mardi 21 février 2012

Lésine du Champ Guillobot - Poligny (39)

Présents : 
Anaïs GARNIER, Guillaume DRESCHER "


Compte-rendu :
"Ayant grand besoin de prendre un bol d’air frais, je décide de m’organiser une petite journée sympa dans le Jura. Mon programme de la journée : Départ pour Magnez afin de récupérer quelques affaires et prendre un vrai bol d’air au calme et balade dans les bois au dessus de Poligny afin de trouver l’entrée de la Lésine du Champ Guillobot et découvrir le sentier karstique de Malrocher à Besain.

Me souvenant que Guillaume travaille de week-end, je lui propose de se joindre à mon périple.
C’est ainsi que nous prenons la route mardi matin (10h), direction le Jura.

Après 1h45 de route, nous nous trouvons face à un tas de neige bien tassé en bas du chemin menant à la maison. Un croissant englouti, nous commençons notre ascension les « patounes » dans au moins, 30 cm de neige. Paysage enneigé, soleil chaleureux et calme de la montagne, ça vaut le détour, moi je vous le dis.

Enfin arrivés au dessus du chemin, nous entamons la folle traversée du jardin, ce coup-ci dans au moins 50 cm de neige. Pour ma part je m’en fiche, je suis au calme, dans le jura, loin de tout. C’est PARFAIT.

2 pulls et 7 boîtes de thé plus tard, nous nous installons sur le banc en pierre, face au soleil, pour casse-croûter. Jamais personne n’aurait cru que nous étions allés sous terre si les coups de soleil avaient été de la partie.


Il est 13h et malheureusement, c’est l’heure de redescendre sur Poligny. Mince, je ne ferais donc pas la sieste au soleil aujourd’hui.

Après avoir constaté, avec dépit, que nous ne pourrions pas aller jusqu’au bord du trou avec la voiture, nous décidons de nous équiper.
La trèèèès loooongue marche d’approche (700m), se fait en silence. Tout à coup, la Lésine apparait et il faut enfiler le reste de notre matériel.

Pendant que mon baudrier me crie qu’il faut que j’arrête la choucroute, la raclette et la fondue, je pense qu’il y a bien longtemps que je n’ai pas équipé. Mais bon, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas.

Me voilà donc partie à chercher les spits un peu partout sur les parois. Ma descente se fait tranquillement, en loupant tout de même une déviation. Le frottement évité de justesse, je termine d’une traite au milieu du plein vide.

Les pieds sur la terre molle, je libère la place, commence l’observation de cette grande salle et fait une mise au point de l’appareil photo nouvellement sorti sous terre.

La salle s’étend de part et d’autre du talus d’atterrissage, de grosses concrétions un peu partout, nous progressons d’un côté en mitraillant les stalagmites et tites de photos, ça monte et ça glisse ! Une corde est en place et nous invite à monter d’un étage, nous découvrons alors une jolie petite galerie très concrétionnée. Au passage nous apportons une petite modification sur les amarrages trop longs qui sont en place, notre touche personnelle.

Après une petite balade de 2h au milieu des concrétions, nous décidons de remonter à la surface.



Le jour et la température déclinant à vitesse grand V, il n’est plus temps d’aller visiter le sentier karstique. Il est 18h15 quand nous reprenons la route, direction Dijon. La fatigue aura raison du copilote qui s’endormira peu de temps après.
Pour finir une très sympathique visite bien qu’incomplète (faute à une chauve souris endormie dans le passage), ça sera pour le prochain coup.



Anaïs, avec le secours du copilote endormi "

Aucun commentaire: