samedi 19 octobre 2013

Combe aux Prêtres - Francheville (21)

Présents : SSDB / RHINO / SCD / CHANTALISTES / SCC / SCP / CAF… et j’en passe.
Invités : Eric DAVID, conseiller technique national / Le Bien Public / La civière plongée nationale

Compte-rendu : Ce samedi matin, notre conseiller technique nous a donné rendez-vous à la Combe aux Prêtres à 7 heures 30. Quand nous arrivons sur place avec Thomas, il y a déjà des représentants que nous connaissons : David LUCZAK, Eric CHAUX… Nous passons au PC signaler notre arrivée, puis nous allons prendre un café tous les quatre. Un café et un croissant.
Les arrivées se poursuivent jusqu’à environ 8 heures 30. Vers 9 heures, il semble que tous les participants soient arrivés. Jean-Marc CHAPUT, conseiller technique du SSF 21 nous explique le scénario envisagé. Mais il a dû être revu car l’eau de la rivière est montée.

Nous sommes en présence d’un spéléo blessé (Philippe CLEMENT, CAF) à la vire. Nous ne savons pas encore ce qu’il a. L’équipe ASV se met en place, menée par José SANCHEZ (CHANTALISTES). Dans l’équipe, sont présentes que des femmes : Sarah, Aurélie et Muriel. Il est 10 heures, la victime et l’ASV sont partis. L’équipe TPS se met en place, avec à son bord Loic (SC CHABLIS), Alain (RHINO) et Marie (CAF ?). Ensuite, une nouvelle équipe se met en place, pour aller ré-équiper les cordes de progressions en fixe. Puis intervient l’équipe EVAC, menée par Thomas (RHINO), avec David (SSDB), Eric (SC POMMARD), Béatrice (RHINO), et en conseiller Patrick SOLOGNY.
Alain GUILLON (CT 89) est surpris de constater que l’équipe EVAC c’est auto-constituée, mais il s’en amuse. Il est 11 heures, nous partons pour équiper les petits puits pour la sortie de la civière. En effet, après le secours du mois de juin, et les discussions avec les pompiers, Thomas souhaite mettre en place la technique des pompiers. Cette idée est adoptée par l’équipe EVAC. Une fois les puits équipés pour l’évacuation de la civière, nous ressortons pour aller nous restaurer. Il est 13 heures. Le Bien Public arrive à ce moment là pour faire paraître un article sur le secours spéléo.
Nous nous restaurons au soleil puis nous nous préparons à attaquer notre deuxième mission : aller chercher la victime à la vire, la ramener sur la pierre plate avant la chatière faire un changement de civière pour utiliser la civière plongée puis refaire un changement pour remettre la victime dans la civière classique, puis la faire remontée et l’évacuation. Il est 15 heures, nous partons. Enfin, là, quelques couacs, les plongeurs ont 16 kits à faire descendre, donc l’équipe EVAC est priée de les aider. Thomas et moi prenons la civière et sur 9 équipiers, nous partons à deux. Nous arrivons assez rapidement vers la victime, mais le reste de l’équipe met plus de temps. Pour cause, c’est un peu embrouillé au niveau de la plongée, ça cafouille et du coup, tout se met en pause. On commence à avoir froid, à perdre patience. Enfin l’équipe EVAC commence à arriver par deux ou quatre. Le feu vert est donné, nous évacuons la victime jusqu’au point du changement de civière. Puis nous remontons le temps que leur exercice se fasse. Il est 17 heures, nous sommes de nouveau sur le parking de la Combe. Nous attendons que le PC nous donne le go pour la dernière partie de l’exercice. A 19 heures 45, le go et lancé. Il faudra 45 min depuis le bas de la rivière pour sortir la civière. 45 minutes contre deux heures voir plus pour le secours réel de juin.
A 22 heures 30 tout le monde est sorti, les kits et les spéléos engagés. L’équipe ASV aura passé la journée sous terre. L’exercice plongée se sera bien passé, malgré les couacs de départ (6 plongeurs engagés, et seul 3 auront plongés). Ils auront du lutter dans l’eau contre le courant mais tout se sera bien passé. Enfin, tous les conseillers techniques féliciteront l’ensemble des spéléos présents et engagés pour leur efficacité. Certes l’exercice n’a pas été parfait, mais il s’est globalement bien passé.  




Laurent

samedi 12 octobre 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : Samuel BONNIN (S.C. Châblis); Thomas BINSSE (Rhino); Béatrice BOULANGER (Rhino).

Après notre semaine dans les Dolomites, nous avons conclu avec Sam de l’inviter dans notre «Puit Bouilland», le Neuvon. Et oui, cela faisait déjà un an que Sam rêvait d’y mettre les pieds, et nous avons réalisé ce rêve… Nous nous sommes donné RDV à 14 heures à Plombières car Sam devait aider à nettoyer une cavité avec le club de Châblis le matin. Arrivés à la ferme, nous saluons Anne-Marie et Gérard, nous nous changeons et en avant ! Sam est surpris par l’ouverture de la porte, l’idée est ingénieuse. Il est 15 heures. Nous sommes sous terre. Le programme, aller jusqu’à la salle de la Cascade, et plus si on se sent d’attaque. Nous dévalons les puits sans problème, nous atteignons le bivouac et à 15 heures 30 nous commençons notre randonnée. Cette première partie de la grotte est toujours difficile. Au moindre effort on a du mal à reprendre notre souffle. Un léger mal de tête s’invite dans la randonnée. A 17 heures nous sommes à la salle du Putsch. Nous décidons de goûter et de nous faire un petit café. A 17 heures 40, nous reprenons la route, direction la Cascade. Sam est estomaqué. Il en avait entendu parler, de ce réseau du Neuvon, mais il ne s’imaginait pas ce qui l’attendait. L’immensité des salles, des galeries… Nous prenons notre temps pour atteindre la Cascade, nous essayons de faire de belles photos… La galerie blanche habituellement immergée est totalement asséchée. Et Tom en est le premier surpris. Nous arrivons à la Cascade sur les coups des 19 heures. Sam ayant perçé sa boite de sardine au citron, il mange un bout, Thomas partage sa sardine… Ensuite, on se donne encore une heure avant de faire demi tour. Du coup, nous escaladons la Cascade et décidons d’aller au bivouac de Mathieu et Simon, voir l’escalade qu’ils ont faite. Nous marchons dans une galerie super jolie avant de ramper dans un endroit où on pourrait croire ne pas passer puis débouchant sur une autre petite galerie avant d’atteindre le bivouac. La galerie est pleine de concrétions, Thomas escalade une pente, d’après les indications de Mathieu pour aller trouver la cheminée. Mais il revient bredouille, il n’a pas vu le trou au sol dans lequel les garçons sont passés pour effectuer l’escalade de la cheminée. On progresse encore un peu, puis nous décidons de rebrousser chemin. Nous avons mis une heure pour atteindre le bivouac depuis la cascade, nous mettons une demie- heure pour retourner à la Cascade. Ensuite, nous avons le choix. Soit nous mangeons au Putsch, soit nous mangeons au vestiaire. Nous votons pour manger au vestiaire. Il est 21 heures 45 quand nous arrivons enfin au vestiaire! La fatigue se fait ressentir, et il est temps de se restaurer. Nous mangeons, buvons, restons à nous reposer une bonne demie heure. Enfin, vers 22 heures 15 nous reprenons notre route. Des vestiaires, il nous faut une heure pour atteindre le bivouac. Enfin, je prends la tête de la troupe pour la remontée, puis vient Sam, puis Tom. Nous ressortons de la PDE à minuit. Cela fait du bien d’être dehors et de respirer l’air! Il pluviote, et l’air n’est pas chaud. On se dépêche d’atteindre les voitures et de se changer. Puis direction la maison ou Sam passera la nuit avant de repartir dimanche en fin de matinée. La journée c’est super bien passé, nous sommes tous satisfaits de cette journée. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas fait d’aussi grosse journée (TPST 9 heures). Sam est repartit heureux, je pense même qu’il sera bien content de revenir faire un tour sous terre et plus loin encore dans la PDE. Béatrice

samedi 5 octobre 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents :
Cosimo TORRE, Jean-François BALACEY

Compte-rendu :
Entrée 09h30. Début de la rivière à 10h25. A 11h10, au carrefour avec la rivière amont, nous enfilons les pantalons néoprène et laissons Bury et l’essentiel de notre nourriture. A 12h15, nous sommes au carrefour avant le siphon jaune et enfilons les vestes néoprène. Cosimo casse au marteau la roche qui gêne le passage et un passage étroit est alors possible. En enlevant le casque, on passe la tête de justesse, dans le bon sens, entre les parois. C’est délicat car on a pas pied et il faut être en opposition, le casque à la main.
Le passage n’est pas très long, à peine 2 mètres, avant une petite dizaine de mètres et déboucher dans la galerie aval.

Nous parcourons la galerie où alternent des zones concrétionnées et des bassins, de façon assez similaire à la rivière avant le siphon jaune. Un effondrement de la galerie principale arrête la progression. Cosimo monte au plafond voir un départ, laminoir bas à élargir, peu engageant. Mais la suite évidente est au sol, un boyau propre dans la roche d’une quarantaine de mètres, qu’il parcourt jusqu’à retrouver la rivière.
Nous l’empruntons jusqu’à un vaste volume, long de 15 m, large de 3, haut de 10 m environ (voir topo), d’où la rivière arrive par une cascatelle de 20 cm; le débit estimé est de 0,5 à 1 litre par minute.

La suite se fait par une galerie de taille plus réduite, bien enduite d’argile, qui bute 20 m après sur une cheminée. Au sol, une fracture avec eau, siphon impénétrable. Au plafond, Cosimo atteint la suite, puits avec siphon plus large puis salle avec trémie remontante, sans suite évidente. Mais là se perd le courant d’air qui va vers le fond, courant d’air bien sensible dans toute la galerie.
Nous débutons la topo mais le laser mètre Disto nous lâche dans le boyau de jonction et nous devons arrêter. Estimation au pas de la galerie du boyau jusqu’au siphon jaune 220 m.

Retour jusqu’en surface, sortie à 18h55, TPST 09h30. Nous retrouvons Jean-Louis MERELLE, Anne-Marie FEURTEY et quelques chasseurs à la cabane de chasse où nous avons droit à un verre de Gamay blanc.

Le siphon jaune se passe en basses eaux sans plonger, en néoprène complète. Le passage pourrait être notablement amélioré en éliminant le bloc au plafond qui gêne le passage et impose de passer avec le casque à la main.

L’exploration est à poursuivre au terminus en plongée et dans la trémie ventilée. Une corde sera utile pour monter vers ces départs, l’accès étant glissant et délicat (ressaut de 3 m).

La topo est à réaliser entre le départ du siphon jaune et le milieu du boyau de jonction. C’est la partie la plus facile, la plus boueuse ayant déjà été faite.

En complément, voir le film et les photos, rares à cause de la buée dégagée par les vêtements trempés.

Jean-François