dimanche 18 décembre 2011

Scialet ROBIN - Vercors

Présents : 
"Mathieu CLAERBOUT, Thomas BINSSE, Matthieu BOSSU"


Compte-rendu :
" Pour cette dernière sortie de l’année Mat, Mamat et moi-même (tom) avons décidé d’allé faire un allez-retour express à la Balme pour finir l’année en beauté en faisant le Scialet Robin. Nous sommes partis de Dijon vendredi soir aux alentours de 19h30 pour arriver à la Balme sur le coup de 23h. A notre arrivée à la maison il ne faisait que 8 petits degrés…. Mamat, comme à son habitude, alluma rapidement le poêle pour chauffer la maison pendant que Mat et moi déchargions la voiture. Après un bon plat de pâtes englouti et la topo étudiée nous partons nous coucher pour être en forme le lendemain.

Comme toujours, Mat est debout le premier et vient nous réveiller en nous ouvrant les volets : à notre grande surprise, durant la nuit, 10cm de neige sont tombés.
Après un petit déjeuner bien copieux nous préparons les kits de cordes pour notre sortie de l’après-midi.

Comme nous ne sommes que tous les 3, nous équipons en technique légère et avec de la corde de 8mm qui a l’avantage d’être plus maniable et prend beaucoup moins de place dans les kits. Une fois la préparation des kits terminée, nous prenons la direction de chez Expé pour acheter du matériel permettant d’établir un bivouac ainsi que de nouveaux équipements d’initiation.

Il est 12h quand nous quittons le magasin. Nous prenons la route pour nous rendre, enfin, au Scialet Robin. La neige s’est remise à tomber et la route devient de plus en plus blanche au fur et à mesure que nous roulons.


Il est 12h15 quand nous arrivons sur le parking de la cavité. Nous mangeons un sachet de hachis parmentier lyofilisé et nous changeons, dans la foulée, pour prendre le chemin de la grotte.


Après une longue marche d’approche qui dura au moins 5 min, nous arrivons au porche d’entrée. Je commence par équiper les puits jusqu’au début du p140 (puits de 140m) et Mat s'occupera du reste.

L’objectif de la journée est d’allez voir les « soldats ». Je commence par équiper les p24 ; p15, p13 et p9. L’équipement de la cavité est propre et en bon état, ce qui permet d’équiper rapidement sans trop d’attente pour Mat et Mamat qui me suivent.


Le seul petit hic est que le début de la vire est un petit peu arrosé alors je ne m’attarde pas dessous pour éviter de prendre une douche. La première enfilade de puits sera équipée rapidement en un peut moins d’une heure. Une fois arrivé au dessus du p40 Mat prend la suite de l’équipement. Il y passera une petite heure le temps d’équiper le p40,
les deux vires d’accès du p100, ainsi que les 3 fractionnements pour le p100. Je descends au fur et à mesure que Mat équipe, suivi de Mamat.

Une fois tous ces puits descendus, le dernier obstacle est le pendule d’une bonne dizaine de mètres qu’il faut faire pour rejoindre la partie horizontale du réseau. Mat équipa ça d’une main de maître donc, ce ne fut qu’un détail a passer.
Nous voila arrivés dans la partie horizontale du réseau et le plus joli reste à venir….


Nous faisons à peine 100m de marche que nous tombons dans la salle blanche. Elle est remplie de concrétions (stalagmites, fistuleuses, draperies) aussi blanches les unes que les
autres.


Nous décidons de laisser nos baudriers à cet endroit pour pouvoir marcher librement et pour ne rien casser.


L’objectif de la journée étant d’aller voir les soldats de calcite, nous nous remettons en marche dans des galeries ou nous progressons la plupart du temps dos baissé pour finir sur un léger ramping.

Derrière celui-ci, la galerie s’agrandit légèrement pour laisser place, quelque virage plus loin, aux fameux soldats de calcite.
Après avoir mitraillé de photos ce magnifique endroit, nous continuons notre chemin sur lequel, à plusieurs endroits, d'impressionnantes concrétions blanches surgissent du sol. Nous voilà arrivés devant l’escalade des choux-fleurs. Comme nous avons enlevés nos baudriers il n'est pas possible de grimper, et vu l’heure il faut penser à faire demi-tour.

Sur le chemin du retour nous trouvons une petite salle où nous pouvons nous pauser ainsi que réchauffer nos pâtes bolognaises lyofilisées. Après avoir avalé ce bon repas et récupéré quelques calories nous prenons la direction de la sortie afin de remonter les puits.

Mamat se propose de tout déséquiper pour se refaire la main en manipulant de la corde. Mat part en tête et enchaine les quelques longueurs de cordes. Moi j’attends notre Mamat à chaque fractio et pallier.
Arrivé à 3 puits de la sortie, je rejoins Mat pas rassuré du tout car il craint la route et la voiture est complètement sous la neige. On voit déjà que la nuit tombe. Alors, pour le rassurer, on décide qu’il sorte pour voir l’état de la route. Moi je continue à rester avec Mamat qui ne veut pas que je déséquipe. Malgré mes nombreuses propositions il veut tout faire. Très bien.

30 min plus tard nous voila sortis et il n’y a guère plus neigé que le matin. Mat avait déneigé la voiture et l’avait fait chauffer. Mamat et moi nous changeons rapidement et direction la maison pour passer une soirée tranquille au « chaud » (il ne fait que 10 degrés à la maison). Nous avons passé 8h sous terre et ce fut une très belle sortie.

A refaire une prochaine fois en y emmenant le club.
Le programme du dimanche est grasse mat et nettoyage de corde.

En ce levant nous constatons que la neige est encore tombée : 35cm... Ca fait plaisir de voir cette première neige plutôt abondante. Cela n’entama en rien notre moral pour commencer une session de nettoyage des cordes et des kits.
En fin d’après midi, nous prenons tranquillement la route pour le retour à Dijon.

Nous sommes convaincus que cette grotte vaut tout ce déplacement pour un week-end !

A bientôt pour de nouvelles aventures grotollogiques… !!!!!!

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