dimanche 22 janvier 2012

Plombières-les-Dijon - Randonnée - 15 et 22 Janvier

Présents : 
"Alain et Clément BRESSANT"

Compte-rendu :
"Lors d’une randonnée entre amis je suis tombé sur une petite source qui coulait à plein flot, un petit coup d’œil vite fait et voilà une envie de revenir la regarder de plus près.
Plus loin sur le chemin de notre rando me voilà à refaire une autre découverte et pas des moindres : « l’entrée du souterrain de la ferme des champs Morons » à quelques centaines de mètres de la porte au diable.


C’est décidé ! Je reviendrais le week-end prochain avec mon fils Clément.


Nous voilà donc le dimanche 22, c’est le grand jour ! Réveil de bonne heure 9h45, petit dej vite fait, préparation du matos pour notre expédition soit 3 lampes frontale. Le temps du trajet et nous voilà donc sur place a la porte au diable vers 11h30.


"-Viens mon Fils, j’ai vu une petite source la semaine dernière qui coulait fort on va aller jeter un œil."


Sur le chemin de la source, nous nous équipons de bâtons pour creuser et dégager trois ou quatre cailloux qui pourrait éventuellement obstruer l’entrée d’une cavité, hélas après quelques efforts et l’équipement inapproprié que nous possédons nous nous sommes vite rendu compte qui fallait revenir avec un vrai équipement (bottes caoutchouc, pelles US, pioches, bref de quoi élargir la sortie de cette petite source). 

Nous ne désespérons pas, nous reviendrons de préférence lors de la prochaine crue.

Maintenant direction le souterrain !

Nous revenons sur nos pas et dépassons la porte au diable jusqu’au pied du mur fortifié de la ferme de champ Moron. Il est là entre deux rochers, le souterrain, celui là même vu sur internet, avec la légende de la dame blanche, les fantômes, les monstres, les araignées géantes et le trésor. Oui, le trésor de la Pérouse, le pire pirate de toute la région de Plombière.


Nous allumons nos lampes, les mettons sur nos têtes et entrons. A première vue il y a du passage, pas d’araignées, ni de chauve-souris, pas de passage secret, pas de monstre ou autre trésor juste une porte métallique qui nous arrête. 


Il y a un petit trou pour voir derrière, oui c’est la cours de la ferme et ce à environ une trentaine de mètres de l’entrée, autant dire que l’on est venu pour pas grand-chose, sinon d’avoir rêver de découvrir une cavité qui aurait put nous emmener loin sous terre, le rêve d’un souterrain au trésor. 

Bref notre matinée ce sera limitée à une petite désobstruction et une visite souterraine sans importance d’un ouvrage fait de la main de l’homme."

Alain

samedi 14 janvier 2012

Combe aux Prêtres - Francheville (21)

Présents : 
"Frédérique AMOROS, Michel ..., Thomas BINSSE, Matthieu BOSSU, Béatrice BOULANGER "

Compte-rendu :
"Après avoir eu du mal à fixer une date pour l’initiation de Michel, le jour J est enfin arrivé. Ce samedi matin, il fait un temps radieux mais carrément glacial. En effet, les températures avoisinent les -2, -3. 

C’est dans le village de Messigny que nous nous sommes donné rendez-vous avec Fred aux alentours de 10 heures 15. Il est prévu que Matthieu nous rejoigne après son cours de maths. 

Nous nous dirigeons donc vers le parking de la Combe, et la température continue de chuter. Arrivés là-bas, notre thermomètre indique qu’il fait -5. Première gelée blanche de l’année. Première sortie aussi. 

On remet le pied à l’étrier, dans la joie et la bonne humeur… On décide d’attendre Matthieu pour « ripailler » tous ensemble. 

En attendant, Thomas et Michel vont mouiller les cordes au lavoir pendant que Fred et moi, et bien ma foi, nous discutons…


Une fois que ces messieurs sont revenus, Thomas explique à Michel comment fonctionne le matériel. Dès que Matthieu arrive, après les présentations, on décide de manger car bien que le soleil soit présent, il ne fait vraiment pas chaud…


Il est midi quand Thomas commence à équiper. Michel s’équipe, je vérifie, Mamat aussi, et puis il descend. Ensuite c’est mon tour. Puis Fred, qui voulait remettre le pied dans la spéléo après de longs mois d’absence et Matthieu qui la suit. 

La descente se fait tranquillement, aisément je dirais même. Dans le grand puits, c’est moi qui prends la tête, car il y à deux cordes pour descendre en doublon. Il est vrai que le grand puits peut être impressionnant pour quelqu’un qui n’a jamais fait de spéléo… Le noir, la profondeur de l’abysse… etc.
Bref, je suis « contre-assureuse » En bas du grand puits, notre guide installe une corde pour pouvoir remonter plus facilement la descente glissante vers la rivière Nous voila partis pour aller le plus loin possible. 


Premier obstacle : la rivière, nous serons tous d’accord pour dire que l’eau était glacée. Alors on y va. On se réchauffera bien vite de toute manière. Michel est ébloui par le spectacle qui l’entoure. Habitué de la haute montagne, et surtout d’être sur terre et non dessous, il n’aurait pu imaginer le splendide décor qui l’entoure. Il s’intéresse, pose des questions, dont Thomas et Matthieu se font un plaisir de lui répondre pour pouvoir satisfaire tout le monde, nous décidons de nous arrêter après les gours, tant pis pour la cascade, on reviendra. 

En effet, comme on le dit à chaque fois, le chemin que nous venons de parcourir, il faut le faire en sens inverse, et surtout il faut pouvoir remonter les puits. C’est plus sage ainsi. Il est quinze heures trente quand nous rebroussons chemin. En binôme, nous remontons les puits. Matthieu s’est proposé de déséquiper.
Une fois sortis, on fait chauffer les voitures pour se changer au chaud, et pour pouvoir partager rapidement les impressions de Michel.


Il ressort enchanté de cette sortie. Bien que fatigué par la remontée des puits, il pense redescendre avec nous après avoir fait quelques séances de musculation… Fred aussi est contente de sa journée de retour. 


Tout c’est bien passé comme toujours, bienheureuse de descendre et de faire un tour là-dessous. Bien que complètement gelée, ce fut une bonne première journée de reprise. Annonçant une merveilleuse année qui ne fait que commencer…"

Béatrice

mercredi 11 janvier 2012

Puits Carré / Creux Bleu - Villecomte (21)

Présents : 
"Rémy PATAILLE et Dominique GIRODET"

Compte-rendu :
"Le but but de la journée est de continuer le travail de radiesthésie de Dominique GIRODET : relier le Puits Carré et le Creux Bleu, constater les interconnections entre différentes sorties d’eau, afin d’entrevoir leurs possibilités de continuation.
Cette recherche est bien évidement en rapport avec nos travaux au Creux Bleu, pour nous aider dans nos recherches et nous motiver.

Bien évidement, toutes les sources sont en crue. Partout dans les champs, on voit des petits geysers d’eau cristalline s’échapper du sous sol. Il serait intéressant de cartographier tous ces petits phénomènes car ils sont bien évidement au dessus du réseau souterrain.

Une galerie traverserait le chemin à une vingtaine de mètres avant le Puits Carré, le contournerait par la gauche avant d’effectuer un virage à gauche en direction de la colline. Deux fissures relient le Puits Carré à cette galerie proche de quelques mètres (5 ou 6). Au milieu du chemin, la cavité serait entre 25 et 30 m de profondeur. Il y a du travail à faire au fond et le résultat est loin d’être garanti mais par mesure de prudence, il faudrait aller jeter un coup d’œil au fond de cette désobstruction aquatique.

Pendant les crues, je mettrais bien un couvercle étanche sur les buses pour augmenter la pression et ainsi faire cracher plus fort les différentes sources qu’il y a au dessus de la galerie principale. Car ces dernières mériteraient notre attention toute particulière ! De plus, le Puits Carré n’est pas sur le tracé direct du Creux Bleu, les colorants injectés à la Combe aux Prêtres ne sont pas ressortis directement par cette orifice.
Pendant ce temps, Rémy prend les positions GPS tous les 10 mètres en traçant les itinéraires sur papier.

Pour le deuxième itinéraire, nous repartons de notre premier point pour rejoindre l’aval supposé, jusqu’à un décrochement de terrain au pied duquel il y a une petite source. C’est certainement une faille qui longe la galerie principale. Malheureusement, le champ est inondé. Nous ne pouvons donc par rependre la fin du cheminement de Dominique.

De retour à notre point de départ, nous tentons de trouver d’autres galeries traversant le chemin en direction de Villecomte.
Avant de rejoindre la route, nous en trouvons une à proximité d’une maison. Elle traverse le champ de droite et se perd avant la route. Je la retrouve fortement décalée d’environ 20 m en direction de Vernot.

Après la maison, nous descendons un chemin en direction de l’Ignon sans rien trouver. Nous prenons à travers champs et tombons dans un creux de terrain sur une grosse galerie qui, vue l’effet ressenti par l’intermédiaire de mes baguettes et sa largeur, m’impressionne tout particulièrement. Nous la suivons un moment avant d’être interrompu
s par quelques obstacles.

Nous reprenons notre quête sur la route et trouvons autre chose d’important avant de perdre tout signale en plein champ.

De retour sur la route, nous constatons qu’une autre galerie plus importante passerait 30m plus loin (un dédoublement) là aussi à une trentaine de mètres de profondeur ??? Peut être moins, 20 ou 25 à vérifier.

Cette fois ci, nous suivons cet important réseau jusqu’au premières clôtures du village.
Reprenant notre quête sur la route au niveau du dédoublement, nous rentrons dans le village par la route jusqu’au Creux Bleu.

De la vasque, nous remontons le cours de cette mythique rivière souterraine avant d’être bloqués rapidement par les maisons, mais les axes principaux sont bien là.

Après trois heures de traçage, nous pouvons dire que nous avons presque relié la source au Puits Carré. Les volumes de la galerie principale peuvent parfois être impressionnants.
Bien évidement, un travail plus fin mais beaucoup plus long sera envisageable par temps sec.
Le report topographique a été fait en deux temps par Rémy et Dominique, à plusieurs années de distances."

Rémy

samedi 7 janvier 2012

Sources de l'Ignon - Prospection - 7 Janvier 2012

Présents : 
"Rémy PATAILLE et son ami docteur à la retraite"

Compte-rendu :
"Je rentre de la vallée de l’Ignon, avec mon ami toubib, ou nous sommes allés gratter dans une sortie d'eau après le trou souffleur, que nous avons trouvé l’an passé.

Le site est en crue ! Comme partout ailleurs.

Un gros débit d’eau impressionnant sort à mi-talus dans le quel nous avons gratté un peu plus de 2 heures. L’eau aidant, nous avons remué une quantité impressionnante de m3 de déblais.

Une grosse partie du talus est parti. A mon avis, on n'est pas loin de la roche en place.

Dans cette espèce de cirque, il y à une autre sortie d'eau au milieu et une plus conséquente à droite sous un arbre à une hauteur d'environ 4 à 5 m, supérieure à notre déblaiement.

Quand le talus s'effondrait et colmatait pendant quelques secondes notre désobstruction, le débit d'eau des deux autres sorties augmentait, et nous avions l'impression que l'eau se troublait.

Nous y reviendrons plus tard.

J'envisage d'aller à la Combe St Seine mercredi, gratter dans la sortie d'eau en coteau avant celle prospectée."

Rémy