dimanche 27 janvier 2013

Ecole d'escalade - Ahuy (21)

Présents : "Christophe Durlet, Sébastien Couette"

Compte-rendu :
"Par une matinée fraîche et enneigée, nous allons, Christophe et moi à l’école d’escalade d’Ahuy pour une petite remise en jambe. Mon niveau de spéléo est bas et je n’ai pas touché de mousqueton depuis 2 ans.

Nous choisissons un endroit sur la falaise qui puisse nous permettre de faire des fractionnements et des déviations. Christophe équipe pendant que j’essaie de me remémorer comment mettre mon baudrier et les divers accessoires qui vont avec. Christophe a installé 3 fractionnements et 2 déviations sur les 10 m de falaise. Il descend et regarde ce que je fais, c’est donc a moi de me mettre sur la corde. La descente n’est pas très difficile, mais j’essaie de la faire proprement, sans m’entortiller dans tous les sens. Ça passe mais c’est un peu laborieux. Arrivé en bas, il n’y a plus qu’à remonter. Plus difficile pour moi qui, comme d’habitude utilise trop les bras au dépend des jambes. J’arrive tout de même en haut, mais Christophe me propose de refaire une descente et une montée car il constate bien que je ne suis pas très à l’aise. La deuxième série se fait beaucoup mieux, j’évite quelques erreurs commises la première fois. J’ai de meilleures sensations. Le clocher d’Ahuy sonne midi quand nous remballons. Je repars le sourire aux lèvres."

"Sébastien Couette"

samedi 26 janvier 2013

Combe aux Prêtres - Francheville (21)

Présents : "Jean François Decorse, Thomas Binsse, Béatrice Boulanger, Xavier, Matthieu Bossu, Timothée Rouméas, Mathilde Ravachol, Daisy Mandon"

Compte-rendu :
"Nous voilà partis pour une nouvelle aventure … première sortie initiatique de spéléologie.
On arrive sur le parking du Gouffre de la Combe aux Prêtres, la journée commence bien : chocolat, café, thé et viennoiseries ! Si c’est ça la spéléo on veut bien y retourner. Puis les choses se compliquent, on voit apparaître derrière la voiture un tas d’habits et de matériels dont on ne soupçonnait pas l’existence, et il va falloir s’en servir !
Petite photo souvenir collector une fois équipée, petit essai sur une corde accrochée au coffre de la voiture et c’est parti, première descente, je trouve ça génial mais je me pose déjà la question de la remontée, avec quoi, qui, comment, ah d’accord ça se fait, je verrai plus tard, de toute façon je crois que c’est trop tard … 
Deuxième descente et on se détache. C’est déjà magnifique, attention ça glisse, conseil de Jeff utiliser sa combinaison pour freiner, ok, j’en ai déjà partout mais je ne tombe pas, génial ! On me prévient qu’il y a de l’eau, attention tu peux mettre ton pied là, je m’exécute. Je comprends que mes chaussettes ne vont pas rester sèches longtemps quand je vois ceux de devant plus grands que moi avec de l’eau jusqu’aux genoux. L’eau est glacée mais bizarrement on n’a pas froid. Puis arrive le passage de la chatière ! Je perds une botte au milieu du parcours, heureusement Mathilde est juste derrière et me rechausse, (expérience marrante mais le lendemain je savais pourquoi mes genoux étaient bleus).
De grands espaces au fond du Gouffre, plus de notion du temps, malgré un lieu très fréquenté on a l’impression d’être seul au monde et d’être des privilégiés, j’en ai pris pleins les yeux !
Retour à la lumière du jour, nous étions heureuses d’avoir participé à cette sortie avec une équipe géniale !"

"Daisy"

jeudi 17 janvier 2013

Creux Bleu - Villecomte (21)

Présents : "Rémy Pataille"

Compte-rendu :
"Profitant d'un après midi froid (moins 4°) et enneigé, je suis allé prospecter les bois entre le Puits Carré, le Puits Rond et le Pavillon de chasse, à prospecter tous les bancs rocheux, le plateau au dessus de la grotte à méandre.

En remontant au dessus du Puits Rond, là j'ai remarqué que vers 4 terriers de blaireaux, (trois occupés),du quatrième, un léger courant d'air chaud sortait de ce trou. Nous sommes à la verticale et à environ 100 m du Puits Rond, à voir avec Dominique et son Dowser.

Le seul problème à prospecter ces lieux c'est que les bois sont surveillés par un personnage de Villecomte qui n'aime pas du tout les spéléologues et n'hésiterait pas a utiliser son fusil pour nous faire déguerpir, certains en ont fait l'expérience,( hein, Jean Louis).

Rien remarqué sur le réseau supposé du Creux Bleu, en aval du Puits Carré, topos réalisées aux cours des précédentes crues avec Dominique Girodet et son Dowser, et de Laurent Garnier avec ses baguettes de soudure.

Je profiterai d'une journée beaucoup plus froide pour retourner voir le trou au dessus du Puits Rond avec fumigènes et thermomètre et procéder à un début de désobstruction.

Amicalement."

"Rémy Pataille"

lundi 14 janvier 2013

Descente dans les sources de l’Ignon - 14 Janvier 2013

Présents : "Laurent Garnier, Remy Pataille"

Compte-rendu :
"Dés les 9 heures, j’arrive chez Rémy.
Nous prenons le chemin des sources de l’Ignon ou fin 2011 nous avions trouvé quelques trous qui soufflent.
Nous avions gratouillé à droite comme à gauche sur des zones chaudes ou le gel et la neige, malgré les très basses températures ne tiennent pas.
Dans l’ensemble les sources sont situées entre deux failles qui se rejoignent environ à 1 km en amont.
La zone de bord de plateau, d’où sourd l’eau, est particulièrement fracturée ce qui donne en quelque sorte un delta.
Nous avons aussi fait de la radiesthésie pour savoir où pouvait bien passer une éventuelle galerie.Nous avons suivi différentes pistes mais dès que nous arrivons à proximité du bord du plateau, tout se divise en direction des différentes sources .L’air rentre au niveau des sources et ressort plus haut. Soit dans les éboulis où à différents endroits du plateau.Le trou qui souffle est presque sur le plateau mais pas encore assez pour que ce ne soit pas un décollement.
15 minutes d’élargissement ont suffit pour que je puisse passer. Je m’engage à la verticale et prends pied sur une petite margelle. Mon casque dépasse presque encore du trou. Sous mes pieds, j’ai du mal à distinguer quel passage prendre. Droite ou gauche lequel est le plus large.
Je décide de prendre à ma droite mais il fait se coucher légèrement (Je savais bien que la spéléo était un sport de fainéant) J’ai quelques problèmes car le passage est encore plus étroit que le précédent, je ne peux plus tourner la tête et ma poitrine passe juste. Je continue à me laisser glisser dans un élargissement. Ca y est je peux me retourner. Ho ! surprise ce n’est pas de la première. Une poignée de petits rhinolophes m’accueillent. Ils sont profondément endormis.Je passe dessous sans les déranger.
La fissure continue en direction des micros points chauds sur 3 ou 4 mètres, de plus en plus étroite durant un bon mètre. Sous mes pieds un carrefour se présente. Une branche haute de 4 mètres et étroite ne me permet pas d’aller plus loin car, même en décompressant ma poitrine je ne peux pas passer.
Il faudrait y revenir avec une personne plus mince car la suite est peut être là. Cette fissure part bien dans la montagne.
La fin de l’aventure du jour se termine. La remontée s’effectue au rythme des étroitures verticales sur une petite dizaine de mètres. Ce trou qui souffle était pourtant bien prometteur.
Malgré cette déception, nous décidons de continuer à prospecter et de gratter tous les points chauds que nous rencontrons sur notre chemin.

Le plus prometteur serait certainement celui qui est en contrebas du parking à mi chemin du bord du ravin. De plus, il est juste à côté d’une supposée galerie que nous avons découvert avec nos baguettes.

Avant d’engager un quelconque chantier, il faut savoir que nous sommes en zone de protection Natura 2000.
-Il faut aussi que nous cherchions où est la galerie principale qui apporte tant d’eau avant d’aller plus loin.
Une carte détaillée des galeries supposées est en phase d’avancement mais faire la différence entre galeries, failles et fissures n’est pas aisé.La tâche sera certainement longue et fastidieuse. Le coup de chance peut toujours nous aider.
Notre balade s’arrêtera là de bonne heure pour aller visiter quelques points géologiques d’importance
Ensuite nous sommes allés visiter le Creux Bleu afin de voir la crue.
A Villecomte, l’eau coule fortement. Des remous troublent encore la surface mais la luminosité nous permet de distinguer le fond de l’eau.
En surface près des marches, une plage de sable s’est formée. Au fond, une bouche noire haute et large est prête à nous accueillir. Je n’ai qu’une envie. Celle de plonger, me faire remuer, balayer par le courant mais surtout voir et filmer l’entrée.
Après avoir discuté et planifié sur cartes les prochaines sorties baguettes et une publication, nous regagnons la chaleur de nos domiciles."
"Laurent"

samedi 12 janvier 2013

Salon de la Plongée - Paris (75)

Gens du voyage : "François PORNET, Pascal LEVOYET, Franck et Anaïs BELPERRON + François (le copain), Jean-François DECORSE, Frédérique AMOROS, Laurent Florence AnaÏs et Clément GARNIER"

Compte-rendu :
"C’est par un merveilleux et ensoleillé samedi que nous nous retrouvons à 07h15 à la gare de Dijon pour prendre le train direction Paris Bercy. L’équipe au complet est au rendez vous : bebere, gegene, nenesse, le fanfan, la fifoune et vevette. Nous montons aussitôt dans le train qui se met en branle ; et nous aussi…
Arrivés 3 heures plus tard à Paris, le groupe se divise en deux : les musclés d’un cotés, les poilues épilées de l’autre. Chacun a ses objectifs : les musclés feront du muscle, les poilues épilées de la brioche… dorée.
Concentrons nous d’abord sur les musclés.
Arrivés sur place par un escalator et à part un abruti sorti de sa brousse qui le prendra à l’envers, tout se déroule comme convenu. Devant les caisses un affolement passager nous affublera de deux places supplémentaires que nous revendons quelques instants plus tard à deux personnes simples d’esprit au double du prix d’achat. La malhonnêteté n’a pas de limite ! Enfin !nous voila arrivés à pied d’œuvre .De multiples stands nous accueillent les bras ouverts ; d’autres les palmes ouvertes. On nous propose des tubes, ah !des combinaisons, des plombs, des instruments bizarres autant qu’étranges calculant, mesurant tout ce qui est possible de mesurer !enfin quoi, en un mot comme en cent, on se serait cru au salon de l’érotisme. Malgré cet appel de la chair grandissant, les musclés ne tardèrent pas à avoir grand faim. Là, sur place, cervoises, sangliers, poulardes, perdrix, hydromels et autres agapes nous furent livrés contre quelques écus. En parlant d’écus, il faut vous signaler également la présence de charmantes et plantureuses hôtesses qui par leurs charmes professionnels et leurs gestes calculés (ou le contraire) soulagèrent nos bourses… de quelques écus. Après quelques heures de ce doux repos et bien vidés nous reprîmes le chemin de la sortie.
Nous nous dirigeâmes alors vers la vieille tante pour acheter des campeurs. Ou plutôt le contraire vers le vieux campeur pour acheter des tentes et autres matériels de camping. En tout cas tente ou pas tante 95 pour cent de François était là…
La journée touchant à sa fin nous retrouvâmes les poilues épilées où nous les avions laissées le matin même …à la brioche dorée . Que conclure ? Certaines légendes urbaines racontent qu’on les aurait aperçues sous la tour Eiffel ou sur les Champs Elysées. Sans preuve tangible, nous ne conjecturerons pas.
Après ce compte rendu réalisé avec la plus grande honnêteté, j'espère vous retrouver dans de nouvelles aventures."

"Iznogoud Levoyet"

Salon de la Plongée 1 - Paris (75)

Nous sommes partis à plusieurs du club à Paris, certains pour le Salon de la Plongée, d’autres (dont moi) pour visiter la ville. 



 Nous avons d’abord pris le métro pour se rendre vers l’Opéra Garnier et grignoter un morceau avant de commencer vraiment la visite de la capitale.





On a ensuite reprit le métro jusqu'à la Place de la Concorde puis remonter les Champs Élysées jusqu'à l’Arc de Triomphe, Place de l’Etoile.




  
Nous sommes allés manger à Mac’ Do puis boire un café au Fouquet’s. Retour dans le métro direction la Tour Eiffel. On a pris Nana en photo avec un chasseur alpin puis on est allé aux pieds de la Tour Eiffel.



 Ensuite, de la Place du Trocadéro, nous avons pris encore une fois le métro pour aller à Notre-Dame de Paris et la visiter.



Après avoir manger un bout, reprise du métro direction la gare. Encore un arrêt dans un bistrot et reprise du train.



J’ai bien aimé cette excursion, surtout la tour Eiffel. J’ai pu la voir en vrai !

Clément

dimanche 6 janvier 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Jean-François DECORSE, Guillaume DRESCHER, Bastien DUPIN, David AUPART"

Compte-rendu :
"Je suis au regret de vous annoncer que le siphon de l'oasis n'est plus.

En effet, après moults coups de pioche, pelles et autres outils plus agressifs les uns que les autres nous avons réussi à prolonger le cours d'eau originel et transformer le siphon en voute mouillante.
Dés 7h30 Jean-François et moi étions prêts à descendre avec seaux, pied de biche, un haut de néoprène et plein de bonne volonté.
Dans le fond on récupère au passage la massette et le burin et nous poursuivons notre course jusqu'au siphon. Sur place, après avoir analysé comment procéder de la façon la plus efficace, nous nous séparons tout d'abord le long du canyon afin d'ôter tous les amoncellements de chailles et autres blocs qui ralentissent le flux. Puis arrivent sur le coup des 10 h je crois, nos deux compères Guillaume et Bastien qui viennent patauger avec nous dans la gadoue.

Direct on les met au boulot, Bastien avec la pelle US creuse le chenal et remonte la terre qui s'effondre des bords, Jean-François et Guillaume s'efforce de donner de la pente plus en aval et moi je m'acharne à extraire les blocs qui ne peuvent être enlevés qu'au pied de biche. 12h30 un arrêt s'impose , nous avons descendu le niveau de 20 cm. Le ventre plein et encore chaud je me dis que je me mettrais bien à l'eau voir si réellement ça passe. Je me mouille jusqu'à la taille, brrr c'est froid, je ressort . Mes compagnons me motivent, bon je retente et mouille le torse; c'est vraiment froid. Ils me remotivent. Je me décide à enfiler mon haut de néo tout mouillé ( re brrrr) et j'y vais. La tête sort largement de l'eau et au bout d'une dizaine de mètres , je me trouve à quatre pattes dans l'eau jusqu'à la taille , avant de ressortir encore dix mètres plus loin debout dans la suite du réseau. Je fais demi-tour pour rejoindre mes compagnons qui immortalisent le moment. Nous sommes satisfaits du résultat et concluons que les travaux s'arrêteront ici. La porte est ouverte face à de nouvelles aventures...
Nous prenons le chemin du retour pour ressortir entre 15h30 et 16h.


Merci à mes trois taupes aquatiques et à tous ceux et celles (car il y en a) qui ont mis un coup de pioche avant d'atteindre ce résultat."

"David"

mardi 1 janvier 2013

Voeux 2013

Les Rhinolophes Club Spéléo vous souhaite à tous une excellente année 2013 !