Présents: Pascal LEVOYET et Laurent GARNIER
Objectif : vérifier le matériel de levage et trouver
des solutions moins contraignantes pour le ramassage des graviers.
Sur place à 15 h, je commence à poser en place mon matériel
au bord de la vasque. Pendant ce temps une mamie s’installe confortablement sur
son déambulateur.
Commence alors un échange sur la source, son village, les
chauves-souris sous le toit de sa maison, sans oublier de me questionner
avidement sur ce que nous faisons au fond de l’eau. A peine le dos tourné pour
me préparer, que la vieille dame est remplacée par deux gendarmes de Valduc. Et
c’est reparti pour une séance de question réponse bien sympathique.
Après ces échanges, je peux enfin me mettre à l’eau Il est
16 h passé.
Chargé de deux gros sherpas remplis de kits à charger de
graviers et les parachutes qui vont avec.
Malgré le poids de la bouteille de 8 litres le matériel a du
mal à descendre.
Il y a bien moins de courant que la dernière fois mais l’accès
à la suite du réseau est encore bien étroite. Peu importe, bien calé au fond,
je commence à remplir les sacs puis les kits.
J’avais vu un peu large 16 Kits plus 4 sacs à gravats pour 6
parachutes. Il se passe plus d’une heure avant que je puisse gonfler le premier
parachute. C’est à ce moment que Pascal décide de me rejoindre. La tâche est
ardue car notre matériel n’est pas bien adapté et doit donc subir encore
d’autres aménagements. Bien sûr le travail avance, mais sous l’eau tout devient
problématique.
-
Le remplissage des kits est toujours compliqué
avec le courant.
-
- Le déversement des galets dans la rivière
reste une corvée car la hauteur de l’ensemble sac plus parachute est supérieur
a la profondeur du bief.
En conclusion: il faut simplifier notre travail.
Suite à cette expérience harassante, je décide de revoir
l’étanchéité des kits parachutes, de reprendre leur fixation aux kits de
portage. Ensuite je m’attèle à la conception d’un nouvel engin de transport
gros volume.
Dans un demi fût de 200 litres en plastique coupé dans le
sens de la hauteur, avec une tape de vidange, une bouteille de 4 litres et un parachute
de 50kgs de chaque côté, le tout bien centré pour que le fût soit calé et
équilibré.
Par deux robinets on peu gonfler les parachutes indépendamment
et les deux poignées permettent d’affiner l’équilibrage.
Après ces quelques divagations, nous revoilà de nouveau à
remonter quelques sacs.
Pascal fait des allers et venus pendant que je le relaie à
la surface pour vider les kits.
Il est 18h30 lorsque nous sortons de l’eau pleins d’idées
nouvelles.
Laurent
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