samedi 29 mars 2014

Source de la Douix - Châtillon sur Seine (21)


Participants : Jean-Marc CHAPUT, Pascal LEVOYET.

Jean Marc et moi,nous étions donné rendez vous à la Douix de Châtillon sur Seine pour une plongée tranquille: pas d effort que du plaisir. Rendez vous chez lui de bon matin et après un café et des croissants frais nous partons en direction de la résurgence.
Arrivés sur place nous rencontrons une équipe venue de Paris composée d une dizaine de personnes dont quelques novices .N’étant que deux à plonger, nous nous équipons rapidement et profitons de leur mise en route plus lente pour entamer notre plongée.
Jean Marc passe en premier et nous descendons jusqu’au venturi ou le courant est encore conséquent: mon bi 10 litres et mon relais 4 litres me gênent un peu pour passer et Jean Marc m aide à m’extraire de ce passage. Nous continuons tranquillement en évitant de trop brasser afin de laisser une bonne visibilité; passage de l’œil de bœuf plus facilement que le venturi .Dans ces passages étroits, je décroche ma bouteille relais pour la faire passer devant moi et réduire ainsi mon épaisseur, si, si c’est possible. Le courant est bien présent et le palmage jusqu’a la trémie se fait à contre courant: les heures de palmage à la piscine ne sont pas inutiles: si, si.
Arrivés à la trémie, Jean-Marc me montre le travail effectué: chapeau. Nous repartons tranquillement vers la sortie ou les deux passages étroits se passent sans difficulté majeure. Jean Marc profite de ma présence pour nettoyer la base de la salle des vaguelettes d’un tuyau ayant servi aux travaux.
Nous entamons la remontée avec arrêt de 3mn à 3 mètres pour un palier de sécurité, notre plongée étant située dans la courbe de sécurité et ne nécessitant pas de paliers supplémentaires, nous ressortons alors que le groupe s apprête à descendre. Après avoir échangé nos impressions avec les parisiens nous nous quittons sur le parking de la source. Profondeur: 18m temps : 35mn paliers : 3mn à 3m.

Pascal



Creux Bleu - Villecomte (21)


Présents: Pascal LEVOYET et Laurent GARNIER.

Essais de nouveaux matériels de portage et levage.
Nous voilà de retour avec le nouveau matériel que j’ai réussi à construire et rénover durant cette semaine bien chargée.
Tout d’abord, les kits parachutes qui ont été rendu étanches grâce à du double face et des sacs poubelles.
Retourner le kit sur un tuyau PVC d’un diamètre correspondant, enduire l’intégralité de son intérieur avec du double face. Poser délicatement un sac poubelle dessus, découper le superflu, et enfin enrouler de l’adhésif sur toute sa surface.
Le plus dur est désormais de le remettre dans sa position d’utilisation.
Les kits de portages seront attachés avec des mousquetons dans différentes configurations afin de raccourcir au maximum la hauteur de l’ensemble.
Le demi-fût est prêt car j’ai reçu les nouveaux parachutes au dernier moment.
C’est l’heure des essais.
Nous commençons par le demi-fût, c’est un peu laborieux pour les équilibrages mais après quelques essais, ca marche à merveille. Malheureusement au bout de 4 voyages réussis, environ 400 litres de gravier soit environ 600 Kgs, les bouteilles de 4 litres sont vides.
L’ensemble flottant à la surface, nous pouvons naviguer à faible profondeur et ainsi vider notre chargement le plus loin possible. La trappe inférieure permet de vider l’ensemble sans effort.
Riche de notre succès mais pas encore rassasiés, nous essayons la nouvelle configuration des kits.
Là aussi l’équilibrage est vite réalisé le sac de charge bien rempli et fermé est positionné à l’horizontale sous le sac parachute à la surface il suffit de déverrouiller le cordon et il se vide sans effort.

Laurent

vendredi 28 mars 2014

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)



Participants: Sébastien COUETTE, Christophe DURLET.

Nous avons comme objectifs pour cette sortie d’avancer les fouilles de sauvegarde des restes d’ours des cavernes et de prendre les mesures de l’entrée de la cavité abritant ces restes dans le but de la sécuriser.

Christophe et moi descendons avec le nouveau cheminement mis en place lors des actions de brochage. Christophe était déjà descendu avec cette nouvelle configuration, moi non. Ce n’est pas broché jusqu’en bas pour le moment. La descente se fait assez bien, mais la déviation permettant d’éviter le chaos est difficile à manœuvrer. En bas, nous passons un peu de temps à regarder les griffades et nous apercevons de la présence d’un niveau bien marqué le long des parois de la grande galerie. Ce niveau est observable tout le long et semble indiquer un ancien niveau d’eau. Nous avons l’impression que les griffades sont sous ce niveau, ce qui indiquerait la mise en eau de la galerie après l’occupation par les ours. En fait nous verrons, au retour que certaines griffades sont observables sur ce niveau. Il est probable que la mise en eau se soit faite à plusieurs moments, avant, pendant et/ou après l’occupation des ours.
Nous allons à la fouille, Christophe avance sous le surplomb et je m’attaque à la petite fissure juste à droite du plan de fouille. Elle n’avait pas été vidée. Nous sortons beaucoup de débris, peu d’os bien préservés. Dans cette fissure par exemple, je découvre ce qui pourrait être un crâne, mais qui est extrêmement fragile et se brise au moindre contact. En fait c’est un amoncèlement de plusieurs os. Je vide la fissure pour revenir pratiquement au niveau de la banquette (environ – 40 cm). Christophe s’attaque à la banquette, le faciès est un peu différent, avec un sédiment plus compact, faisant plus de blocs et difficile à fouiller. Il est possible que cela soit en rapport avec la granulométrie et l’hydrodynamisme lors des dépôts. Je passe par la «chatière» et vais voir plus loin que la fouille. Il n’y a pas beaucoup de place, il faut vraiment que j’entame un régime. Cela mériterait que l’on s’y intéresse aussi, ça a l’air riche, mais pas pour le moment et l’accès est plus complexe. Nous remplissons presque 4 bidons. Nous prenons les mesures de l’entrée pour la sécurisation et nous remontons.
Je trouve la remontée plus difficile qu’avant, et surtout, la longue diagonale le long du rappel guidé, puis la verticale jusqu’au regard de Binj’ font que l’attente pour les suivants est longue.
Nous sortons vers 18h, la sortie est réussie.

Sébastien

mardi 18 mars 2014

Creux bleu - Villecomte (21)


 Présents: Pascal LEVOYET et Laurent GARNIER

Objectif : vérifier le matériel de levage et trouver des solutions moins contraignantes pour le ramassage des graviers.
Sur place à 15 h, je commence à poser en place mon matériel au bord de la vasque. Pendant ce temps une mamie s’installe confortablement sur son déambulateur.
Commence alors un échange sur la source, son village, les chauves-souris sous le toit de sa maison, sans oublier de me questionner avidement sur ce que nous faisons au fond de l’eau. A peine le dos tourné pour me préparer, que la vieille dame est remplacée par deux gendarmes de Valduc. Et c’est reparti pour une séance de question réponse bien sympathique.
Après ces échanges, je peux enfin me mettre à l’eau Il est 16 h passé.
Chargé de deux gros sherpas remplis de kits à charger de graviers et les parachutes qui vont avec.
Malgré le poids de la bouteille de 8 litres le matériel a du mal à descendre.
Il y a bien moins de courant que la dernière fois mais l’accès à la suite du réseau est encore bien étroite. Peu importe, bien calé au fond, je commence à remplir les sacs puis les kits.
J’avais vu un peu large 16 Kits plus 4 sacs à gravats pour 6 parachutes. Il se passe plus d’une heure avant que je puisse gonfler le premier parachute. C’est à ce moment que Pascal décide de me rejoindre. La tâche est ardue car notre matériel n’est pas bien adapté et doit donc subir encore d’autres aménagements. Bien sûr le travail avance, mais sous l’eau tout devient problématique.
-        Le remplissage des kits est toujours compliqué avec le courant.
-        - Le déversement des galets dans la rivière reste une corvée car la hauteur de l’ensemble sac plus parachute est supérieur a la profondeur du bief.
En conclusion: il faut simplifier notre travail.
Suite à cette expérience harassante, je décide de revoir l’étanchéité des kits parachutes, de reprendre leur fixation aux kits de portage. Ensuite je m’attèle à la conception d’un nouvel engin de transport gros volume.
Dans un demi fût de 200 litres en plastique coupé dans le sens de la hauteur, avec une tape de vidange, une bouteille de 4 litres et un parachute de 50kgs de chaque côté, le tout bien centré pour que le fût soit calé et équilibré.
Par deux robinets on peu gonfler les parachutes indépendamment et les deux poignées permettent d’affiner l’équilibrage.
Après ces quelques divagations, nous revoilà de nouveau à remonter quelques sacs.
Pascal fait des allers et venus pendant que je le relaie à la surface pour vider les kits.
Il est 18h30 lorsque nous sortons de l’eau pleins d’idées nouvelles.

Laurent