samedi 14 avril 2012

Gouffre de la Malatière - Bournois (25)

Présents :
"François PORNET, Alain et Clément BRESSANT, Thomas BINSSE, Benoît et Béatrice BOULANGER"

Compte-rendu :
"Après la réunion-formation de vendredi soir, nos initiateurs ont décidés que nous ferions la cavité de la Malatière, située dans le Doubs, à environ 1 heure 30 de Dijon.

Ce week-end-club, Tom et moi avons récupéré mon frère, Benoit, pour qu’il puisse faire plus régulièrement de la spéléo. Tout content de passer quelques jours avec nous, mais surtout heureux d’aller quelques heures sous terre… !

Comme la voiture de Tom ne contient que deux places, il est convenu avec François qu’il nous emmène jusqu’à la Malatière. Heure du rendez-vous : 07 h 45. C’est sans compter que l’on a oublié de prendre une combinaison pour Benoit ainsi qu’un casque la veille au loft. Du coup obligés d’y repasser, ça nous bouscule un peu… Heure d’arrivée à Fauverney : 08 h 15. Quelle ponctualité… ! Enfin, on s’en moque, c’est le week-end, et on doit retrouver Alain et Clément à 10 heures là-bas. Alors entre 10h et 10h15, on n’est pas à ça près. Un petit bisou à Fred, on discute trois minutes, et hop, on y va. Il nous faut encore prendre de l’essence et du pain pour le casse-croûte de François. Encore une journée qui commence bien, François nous offre des pains au chocolat ! Et voilà, la route s’annonce tranquille, surtout que dans la voiture, trois sur quatre personnes dorment !


Après avoir demandé notre route à deux personnes, nous trouvons enfin le parking de la grotte, Alain et Clément sont déjà sur place. Il est tout juste 10 heures, finalement même en partant en retard, nous sommes à l’heure… Elle n’est pas belle la vie ? Tom se souvient d’être venu ici, avec Simon, Mahéva et Laurent, mais c’était il y a longtemps… ! On se change, le temps est couvert mais il ne pleut pas. On s’équipe, et on s’élance. Tom est chargé d’équiper, comme d’habitude…

Comme à son habitude, Benoit descend le premier. On peut voir à sa tête qu’il est bien content…


Ensuite, Tom demande à Clément de venir pour se préparer à descendre. Malheureusement, il n’est pas rassuré Heureusement que Tom est très persuasif car il finit par descendre sans quitter le regard de Tom :)

Clément rejoint donc François et Benoit qui attendent déjà en bas. Ensuite c’est Alain qui descend puis moi, et enfin Tom. Il surveille sa corde, car cela frotte beaucoup. Et oui, au prix du mètre de la corde, il faut en prendre soin…


Une fois que nous sommes tous en bas, nous avançons. C’est la première fois pour cinq personnes de découvrir la Malatière. C’est une cavité superbe mais pas mal glissante, donc nous y allons prudemment. Là-dessous, ce sont de gros volumes, et aucune difficulté pour personne. Pas de puits, quelques étroitures et laminoirs mais rien de méchant. Une jolie vire pour accéder aux galeries du Métro. Enfin, cinq heures de balade sous terre, et de jolie promenade.

Arrive le temps de pique-niquer… Nous avions emporté nos victuailles et alors que nous cherchons l’accès aux grandes galeries, mon estomac (en particulier) appelle à la restauration. Il est temps de reprendre des forces. On est bien dans cette grotte, ce n’est pas comme à la Combe, on n’a pas froid. On a bien dû s’arrêter vingt cinq minutes et on s’est à peine refroidis.

Avant de faire notre pause, nous en étions à chercher l’accès au Métro, après nous cherchons encore. Thomas et François discutent, nous sommes plein Nord, il faut aller plein Sud faire marche arrière, reprendre le laminoir, et retourner dans la galerie précédente. On est repartis et vas y que je rampe, doucement, je viens de manger, mais sûrement. J’arrive la dernière dans la salle d’avant, et après quelques minutes de réflexion, Tom déclare que nous étions dans la bonne direction et qu’il faut refaire le même chemin. Je le regarde, que dis-je… je le fixe bien, mais non, il est très sérieux. Il ne plaisante pas, et nous allons nous « retaper » le laminoir une troisième fois… Il reprend la tête du groupe et il se ré-élance dedans… ! Mes pauvres genoux… ! Je les entends qui crient « aie, aie, aie », il serait temps d’acheter des genouillères.


L’avantage d’être une fille quand on fait de la spéléo, c’est qu’on s’empresse de vous aider…

Enfin, nous voilà arrivés dans les grandes galeries du Métro. Tom et François pensent la même chose ,le réseau du Neuvon c’est la même immensité. Des galeries qui font des kilomètres, un espace identique. Bref, vivement que la PDE ça passe définitivement… !


Bien sûr, nous ne pouvons pas nous éterniser dans ces magnifiques galeries, alors nous reprenons la route en sens inverse. C’est toujours « marrant » de voir que l’on met moins de temps à faire la route vers la sortie. Dans notre retour, nous croisons un groupe d’Alsaciens qui vient fêter les soixante ans d’existence de son club. Une autre troupe de joyeux lurons... !


Lorsque nous ressortons, nous ne sommes pas surpris d’avoir la pluie. Et d’être tous sales… En même temps, on ne peut pas ramper sans arrêt et ressortir propre.

Encore une journée passée sous terre à cavaler mais une journée remplie de joie et de bonne humeur. Une belle journée comme on les aime…

Béatrice."

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