samedi 5 octobre 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents :
Cosimo TORRE, Jean-François BALACEY

Compte-rendu :
Entrée 09h30. Début de la rivière à 10h25. A 11h10, au carrefour avec la rivière amont, nous enfilons les pantalons néoprène et laissons Bury et l’essentiel de notre nourriture. A 12h15, nous sommes au carrefour avant le siphon jaune et enfilons les vestes néoprène. Cosimo casse au marteau la roche qui gêne le passage et un passage étroit est alors possible. En enlevant le casque, on passe la tête de justesse, dans le bon sens, entre les parois. C’est délicat car on a pas pied et il faut être en opposition, le casque à la main.
Le passage n’est pas très long, à peine 2 mètres, avant une petite dizaine de mètres et déboucher dans la galerie aval.

Nous parcourons la galerie où alternent des zones concrétionnées et des bassins, de façon assez similaire à la rivière avant le siphon jaune. Un effondrement de la galerie principale arrête la progression. Cosimo monte au plafond voir un départ, laminoir bas à élargir, peu engageant. Mais la suite évidente est au sol, un boyau propre dans la roche d’une quarantaine de mètres, qu’il parcourt jusqu’à retrouver la rivière.
Nous l’empruntons jusqu’à un vaste volume, long de 15 m, large de 3, haut de 10 m environ (voir topo), d’où la rivière arrive par une cascatelle de 20 cm; le débit estimé est de 0,5 à 1 litre par minute.

La suite se fait par une galerie de taille plus réduite, bien enduite d’argile, qui bute 20 m après sur une cheminée. Au sol, une fracture avec eau, siphon impénétrable. Au plafond, Cosimo atteint la suite, puits avec siphon plus large puis salle avec trémie remontante, sans suite évidente. Mais là se perd le courant d’air qui va vers le fond, courant d’air bien sensible dans toute la galerie.
Nous débutons la topo mais le laser mètre Disto nous lâche dans le boyau de jonction et nous devons arrêter. Estimation au pas de la galerie du boyau jusqu’au siphon jaune 220 m.

Retour jusqu’en surface, sortie à 18h55, TPST 09h30. Nous retrouvons Jean-Louis MERELLE, Anne-Marie FEURTEY et quelques chasseurs à la cabane de chasse où nous avons droit à un verre de Gamay blanc.

Le siphon jaune se passe en basses eaux sans plonger, en néoprène complète. Le passage pourrait être notablement amélioré en éliminant le bloc au plafond qui gêne le passage et impose de passer avec le casque à la main.

L’exploration est à poursuivre au terminus en plongée et dans la trémie ventilée. Une corde sera utile pour monter vers ces départs, l’accès étant glissant et délicat (ressaut de 3 m).

La topo est à réaliser entre le départ du siphon jaune et le milieu du boyau de jonction. C’est la partie la plus facile, la plus boueuse ayant déjà été faite.

En complément, voir le film et les photos, rares à cause de la buée dégagée par les vêtements trempés.

Jean-François



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