vendredi 28 mars 2014

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)



Participants: Sébastien COUETTE, Christophe DURLET.

Nous avons comme objectifs pour cette sortie d’avancer les fouilles de sauvegarde des restes d’ours des cavernes et de prendre les mesures de l’entrée de la cavité abritant ces restes dans le but de la sécuriser.

Christophe et moi descendons avec le nouveau cheminement mis en place lors des actions de brochage. Christophe était déjà descendu avec cette nouvelle configuration, moi non. Ce n’est pas broché jusqu’en bas pour le moment. La descente se fait assez bien, mais la déviation permettant d’éviter le chaos est difficile à manœuvrer. En bas, nous passons un peu de temps à regarder les griffades et nous apercevons de la présence d’un niveau bien marqué le long des parois de la grande galerie. Ce niveau est observable tout le long et semble indiquer un ancien niveau d’eau. Nous avons l’impression que les griffades sont sous ce niveau, ce qui indiquerait la mise en eau de la galerie après l’occupation par les ours. En fait nous verrons, au retour que certaines griffades sont observables sur ce niveau. Il est probable que la mise en eau se soit faite à plusieurs moments, avant, pendant et/ou après l’occupation des ours.
Nous allons à la fouille, Christophe avance sous le surplomb et je m’attaque à la petite fissure juste à droite du plan de fouille. Elle n’avait pas été vidée. Nous sortons beaucoup de débris, peu d’os bien préservés. Dans cette fissure par exemple, je découvre ce qui pourrait être un crâne, mais qui est extrêmement fragile et se brise au moindre contact. En fait c’est un amoncèlement de plusieurs os. Je vide la fissure pour revenir pratiquement au niveau de la banquette (environ – 40 cm). Christophe s’attaque à la banquette, le faciès est un peu différent, avec un sédiment plus compact, faisant plus de blocs et difficile à fouiller. Il est possible que cela soit en rapport avec la granulométrie et l’hydrodynamisme lors des dépôts. Je passe par la «chatière» et vais voir plus loin que la fouille. Il n’y a pas beaucoup de place, il faut vraiment que j’entame un régime. Cela mériterait que l’on s’y intéresse aussi, ça a l’air riche, mais pas pour le moment et l’accès est plus complexe. Nous remplissons presque 4 bidons. Nous prenons les mesures de l’entrée pour la sécurisation et nous remontons.
Je trouve la remontée plus difficile qu’avant, et surtout, la longue diagonale le long du rappel guidé, puis la verticale jusqu’au regard de Binj’ font que l’attente pour les suivants est longue.
Nous sortons vers 18h, la sortie est réussie.

Sébastien

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