Présents :
Initiateurs : Thomas BINSSE (Tom), Matthieu BOSSU (Mamat), Béatrice BOULANGER (Béa).
Initiés : Laurianne MURO (Loa), Jonathan NABICA (Jo).
Compte-rendu :
"Tout commence par « il était une fois… Deux amies qui ne s’étaient pas vues depuis fort longtemps… L’une habitait dans une contrée éloignée, nommée Lyon. L’autre dans une citée fortifiée, appelée Dijon… La première s’appelait Laurianne, la seconde Béatrice. Elles étaient amies depuis une époque bien lointaine…
Béatrice, voulant offrir une incroyable aventure à son amie, lui proposa de venir passer un week-end à Dijon pour faire une sortie spéléologique. D’abord réticente à cette nouvelle épopée extraordinaire, Béatrice finit par convaincre Laurianne du bien fondé de ce voyage. Et c’est ainsi que le voyage vers un monde parallèle débuta…
Arrivés avec leurs fidèles destriers le vendredi soir, damoiselle Loa et messire Jonathan furent conviés à un délicieux festin. Une agréable soirée de retrouvailles se dessina à l’horizon. Les quatre amis discutaillaient de leur prochaine aventure sous terrienne. La veillée s’acheva après moult parties de cartes et autres jeux de société, à une heure avancée de la nuit. Le lendemain, le chant du coq devait nous réveiller à 08 h 00.
Lorsque la volaille chanta, Sire Thomas était prêt. Damoiselle Loa et messire Jo ne savaient pas encore ce qui les attendait réellement au bout de ce voyage. Pressés de prendre des forces avec un copieux petit déjeuner, nos deux tourtereaux étaient impatients de s’élancer dans cette inoubliable aventure.
A 10 h 00, montés dans nos calèches respectives, nous arrivâmes à Asnières-lès-Dijon, où nous dûmes récupérer le fidèle comparse de Sire Thomas, j’ai nommé, Sire Mamat… En chemin, nous croisâmes le Sieur Robert, grand aventurier, découvreur et explorateur des mondes souterrains, qui souhaita bonne chance à nos amis. Sire Mamat était prêt, et nous attendait, comme toujours. Une fois les présentations et les courbettes faites à Milady, nous reprîmes la route avec nos calèches. Le chemin fut parcouru aussi rapidement que nos montures avançaient. Enfin, au détour d’un virage dans la forêt, nous débouchâmes sur le parking de la Combe aux Prêtres. Nous étions prêts. Nos amis allaient vivre un incroyable voyage dans un univers différent. Il était l’heure de nous préparer et d’enfiler nos combinaisons.
Une fois que tous les protagonistes de l’histoire furent parés, Messires Thomas et Mamat commencèrent à expliquer à Dame Loa et Sire Jo le fonctionnement du matériel spéléologique ainsi que quelques règles de sécurité. (cf. photos ci-après).
Comprendre le mécanisme du descendeur, en suivant le dessin inscrit sur le matériel ne fut pas aisé du premier coup. La spéléologie est tout un art…
Dame Loa & Sire Mamat.
Enfin, lorsque Messire Thomas sentit que nos amis furent prêts pour cette aventure, il enjamba la barrière et commença à équiper. Heureusement que nous étions de bonne heure sur place car nous voyons arriver une troupe de troubadours venus de la capitale pour la même chose que nous… Et ils sont fort nombreux… !
Reprenons donc notre histoire…
Messire Thomas est descendu. Suit ensuite notre ami Jo, puis moi, ensuite Loa et enfin Mamat, qui ferme notre équipe d’explorateurs. L’aventure a commencé. Je me situe sur les barreaux, Jonathan prêt de la petite lucarne avant le second puits. Loa descend. Je fais la réflexion à Jo que dans cinq minutes nous entendrons : « ha mais je ne passe pas là… ». Bingo ! A peine cinq minutes plus tard, notre Damoiselle faire entendre que c’est trop étroit et qu’elle ne passera pas…
L’attendant sur les barreaux, je lui explique comment passer (légèrement sur le côté) et je surveille ce qu’elle fait. De l’autre côté, j’entends Sire Thomas qui me charge de veiller sur ce que fait Messire Jo. Nous progressons à deux, Dame Loa sur mes talons, je passe la petite lucarne et je rejoins Messire Jo. Il attend sagement que Sire Tom lui donne le feu vert pour descendre. Nous avons décidé, pour aller plus vite autant à la descente qu’à la remontée, d’installer deux cordes et de descendre deux, deux, un. Enfin, le signal tant attendu est donné. Je regarde Messire Jo mettre son descendeur, faire une clé complète et enlever ses longes. Il peut rejoindre Monseigneur Thomas. Tout est prêt pour s’élancer à pleine vitesse dans cette incroyable aventure.
Messire Mamat nous a rattrapées, Dame Loa et moi. Je descends dès que j’entends le « libre » lancé par Sire Jo, et c’est Messire Mamat qui jette un œil sur ce que fait notre Damoiselle. Enfin, nos deux premiers chevaliers descendus, c’est à notre tour à toutes les deux de nous élancer. Je décroche la déviation installée par Messire Thomas pour que Dame Loa ne galère pas, et je la remets pour le suivant. Je continue la progression avec ma copine, un peu en dessous d’elle, je contre-assure sa descente. Dame Loa y va tranquillement, profitant de ces instants ou elle découvre quels trésors referme la terre. Le puits est superbe. Elle est surprise de ce qu’elle voit. (Une chauve-souris entre autre… ) Quelques minutes plus tard, nous avons rejoint nos chers et tendres. Premières impressions : c’est chouette, surprenant… Impressionnant… !
Nous entendons Sire Mamat qui demande à a ce que nous nous écartions du bas du puits pour qu’il puisse « atterrir » sans problème… Une vraie fusée arrive un instant après.
Tous les cinq au bas du puits, nous laissons le kit inutile et nous élançons vers la rivière. Après avoir dévalé les blocs, en faisant attention à ne pas trop nous salir (après tout, nous sommes des princesses…) nous atteignons la rivière. Là, nous faisons notre première pause photo avant de reprendre notre chemin, direction le laminoir, ou la chatière… Sire Mamat, notre chevalier servant, passe en tête pour pouvoir prendre des photos de chaque aventurier dans le passage étroit. Oui, à ce moment là, il faut se mettre à quatre pattes (pour les plus petits) avant de finir malgré tout couché, pour ramper. Avant de m’élancer à la suite de l’Eclaireur, je remonte mes manches afin de ne mouiller que ma peau et pas mes vêtements. Tant pis pour les bleus sur les coudes. J’avais tu ce passage à nos amis, de crainte qu’ils refusent de venir vivre cette aventure…
Mais non… ! Ils ont trouvé ça plutôt marrant (on peut juger leurs mines réjouies sur les photos…) Ou alors, ils m’ont bien maudite, mais sans rien dire…
Enfin, après ce passage « difficile », nous arrivons dans les grandes galeries. La véritable balade commence, entrecoupée de pause photos et pauses savoir et découverte… Oui, Messeigneurs des cavernes, Thomas & Mamat expliquent avec passion et patience la formation des gours, des stalagmites, des stalagtites, des marmites suspendues… Une nouvelle fois, je reste agréablement surprise de les voir, expliquer et ré-expliquer la magie de ces lieux, ce travail de découverte fait par tant d’autres avant eux, cette fierté de montrer les trésors de la terre…
L’aventure au pays des milles et une splendeurs se poursuit, dans une bonne humeur qui nous est devenue coutumière désormais.
Nous atteignons la salle de la cascade, ou nous demandons à nos preux chevaliers de bien avoir l’amabilité de nous offrir un café. Et oui, damoiselles jusqu’au centre de la terre, nous tenons à faire une petite pause détente. Malheureusement, nous nous refroidissons vite. Une fois le café bu, nous descendons jusqu’à la cascade ou nous faisons une très jolie photo de nos deux explorateurs-initiés.
Une fois le but de notre sortie atteint, nous décidons de faire demi-tour tranquillement. Ce voyage au cœur de la terre se serra bien passé. Nos deux amis auront découverts un monde vivant incroyable et surtout… inimaginable !!!
Ils auront découverts que la spéléo est un sport plutôt physique. Ils auront découverts des muscles de leur corps qu’ils ne connaissaient pas. Ils auront découverts des choses merveilleuses auxquelles ils n’auraient jamais pensé…
Ils ressortent de la Combe aux Prêtres sastisfaits de cette journée passée sous terre, mais aussi de ce qu’ils auront accompli car ils ne pensaient pas aller aussi loin. Damoiselle Loa nous expliquera même qu’elle ne pensait pas descendre plus bas que le premier puits…
Et c’est avec des remerciements sincères et des grands sourires que se termina notre voyage extraordinaire, des sourires et des rires qui éclaireront nos souvenirs de cette journée pendant bien longtemps…"
Initiateurs : Thomas BINSSE (Tom), Matthieu BOSSU (Mamat), Béatrice BOULANGER (Béa).
Initiés : Laurianne MURO (Loa), Jonathan NABICA (Jo).
"Tout commence par « il était une fois… Deux amies qui ne s’étaient pas vues depuis fort longtemps… L’une habitait dans une contrée éloignée, nommée Lyon. L’autre dans une citée fortifiée, appelée Dijon… La première s’appelait Laurianne, la seconde Béatrice. Elles étaient amies depuis une époque bien lointaine…
Béatrice, voulant offrir une incroyable aventure à son amie, lui proposa de venir passer un week-end à Dijon pour faire une sortie spéléologique. D’abord réticente à cette nouvelle épopée extraordinaire, Béatrice finit par convaincre Laurianne du bien fondé de ce voyage. Et c’est ainsi que le voyage vers un monde parallèle débuta…
Arrivés avec leurs fidèles destriers le vendredi soir, damoiselle Loa et messire Jonathan furent conviés à un délicieux festin. Une agréable soirée de retrouvailles se dessina à l’horizon. Les quatre amis discutaillaient de leur prochaine aventure sous terrienne. La veillée s’acheva après moult parties de cartes et autres jeux de société, à une heure avancée de la nuit. Le lendemain, le chant du coq devait nous réveiller à 08 h 00.
Lorsque la volaille chanta, Sire Thomas était prêt. Damoiselle Loa et messire Jo ne savaient pas encore ce qui les attendait réellement au bout de ce voyage. Pressés de prendre des forces avec un copieux petit déjeuner, nos deux tourtereaux étaient impatients de s’élancer dans cette inoubliable aventure.
A 10 h 00, montés dans nos calèches respectives, nous arrivâmes à Asnières-lès-Dijon, où nous dûmes récupérer le fidèle comparse de Sire Thomas, j’ai nommé, Sire Mamat… En chemin, nous croisâmes le Sieur Robert, grand aventurier, découvreur et explorateur des mondes souterrains, qui souhaita bonne chance à nos amis. Sire Mamat était prêt, et nous attendait, comme toujours. Une fois les présentations et les courbettes faites à Milady, nous reprîmes la route avec nos calèches. Le chemin fut parcouru aussi rapidement que nos montures avançaient. Enfin, au détour d’un virage dans la forêt, nous débouchâmes sur le parking de la Combe aux Prêtres. Nous étions prêts. Nos amis allaient vivre un incroyable voyage dans un univers différent. Il était l’heure de nous préparer et d’enfiler nos combinaisons.
Une fois que tous les protagonistes de l’histoire furent parés, Messires Thomas et Mamat commencèrent à expliquer à Dame Loa et Sire Jo le fonctionnement du matériel spéléologique ainsi que quelques règles de sécurité. (cf. photos ci-après).
Comprendre le mécanisme du descendeur, en suivant le dessin inscrit sur le matériel ne fut pas aisé du premier coup. La spéléologie est tout un art…
Dame Loa & Sire Mamat.
Enfin, lorsque Messire Thomas sentit que nos amis furent prêts pour cette aventure, il enjamba la barrière et commença à équiper. Heureusement que nous étions de bonne heure sur place car nous voyons arriver une troupe de troubadours venus de la capitale pour la même chose que nous… Et ils sont fort nombreux… !
Reprenons donc notre histoire…
Messire Thomas est descendu. Suit ensuite notre ami Jo, puis moi, ensuite Loa et enfin Mamat, qui ferme notre équipe d’explorateurs. L’aventure a commencé. Je me situe sur les barreaux, Jonathan prêt de la petite lucarne avant le second puits. Loa descend. Je fais la réflexion à Jo que dans cinq minutes nous entendrons : « ha mais je ne passe pas là… ». Bingo ! A peine cinq minutes plus tard, notre Damoiselle faire entendre que c’est trop étroit et qu’elle ne passera pas…
L’attendant sur les barreaux, je lui explique comment passer (légèrement sur le côté) et je surveille ce qu’elle fait. De l’autre côté, j’entends Sire Thomas qui me charge de veiller sur ce que fait Messire Jo. Nous progressons à deux, Dame Loa sur mes talons, je passe la petite lucarne et je rejoins Messire Jo. Il attend sagement que Sire Tom lui donne le feu vert pour descendre. Nous avons décidé, pour aller plus vite autant à la descente qu’à la remontée, d’installer deux cordes et de descendre deux, deux, un. Enfin, le signal tant attendu est donné. Je regarde Messire Jo mettre son descendeur, faire une clé complète et enlever ses longes. Il peut rejoindre Monseigneur Thomas. Tout est prêt pour s’élancer à pleine vitesse dans cette incroyable aventure.
Messire Mamat nous a rattrapées, Dame Loa et moi. Je descends dès que j’entends le « libre » lancé par Sire Jo, et c’est Messire Mamat qui jette un œil sur ce que fait notre Damoiselle. Enfin, nos deux premiers chevaliers descendus, c’est à notre tour à toutes les deux de nous élancer. Je décroche la déviation installée par Messire Thomas pour que Dame Loa ne galère pas, et je la remets pour le suivant. Je continue la progression avec ma copine, un peu en dessous d’elle, je contre-assure sa descente. Dame Loa y va tranquillement, profitant de ces instants ou elle découvre quels trésors referme la terre. Le puits est superbe. Elle est surprise de ce qu’elle voit. (Une chauve-souris entre autre… ) Quelques minutes plus tard, nous avons rejoint nos chers et tendres. Premières impressions : c’est chouette, surprenant… Impressionnant… !
Nous entendons Sire Mamat qui demande à a ce que nous nous écartions du bas du puits pour qu’il puisse « atterrir » sans problème… Une vraie fusée arrive un instant après.
Tous les cinq au bas du puits, nous laissons le kit inutile et nous élançons vers la rivière. Après avoir dévalé les blocs, en faisant attention à ne pas trop nous salir (après tout, nous sommes des princesses…) nous atteignons la rivière. Là, nous faisons notre première pause photo avant de reprendre notre chemin, direction le laminoir, ou la chatière… Sire Mamat, notre chevalier servant, passe en tête pour pouvoir prendre des photos de chaque aventurier dans le passage étroit. Oui, à ce moment là, il faut se mettre à quatre pattes (pour les plus petits) avant de finir malgré tout couché, pour ramper. Avant de m’élancer à la suite de l’Eclaireur, je remonte mes manches afin de ne mouiller que ma peau et pas mes vêtements. Tant pis pour les bleus sur les coudes. J’avais tu ce passage à nos amis, de crainte qu’ils refusent de venir vivre cette aventure…
Mais non… ! Ils ont trouvé ça plutôt marrant (on peut juger leurs mines réjouies sur les photos…) Ou alors, ils m’ont bien maudite, mais sans rien dire…
Enfin, après ce passage « difficile », nous arrivons dans les grandes galeries. La véritable balade commence, entrecoupée de pause photos et pauses savoir et découverte… Oui, Messeigneurs des cavernes, Thomas & Mamat expliquent avec passion et patience la formation des gours, des stalagmites, des stalagtites, des marmites suspendues… Une nouvelle fois, je reste agréablement surprise de les voir, expliquer et ré-expliquer la magie de ces lieux, ce travail de découverte fait par tant d’autres avant eux, cette fierté de montrer les trésors de la terre…
L’aventure au pays des milles et une splendeurs se poursuit, dans une bonne humeur qui nous est devenue coutumière désormais.
Nous atteignons la salle de la cascade, ou nous demandons à nos preux chevaliers de bien avoir l’amabilité de nous offrir un café. Et oui, damoiselles jusqu’au centre de la terre, nous tenons à faire une petite pause détente. Malheureusement, nous nous refroidissons vite. Une fois le café bu, nous descendons jusqu’à la cascade ou nous faisons une très jolie photo de nos deux explorateurs-initiés.
Une fois le but de notre sortie atteint, nous décidons de faire demi-tour tranquillement. Ce voyage au cœur de la terre se serra bien passé. Nos deux amis auront découverts un monde vivant incroyable et surtout… inimaginable !!!
Ils auront découverts que la spéléo est un sport plutôt physique. Ils auront découverts des muscles de leur corps qu’ils ne connaissaient pas. Ils auront découverts des choses merveilleuses auxquelles ils n’auraient jamais pensé…
Ils ressortent de la Combe aux Prêtres sastisfaits de cette journée passée sous terre, mais aussi de ce qu’ils auront accompli car ils ne pensaient pas aller aussi loin. Damoiselle Loa nous expliquera même qu’elle ne pensait pas descendre plus bas que le premier puits…
Et c’est avec des remerciements sincères et des grands sourires que se termina notre voyage extraordinaire, des sourires et des rires qui éclaireront nos souvenirs de cette journée pendant bien longtemps…"
"Béatrice"