons le temps de nous balader, de faire des photos, d’expliquer ce que sont les fistuleuses, la formation des cavités. Bref, nous partageons notre passion pour la spéléo avec deux personnes que nous apprécions et qui semble prendre du plaisir à voir ce que cache le milieu souterrain.
Nous gagnons la cascade sur les coups des 13 heures, objectif de la sortie. Nous faisons une petite pause restauration, entre barre de céréales, twix, pâte d’amande. Ensuite, nous reprenons la route, direction la sortie. Thierry et Bibi cherche à se cacher, puis doivent nous ramener à la base des puits, enfin Thomas et moi partons en courant pour nous cacher… Mes bottes m’ont trahie, et nous reprenons tous ensemble la route.
Nous arrivons au bas des puits, Thierry et Thomas remontent les premiers, puis Bibi et moi. Thierry n’est pas très rassuré, cela se ressent au passage de la dév ou il demande à Thomas de la remettre en place, pressé d’arriver sur la margelle en haut du puits. Ensuite Bibi s’élance, puis moi, et je déséquipe. Nous sommes dehors sur les coups des 15 heures, ou nous prenons un vrai repas.
La journée s’est bien passée, nous n’avons pas eu trop froid, ni même trop de temps d’attente entre les descentes, les remontées.
Thierry et Bibi ont été étonnés, surpris et plutôt agréablement surpris des trésors qui se cache sous nos pieds.

Le seul bémol de cette sortie, est la visite de deux personnes sur le parking, dont le visage n’était pas spécialement avenant, en train de  roder autour des véhicules. Nous sommes certainement ressortis à temps avant que les voitures ne soient visitées.
Donc attention à vos véhicules à l’avenir sur le parking de la combe !



Béatrice

samedi 21 septembre 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Ré équipement des verticales de la PDE.

Balisage de la galerie de l’ours.

Cosimo TORRE, Jean-Louis MERELLE, Laurent GARNIER.

Depuis le début de l’été la PDE est équipée en fixe.
Ca fait donc bien trop longtemps que le matériel est en place.Nous avons donc décidé d’aller changer les équipements et par la même occasion de faire avancer le dossier de la paléontologie en balisant la Galerie de l’Ours pour savoir à qui appartient la parcelle de surface à la verticale du gisement. Heureusement elle se situe sur les terres de la Pérouse, les fouilles paléontologiques pourront donc continuer sans problème.




Il était grandement temps de ré-équiper : les mousquetons étant tous oxydés, nous avons eu du mal pour certains à les ouvrir.
Les cordes étaient particulièrement sales. Donc, l'intégralité du matériel à été remonté. Il y avait plus de 300 mètres de cordes:
cordes d’équipement plus cordes destinées au brochage. Désormais, Il manque une corde de 30m et les agrès qui vont avec dans le P 20 du regard de Benj à la Salle Thomats.

Les cordes sont propres au local, tous les mousquetons sont à la maison pour marquage.

A notre prochaine incursion, nous changerons tous les mousquetons alu pour des maillons inox.
En attendant les 45 minutes de balisage, nous sommes allés voir le fond de la Salle de la Pérouse qui est décidément bien bouchée sans courant d’air apparent Ce sera une désobstruction pour les générations futures

Malgré tout, la zone est particulièrement esthétique.






Laurent

Réseau du Chaland - Arbecey (70)


Présents:

François Pornet, Pascal Levoyet, Guillaume Drescher, Bastien Dupin, Robert Fourneaux, David Aupart, Jean-François Decorse.

Rendez-vous à 10 h devant l'église, tout le monde est déjà présent, l'entrée est déjà repérée, le temps de boire un petit café et nous voilà partis.

Equipement de la descente avec un bout d'échelle de 3 mètres, le reste se fait sur des échelles en fixe.






Nous nous retrouvons directement dans l'actif, le niveau d'eau n'est pas très élevé, la progression se fait très bien.(la néo n'est pas obligatoir)
Quelques photos plus tard, nous arrivons à "La Rivière furieuse", une petite barre et c'est reparti pour le "Bar-tabac". Quelle agréable surprise de découvrir une salle de cette ampleur, et la suite, et bien que le terrain soit extrêmement glissant, n'en reste pas moins époustouflante de beauté; des concrétions de partout dans une galerie très confortable (ce qui n'a rien à voir avec l'amont le Deujeau)






Nous décidons de nous arrêter au niveau de la galerie de l'anniversaire et de faire demi-tour.
Retour très rapide, malgré les nombreuses chutes, nous ressortons vers 16 heures, puis, une bonne collation sous un superbe soleil, quoi demander de mieux?

TPS: 4h

Jean-François

samedi 31 août 2013

Expédition Dolomites - Italie

Présents :Présents : Thomas BINSSE, Béatrice BOULANGER (RHINOLOPHES), Denise NOIROT, Samuel BONNIN(Sam), Rodolphe BARDOT et Thierry MARTINELO (S.C.CHABLIS.)  "

Compte-rendu :Semaine Inter-Club S C CHABLIS / RHINOLOPHES / SETTECOMMUNI.

Lors de la semaine de stage initiateur, nous avons bien sympathisé avec Sam, déjà rencontré une fois lors d’un exercice secours à Bouilland (21). Quelques temps après la fin de ce stage, Sam aurait proposé par e-mail aux nouveaux initiateurs s’ils étaient intéressés pour aller faire de la spéléo pendant une semaine dans les Dolomites Italiennes. Réflexion faite, décision prise, Tom et Moi répondront présents. 

Nous voilà, matin du départ, samedi 31 aout 2013, prêts pour une semaine de vacances, une semaine de spéléo que nous pensons intensive. Les membres du S.C. CHABLIS arrivent à Saint Apo à 7 heures pétantes. Salutations faites, voitures chargées, nous prenons la route, direction d’abord le Mont Blanc, puis l’Italie, pour enfin arriver à 17 heures dans le petit village d’Asiago, magnifique petit village montagnard. Nous sommes accueillis par Guiacomo puis par Nino, membre du spéléo club des SETTECOMMUNI. Le spéléo club des SETTECOMUNI nous ouvre son local spéléo, une ancienne gare réaménagée, qui deviendra notre maison pendant une semaine.
Le samedi soir, nous nous installons, déchargeons les affaires et le matériel spéléo, puis allons faire les courses au supermarché du bas de la rue. Ensuite, une soirée tranquille s’installe, nous ne ferons pas long feu, la journée fut longue pour tous, les Châblisiens s’étant levés entre 3 et 4 heures du matin….

Dimanche, c’est tout d’abord une grasse matinée, afin de récupérer au maximum de la fatigue de la vieille (12 heures de route, ce n’est pas rien). Puis nous décidons, pour évaluer les capacités spéléo de chacun de faire une cavité tranquille : EL BUSO DEL SCIASON. C’est une cavité classique, d’après les indications de nos homologues spéléo italiens. Tout d’abord un P30 qui arrive dans une immense salle ou nous rencontrons un serpent (mort évidemment, mais qui a servi d’entrainement à Sam pour faire des nœuds… de huit de préférence), puis c’est un glacier que nous rencontrons. Les Italiens pensaient que nous aurions de la neige, mais en réalité, cela fait deux ans que cela n’a pas dégelé. Donc nous avançons sur de la glace, nous descendons un toboggan d’environ deux mètres, pour arriver dans un petit passage donnant sur un mur de glace qui à l’origine est un autre P30. Ne pouvant pas aller plus loin car n’ayant pas le matériel adapté, nous remontons. Lors de notre remontée sur le toboggan de glace, Denise a un peu de mal, Sam décide de faire un balancier pour la remontée, mais oublie de se longer et du coup, Denise remonte et Sam chute… Malgré cet incident, la remontée se fera sans autre embûche.

Le dimanche soir, les spéléos italiens viennent nous rendre visite, nous leur racontons notre première aventure.  Nous faisons la connaissance de Monica, qui sera notre interprète tout au long de cette semaine. Monica parle français. Elle se propose de venir nous chercher le lendemain, pour aller faire EL BUSO DE LA RANA (le trou des grenouilles). Pour l’heure, il est temps de passer à table et de jouer à un jeu : les 10 000. Merci Sam, tout au long de cette semaine, nous jouerons à ce fameux jeu.

Lundi, départ 9 heures. Monica est là. Nous nous rendons donc dans le village ou se trouve la cavité des grenouilles. Monica nous explique que cette cavité est utilisée pour faire des initiations, et faire découvrir le monde souterrain. Nous n’avons pas besoin de matériel, nous prenons juste nos baudriers pour faire une ceinture à nos combinaisons. Monica nous accompagne sur les 200 premiers mètres, puis elle fait demi-tour car elle travaille aujourd’hui. Elle promet de repasser le soir, pour savoir comment se sera déroulée notre aventure.
Nous nous engageons donc sous terre, et pour la première fois de notre vie, nous voyons des aménagements via-ferrata. C’est une belle cavité horizontale. Nous suivons la rivière et découvrons des salles immenses, parcourons des méandres vraiment très étroits, rampant un petit peu, marchant dans l’eau… EL BUSO DE LA RANA est un réseau de plus de 26 kms souterrain. Au bout de 4 heures, nous décidons de rebrousser chemin, des signes de faiblesse commencent à apparaître parmi nos troupes.
Nous pique-niquons dehors, avec un magnifique ciel bleu, et un superbe soleil. L’après midi étant bien entamé, et ayant une heure de route pour rentrer, nous reprenons les voitures et retournons tranquillement vers Asiago.
Chose promise, chose faite, Monica passe nous voir avec Nino vers 19 heures, 19 heures 30. Ils prennent l’apéro avec nous, nous demande comment s’est passé notre journée, quel est le programme pour demain.
Nous souhaitons faire un -700, Denise ne se sentant pas d’attaque, décidera de passer la journée tranquille,  à lire et à cuisiner un super gâteau.
La soirée est agréable, elle ne se termine pas tard car les nuits ne sont pas très reposantes… (nous avons un ronfleur sonore…)

Mardi matin, départ à 9 heures. Nino et Monica viennent nous chercher pour nous accompagner dans notre cavité du jour (enfin, accompagnés jusqu’au départ, après ils travaillent). Nous allons tous ensemble prendre un café (les journées italiennes commencent toujours par un café) puis nous nous rendons à ABISSO EST. Ce -700 facile est une classique. Nous commençons par un P32 puis un P34, ensuite P26, P37, P30 avant d’arriver dans une salle où nous pique-niquerons. Bien sûr, pas de difficulté à descendre jusque là, hormis le fait que la corde prévue pour le dernier P35 est trop courte et que nous devons faire un passage de nœud au milieu du puits. Arrivés tous ensemble dans la salle, nous décidons de manger. Nous sommes déjà à 4 heures passées sous terre, Thierry et Rodolphe souhaitent remonter. En effet, Nino nous a dit de ne pas aller au P90 car il doit être rééquipé. Cependant, Sam, Tom et moi-même avons encore envie de descendre. Nous formons donc deux équipes. Une remontante, une descendante. Sam prend le relai de Tom, il équipe. Nous nous séparons, Sam en tête. Nous enchainons sur un P35, puis un P27 ou Sam se trompe et nous emmène dans le monmilch. En effet, le P27 étant ouvert à deux endroits nous n’avons pas pris la « bonne route » pour pouvoir accéder au P90. Nous envisageons de nous arrêter là pour aujourd’hui. Sam déséquipe les derniers puits, puis Thomas terminera par les premiers puits. Enfin nous sommes trois, chacun un kit. Mais bon sang, ils sont lourds ! Nous regagnons la sortie sur les coups des 17 heures, TPST : 7 heures. Nous sommes très satisfaits. C’est une très belle cavité. Nous rentrons à la maison, retrouvons Denise avec une surprise pour nous : un gâteau… ! Ce mardi fut une très belle journée.

Mercredi 04 septembre. Après avoir eu Nino au téléphone, Thierry nous dit qu’il serait bon que nous allions à TANZERLOCH (le Trou des Sorcières). A faire : descendre un P80 et arriver dans une immense salle. Je pense que nous nous attendions à quelque chose de beau, mais pas à cela… Nous arrivons dans un petit bois, nous descendons en direction de TANZERLOCH et nous débouchons devant un trou immense. Un effondrement du sol : diamètre : 100 par 200. Nous avons bien essayé de prendre des photos de l’immensité du trou, mais nous n’avons pas eu assez de recul… Le P80 est fractionné une fois, à 10 mètres du point de départ, fractio plein vide. Sam prend la décision de ne pas emmener Denise, son niveau spéléo ne permettant pas de la laisser seule à un fractio plein vide. Denise est déçue. Et je la comprends. Je suis la dernière à descendre, j’appréhende les 80 mètres à remonter, mais je ne résiste pas à la tentation : il faut que j’aille voir du bas ce que donne le haut. Et c’est magnifique. Vus par Denise, nous sommes des petits points insignifiants sur les photos. C’est bestial, gigantesque, époustouflant. Nino nous avait prévenus, nous ne sommes vraiment pas déçus. Nous prenons plusieurs photos, espérant que celles-ci pourront montrer cette œuvre de la nature dans sa splendeur… Puis nous remontons. Au total nous aurons passé moins de deux heures dans TANZERLOCH, mais deux heures à en prendre plein la vue. Il me faudra moins d’un quart d’heures pour remonter les 80m du puits.
Nous mangeons tous ensemble au parking. La nature environnante est juste magnifique. Il est 14 heures, nous avons tout l’après midi devant nous et nous décidons de faire une randonnée sur un des plus beau point de vue de la région. Coup de fil à Nino, il nous conseille d’aller au MONTE VERANA, un des premiers monts bordant l’ALTOPIANO. Nous faisons une belle randonnée, dénivelé de 400m, pour arriver sur un panorama magnifique. Nous apercevons au loin les Grandes Dolomites (les trois sommets faisant le tour du monde en carte postale), puis nous visitons un bunker construit pendant la première guerre mondiale. Enfin, après avoir bu un coup au sommet du MONTE VERANA, nous descendons, direction la maison.
Ce mercredi soir, nous ne nous attardons pas. A 22 heures 30, tout le monde est couché. Le lendemain, nous avons une grosse journée.

Jeudi matin, levé 5 heures pour départ à 6 heures. Nous roulons 1 heure 45 jusqu’à SAN MARTINO, au pied du massif dolomitique PALE SAN MARTINO DI CASTROZZA. C’est là que nous allons passer notre jeudi : en tout 9 heures de rando et via ferrata compris. Nous arrivons juste au bon moment : le soleil se lève a peine, les nuages coiffent la montagne d’un voile dont on a l’impression qu’ils descendent en grosse nappe. Comme à l’accoutumée, nous prenons un petit café italien, bien serré, bien fort. Ensuite, direction la CIMA ROSETA à 2748 m d’altitude. Nous arrivons dans un décor lunaire. A cette altitude là, plus de végétation. Il fait frais mais le soleil est au rendez-vous, et les lunettes de soleil sont de rigueur. Nous marchons pendant 4 heures dans ce décor magique, avec juste le ciel au dessus de nos têtes et le silence bourdonnant dans nos oreilles. Magique. Reposant. Imposant. Sur notre chemin de randonnée, nous apercevons le lac PRADIDALI en eau, Thierry en est tout heureux : depuis le temps qu’il traîne sa carcasse dans les Dolomites, c’est la première fois qu’il le voit en eau. Nous finissons par redescendre doucement dans les nuages, pour atteindre le refuge qui annoncera le départ de la via ferrata del Porton (du portail). Nous pique-niquons avant de prendre le départ de la via. Nous sommes redescendus à 2274 m d’altitude et nous remontons à 2500 m d’altitude. Nous avançons dans un voile de brouillard qui masque les 1000 m de vide sous la via. Avantage contre la peur. Désavantage pour la beauté du paysage. Denise est heureuse car aujourd’hui elle dit ne pas être un fardeau pour nous. Nous finissons la première via ferrata, il est 14h, on se restaure. On crapahute un peu puis atteignons la seconde via ferrata du programme : la via ferrata del Velo (du voile) avec pour altitude de départ 2700m, qui redescend, principalement, et surplombe la vallée de San Martino … beaucoup de gaz mais toujours pas de visibilité sur le fond de vallée. Cette via a été totalement refaite, le câble est hyper tendu et ses amarrages très rapprochés. Ça nous prend encore une petite heure puis fini la via ferrata. Par un petit sentier nous atteignons le refuge Velo della Madona à 2358m (cette fois ci c'est un chien le gardien). Il ne nous reste plus qu'à redescendre à San Martino par un sentier sans trop de lacets et de pente raisonnable. Sur cette dernière portion, le dénivelé négatif sera d'environ 850m jusqu'au pied des œufs où nous retrouvons les voitures vers 17h30. On compte un peu nos orteils à l'arrivée ! Et on retourne bien volontiers s'en jeter un dans le même café que le matin avant de reprendre la route.
Le soir, c’est très très calme à la maison. Monica appelle à la maison pour savoir comment cela s’est passé, et nous propose d’aller nous baigner.

Vendredi matin, nous prenons le temps. Il est dix heures quand Monica vient nous chercher. Nous partons à 5. Thierry et Sam préfèrent rester à la maison, l’après midi, il est prévu que nous allions au musée de l’eau (musée géré par le groupe de spéléo SETTECOMMUNI), que nous faisions le sentier karstique, puis nous sommes invités à célébrer un repas avec le club de spéléo. La journée ne se déroule pas comme prévu. Nous passons notre journée à la plage, et nous rentrons sur les coups des 18 heures. Nous nous dépêchons de prendre nos douches et de nous préparer pour aller retrouver les spéléo italiens. La soirée que nous passons est super. Il règne une ambiance et une entente entre tous qui fait chaud au cœur et plaisir à voir. Ces personnes sont simples et généreuses, et cette soirée montre à quel point nous manquons de ce genre de moment au sein de nos clubs. Nous nous arrêtons bien trop souvent à des futilités au lieu d’aller à l’essentiel. Cette soirée nous fait du bien.

Le samedi, dernier jour de nos vacances. Je ne fais pas de compte rendu de ce samedi, je vous propose celui d’Eléna, instructrice italienne avec qui nous sommes allés sous terre.

ABRI SASSI EN VERSION FRANCAISE
ECHANGES CULTURELS SPELEO

Le samedi 7/9/2013
Participants : Elena, Nino(SETTECOMMUNI)
autres participants : Thierry, Denise, Sam, Thomas, Béatrice, Rodolphe.(RHINOLOPHES)

Aujourd'hui épisode spécial : Nous sommes en compagnie de spéléologues français invités depuis une semaine sur le plateau et séjournant à la petite maison du siège, et avec qui la nuit dernière nous avons partagé un diner amusant italo français au musée. Pendant ces jours Monica et Nino les guident pour la découverte des grottes historiques de la région. Et aujourd'hui il a été décidé d'aller à notre cher Abri Sassi. Etant donné l'heure tardive du coucher nous nous retrouvons à 10h00 pour le café chez FINA comme d'habitude. Aujourd'hui pour accompagnateurs c'est moi et Nino. Le soleil brille la température est bonne et la journée s'annonce bien. Nous convenons ensemble de faire une promenade tranquille, nous avons donc décidé d'aller jusqu'au départ du P 70 et revenir. La grotte est plutôt sèche et c'est très bien. Du plus jeune au plus ancien ces spéléos sont vraiment très agiles pour une première fois dans cette grotte. Ils se déplacent rapidement entre les puits, méandres et passages étroits... Nous avons encore le temps pour de petits travaux de désobstruction dans la boite à lettre et une ré-exploration à la base de la cheminée. Juste avant le P 70 (que Nino ne se souvenait pas d'avoir vu) Je ne sais que dire: ce long méandre avec ses passages peu faciles montre sa sale figure, mais les spéléos Français sont fascinés. Entre les prises de photos et les petites bestioles et beaucoup de rire c'est presque sans s'en rendre compte que nous nous trouvons déjà hors de la caverne, pour nous changer sous un grand soleil de septembre. Il ne reste qu'à conclure cet après-midi avec la tradition "du SPRITZ" que nous partageons avec nos amis français, avec l'espoir de nous retrouver ensemble à nouveau prochainement.

Elena

Enfin, toutes les bonnes choses ont une fin. Dimanche matin, nous reprenons la route à 8 heures. La veille, nous avons passés la soirée avec Elena, Nino et Monica. Nous nous sommes fais nos au-revoir, en prenant rendez-vous pour l’année prochaine. Nos amis Italiens sont bien décidés à venir en France, et nous avons la volonté de leur rendre le même accueil que nous avons reçu.
Retour en France à 14 heures. Arrivée sur Dijon à 18 heures. Nous buvons un dernier coup ensemble à la maison, puis nos amis Chablisiens reprennent la route pour rentrer chez eux.

Quelle semaine exaltante ! Quelle semaine enrichissante nous avons passés ! Nous avons pleins de projets grâce à cet échange, et surtout, celui de faire venir nos homologues italiens chez nous pour leur montrer les grandes classiques françaises…

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"Béatrice"

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samedi 3 août 2013

Creux Bleu - Villecomte (21)

Présents : Participants : Pascal LEVOYET, François PORNET, Guillaume DRESCHER, Jean-François DECORSE, Cosimo TORRE, Laurent GARNIER, Alain VERGER, et les compagnes de tous ceux qui en ont et qui on bien voulu venir se rafraichir avec nous."

Compte-rendu :
La journée s’est déroulée sous le signe de la première lame de plafond à l’entrée qui bloque quelque peu le passage.
Récalcitrante, elle bouge un peu mais la tendresse de la roche nous pose bien des soucis.

Malgré tous nos efforts elle ne cède pas.  Il faudra certainement revenir avec d’autres moyens comme un tire-fort et un pied de biche.

Pendant ce temps, la deuxième équipe fait comme à son habitude en remplissant des sacs de galets pour les remonter à la surface et  les vider dans le lit du ruisseau.

Pour les plongeurs novices, c’est un excellent exercice de maîtrise de soi car travailler sous l’eau n’est pas de toute facilité.

Jean-François en profitera, lors de sa dernière plongée du jour, pour passer les différentes étroitures de la cavité et aller voir la trémie le lieu de nos prochains travaux.
Laurent


samedi 13 juillet 2013

Creux Bleu - Villecomte (21)

Présents : Présents : François PORNET, Pascal LEVOYET, Franck BELPERRON "

Compte-rendu : Pour donner une idée de l'accès à la salle du creux bleu je vais simplement vous informer que nôtre ami Franck est passé j espère qu’ il ne m en voudra pas de l utiliser comme référence (l

Et en plus avec les bouteilles sur le dos
 Hé, les deux comiques ce n’est pas de ma faute, si mère nature a décidé que je serais généreux…………………………élevé au grain bio…MDR
Je pense pour que cela soit plus facile, il faudrait continuer à faire les sangliers (creuser encore un peu l’entrée) je serais plus à l’aise, même si c’est pas trop attirant une fois arrivé dans la cavité.
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François et Franck

" + de photos "

samedi 6 juillet 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : Présents : Jérôme et Loïc (Spéléo-Club de Chablis), retrouvent Mathieu (Rhinolophes) devant la mairie de Plombières les Dijon vers 8h00.


Compte-rendu : Nous partons ensuite à la ferme où nous retrouvons d’autres spéléos de Côte d’Or avant de nous rendre à l’entrée de la Porte des Etoiles, située dans un pré en contrebas de l’exploitation.

Le temps de nous équiper, nous entrons dans la cavité à 9h15, les 40 premiers mètres ont été complètement désobstrués en taillant dans la masse, sur une section de environ 1,5 m x 1,5 m, un travail de titan qui a pris 10 ans au collectif Dijonnais, ensuite nous arrivons dans la partie naturelle, que Mathieu équipe (dernier puits).

L’objectif de la journée est d’aller déposer 2 rations alimentaires après la Salle de la Cascade et avant la Galerie des Prédateurs, puis d’aller remplacer un anneau alu par un modèle en inox sur une escalade artificielle également dans cette zone.
Après un crapahut intense dans les grandes (et moins grandes) galeries du Neuvon, ces objectifs sont remplis  vers 15h30.

 Au cours de notre progression, nous passons à des endroits remarquables : galerie de l’As de Pique, présence de fossiles au plafond, enclume, superbe rivière avec des gours, …
Nous ressortons de la cavité vers 19h30, après plus de 10h00 d’exploration, comme estimé initialement par Mathieu, et la journée se termine par un barbecue sur place.
Une très belle cavité avec un potentiel d’explo important et en tous cas une super sortie. Merci à Mathieu.

Voir aussi article du SC Chablis
: http://scchablis.com/Site/Club/Articles/article.html "

"Loïc"

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jeudi 27 juin 2013

Gouffre des Ordons - Montrond le Château (25)

Présents :Noëmie et Myriam CLAUDON , Jean François DECORSE

Au départ, un trajet légèrement anxieux en vue de l’inconnu qui nous attendait. Nous sommes arrivés sur le site aux alentours de 19h00. Une fois arrivés sur le site les quelques consignes de sécurité ont été transmises. Une mise en condition attentive et rigoureuse a permis une bonne préparation Le petit groupe a pris le temps de s’équiper, et d’appréhender tout ce matériel nouveau.
Ensuite, nous avons pris la direction de l’entrée. Pendant que J-F installait le matériel, nous avons grignoté un morceau.
C’est parti pour une descente minutieuse et un peu déstabilisante lorsque plus aucune paroi n’est là pour vous aider…ça tremble ,être rattachée à un simple bout de corde n’est pas très rassurant. Les parois ont alors un côté apaisant et rassurant, elles font se sentir moins seule .Peu après, l’équipe est arrivée en bas et en entier. (20h)




L’exploration a donc pu commencer. Des formes prennent alors vie sous nos yeux à l’image d’un jeu que l’on peut faire avec les nuages. Nous avons pu observer le chef d’œuvre de la nature. Nous nous sommes arrêtées pour observer entre autre les draperies, les perles et les diploures (si rares dans notre région dit il). Lorsque l’équipage est arrivé au bout, une petite collation a été prise à la lueur d’une bougie.
Le retour a pris beaucoup moins de temps malgré les quelques photos.
Pour moi, la remontée s’est faite plus facilement car elle demande un minimum de concentration De ce fait, les actions à faire apportent un plus physique et distrayant.



Pour ma sœur, la remontée fut quelque peu sportive et épuisante. Les cinquante derniers centimètres furent les plus durs car les forces en ma possession diminuaient bien vite et je ne trouvais plus de prises. Tout de même, un petit soulagement de ne plus être coincée et de pouvoir respirer l’air pur.
La remontée à la surface, s’est dans l’ensemble bien passée. Nous sommes revenus à la voiture vers 0h45. L’équipement a été rangé soigneusement et le chemin du retour commencé.



Ce fut une expérience unique. Les découvertes ont été nombreuses et enrichissantes.
Je garderais un très bon souvenir et pense réitérer l’expérience à une prochaine occasion malgré l’effort physique fourni et les courbatures qui ont suivi.


Noémie

samedi 22 juin 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Laurent Garnier, Guillaume Drescher, Cosimo Torre, Jean-François et Benoit Balacey"

Compte-rendu :
"RDV à 08 h 30 à la cabane de chasse. Cosimo, Benoit et Jef les premiers à 07h50. Bonjour à la propriétaire de la ferme. Arrivée de tous et préparation des 5 sacs.
Descente à 09h20. La galerie d’accès jusqu’à la confluence est toujours aussi boueuse, le ressaut de l’échelle est à améliorer car bien pénible. Nous équipons en corde le ressaut à la confluence (à perfectionner, ajouter un amarrage sur concrétions avec sangle ou dyneema) et élargissons un peu les étroitures précédentes (à continuer).

Préparatifs de Laurent et Cosimo à la confluence puis au siphon du Lagon. Photos et vidéos. Départ de la plongée à 12 h 35.

Pendant la plongée, Guillaume, Benoit et Jef vont voir le siphon jaune (25 minutes pour 400 m sans charge allé, ça promet avec sac). Aucun courant d’air n’est noté. Retour au siphon du lagon. Repas, photos.

Cosimo et Laurent arrivent à 14 h 30, pile à l’heure convenue, à peine eu le temps d’avoir froid. Ils ont fait 100 m de première en plus des 100 m qu’avait fait Laurent avant et ont levé la topographie. Arrêt sur cheminé de 10m avec trémie suspendue et voute mouillante.

Les 4 bouteilles de plongée 2 de 4 litres et 2 de 2 litres, encore bien remplies, sont laissées à la confluence. Sortie de tout le reste du matos de plongée. Sortie de la PDE à 18 h 40, TPST 9 h 20.

A la cabane, nous retrouvons Jean-Louis, la propriétaire de la ferme et son mari. Ils nous offrent à boire et nous discutons un moment avant de repartir vers nos foyers. Encore une journée mémorable à la PDE !




Arrivés a confluence nous ne perdons pas de temps et nous nous changeons rapidement car nos porteurs sont en partis mouillés c’es l’endroit le plus adapté à cet exercice.
Nous partons ensuite en direction du siphonchatgés du reste du matériel et des 2 bouteilles de 2 litres de Cosimo. La petite voute mouillante nous rafraichie un peut au dessus de la taille.
Devant le verrou liquide, nous accouplons nos bis avec les 4 litres qui sont là depuis presque 4 mois.
Parés ! L’exercice n’est qu’une formalité !
A peine le temps de se mouiller, sans avoir besoin de passer les oreilles et 10 bars plus tard nous émergeons.

Sur la rive, nous prenons rapidement nos marques pour la topographie, la vidéo et les photos.
Les visées ont une moyenne de 10 mètre dans cette galerie constante qui fait environ 2.5 X 2.5m de section.
Nous voilà donc à l’endroit ou je m’étais arrêté la fois précédente. Une diaclase d’environ 4 mètres de haut par 0.5m de large fait suite, parsemé de talus de glaise sur plus de 25 mètres de long plein laisse filtrer un mince filet d’eau. Peut engageante, nous ne nous ne la pénétrerons pas.
Quelques mètres en aval, nous avons laissé divers passages tantôt aquatique, étroits, ou supérieur.
Nous passons le passage supérieur et retombons immédiatement dans la rivière comme supposé il y a 4 mois. Bizarrement elle file directement dans le sens opposé. Plein sud.
La galerie continue dans les mêmes proportions avec un peut moins d’agile, un peut plus aquatique avec des bassins parfois profonds.(Enfin pour moi) !!!!!.
C’est superbement découper, érodé sans concrétions. Ce tube ne change pas de cap jusqu'à la cheminée qui termine notre parcours du jour.
L’endroit est particulièrement fracturé , sans blocs ni cailloutis au sol . C’est propre de chez propre !
La cheminée, très corrodée s’évase suivant les fractures. Son sommet est bouché par un congloméra de gros blocs et petits caillou propres celés par une sorte d’argile rouge.

En regardant bien au sol, on découvre dans un recoin une petite voute mouillante que nous ne passerons pas par manque de temps et de cagoule.
A croupetons, le casque à la main je m’enfile le plus loin possible dans ce magnifique tube et visionne son changement de profile pour devenir un peut moins large mais profitant d’une fissure verticale pour prendre rapidement de la hauteur derrière le passage liquide ou seulement le nez doit dépasser à l’air libre.

C’est l’heure. Nous faisons demi-tour les quelques centaines de mètres sont vite parcourues et émergeons dans l’aval ou nos porteur ne nous attendent pas encore.
Rapidement rejoints, le matériel est enquité pour un rapide retour à la surface avec 6 Kits pour 5 porteurs.
Après avoir dit que nous laisserions la suite aux générations futures, la soif de connaissance et d’aventure résistera-t-elle bien longtemps ?"

"JFB, Laurent"

dimanche 26 mai 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : Présents: Jean-Louis MERELLE, Sébastien COUETTE
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Compte-rendu : Nous partons tous les deux vers 14h de la PDE pour aller voir les os d’ours. Je suis déjà descendu jusqu’à la salle Thomaths mais pas plus loin. Or, c’est bien plus loin que les difficultés arrivent. Jean-Louis, très patient, prend le temps de bien tout décomposer devant moi, je descends les fractios, le rappel guide et me voilà sur le talus. Je dis cela comme si ça avait été facile, pas du tout, j’étais très concentré et un peu stressé, je crois que j’ai déjà laissé des forces dans la descente.

En bas, nous laissons l’équipement au bivouac et partons dans la galerie principale. Quelle émerveillement, tout ce qui m’entoure est magnifique, je suis saisi par tant de beauté. Jean-Louis me montre mes premières griffades, puis j’en vois partout comme par magie. Cette galerie est absolument magnifique et je la découvre avec enchantement. Nous quittons la galerie principale et allons voir les ossements. Nous continuons la fouille et remplissons 3 bidons de matériel osseux.

 Puis Jean Louis m’emmène jusqu’à la salle de La Pérouse.  Le contraste avec ce que j’ai vu avant est saisissant et toutes ces concrétions sont absolument magnifiques. Nous revenons au bivouac et nous préparons pour la remontée. Et quelle remontée. J’avoue avoir eu du mal pour arriver jusqu’à la salle Thomaths. Encore une fois Jean-Louis est très patient avec moi. Je commets quelques erreurs, j’apprends. Il faudra quand même que je travaille un peu le physique pour être plus à l’aise. Nous ressortons vers 21h. Je suis épuisé mais quelle sortie incroyable. Après un jour de repos, et quelques courbatures je n’ai qu’une envie, y retourner. "

"Sébastien"

samedi 25 mai 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Présents :CosimoTORRE et Laurent GARNIER "

Compte-rendu : Nous avons décidé d’aller poser du matériel de plongée dans l’aval de l’Oasis pour nos prochaines explos. Le niveau de l’eau est revenu à sa normale mais on voit bien de nombreuses traces de crue car les traces de nos précédents passages sont en partie recouvertes d’un mince limon marquant aussi le siphonage de certaines zones. Nous laisserons le matériel au premier croisement.
 Comme la sortie s’avère particulièrement courte, à la sortie de l’Oasis, nous décidons d’aller voir le siphon amont de l’Oasis. La balade est rapide. Sur place, comme le matériel de désobstruction est resté et que le siphon est à un niveau haut, nous nous mettons à la tâche. Une bonne heure plus tard, l’eau coule librement avec près de 20 cm d’air pour passer. Il reste simplement un seuil à faire sauter pour rendre plus confortable le passage. L’envie est grande de passer derrière ce verrou liquide pour aller explorer le km qu’il y a derrière. L’équipe première qui a commencé la tranchée n’étant pas présente, nous décidons d’aller traîner nos guêtres ailleurs.
Les cheminées à escalader derrière nous révélerons plus tard leurs secrets. Peut être une troisième entrée sur le réseau du Neuvon.
Pour faire avancer les connaissances du réseau, nous continuons notre chemin ver l’amont de l’Enclume pour aller jeter notre dévolu sur le siphon de l’Avalanche. La pioche en main, derrière les étroitures les pieds dans l’eau, nous constatons que le courant est encore assez haut. Après une brève mais intense concertation, nous débutons notre travail d’abaissement du niveau car à cet endroit nous pouvons creuser sur environ un mètre de profondeur.
 Malgré les gros blocs de marne qui nous donnent du fil à retordre, le niveau descend de plus de trente centimètres.
Avant que nos forces nous abandonnent, nous lâchons avec regret ce travail bien plaisant facilité par la puissance du courant.
 De retour dans la galerie de l’Enclume, toujours vers l’amont, entre l’Avalanche et les Sabliers, nous constatons que l’eau a monté de plus de 3 mètres noyant complètement la galerie d’accès par le siphon du NEUVON. Au Sablier, le but de notre périple, nous déposons quelques victuailles et changeons quelque peu la place du matériel de survie pour le positionner dans un endroit un peu plus plat.
Notre retour se fera rapidement du fait de notre délestage à l’aller. "

"laurent"

jeudi 23 mai 2013

Peuptu du Bois des Charmes



Présents : Rémy PATAILLE ,Dominique GIRODET

Cet après midi je suis allé avec Dominique installer la porte au Peuptu du bois des Charmes.

Deux possibilités: soit en se servant du baraudage intérieur comme échelle pour escalader la porte, qui par la suite sera verrouillée par un cadenas a chiffres, ou en l'ouvrant.

J'en ai profité pour purger la descente jusqu'à l'arbre. 

Un bloc de plusieurs dizaines de kilos s'est détaché en mettant le pied dessus.

J'ai tiré des plans pour installer le treuil, je pense le fixer dans le style de la PDE par deux broches à un châssis spité à la roche en place à gauche de la porte avec un renvoi par poulie fixé a l'arbre qui  sert de fractionnement.


Rémy.