lundi 14 janvier 2013

Descente dans les sources de l’Ignon - 14 Janvier 2013

Présents : "Laurent Garnier, Remy Pataille"

Compte-rendu :
"Dés les 9 heures, j’arrive chez Rémy.
Nous prenons le chemin des sources de l’Ignon ou fin 2011 nous avions trouvé quelques trous qui soufflent.
Nous avions gratouillé à droite comme à gauche sur des zones chaudes ou le gel et la neige, malgré les très basses températures ne tiennent pas.
Dans l’ensemble les sources sont situées entre deux failles qui se rejoignent environ à 1 km en amont.
La zone de bord de plateau, d’où sourd l’eau, est particulièrement fracturée ce qui donne en quelque sorte un delta.
Nous avons aussi fait de la radiesthésie pour savoir où pouvait bien passer une éventuelle galerie.Nous avons suivi différentes pistes mais dès que nous arrivons à proximité du bord du plateau, tout se divise en direction des différentes sources .L’air rentre au niveau des sources et ressort plus haut. Soit dans les éboulis où à différents endroits du plateau.Le trou qui souffle est presque sur le plateau mais pas encore assez pour que ce ne soit pas un décollement.
15 minutes d’élargissement ont suffit pour que je puisse passer. Je m’engage à la verticale et prends pied sur une petite margelle. Mon casque dépasse presque encore du trou. Sous mes pieds, j’ai du mal à distinguer quel passage prendre. Droite ou gauche lequel est le plus large.
Je décide de prendre à ma droite mais il fait se coucher légèrement (Je savais bien que la spéléo était un sport de fainéant) J’ai quelques problèmes car le passage est encore plus étroit que le précédent, je ne peux plus tourner la tête et ma poitrine passe juste. Je continue à me laisser glisser dans un élargissement. Ca y est je peux me retourner. Ho ! surprise ce n’est pas de la première. Une poignée de petits rhinolophes m’accueillent. Ils sont profondément endormis.Je passe dessous sans les déranger.
La fissure continue en direction des micros points chauds sur 3 ou 4 mètres, de plus en plus étroite durant un bon mètre. Sous mes pieds un carrefour se présente. Une branche haute de 4 mètres et étroite ne me permet pas d’aller plus loin car, même en décompressant ma poitrine je ne peux pas passer.
Il faudrait y revenir avec une personne plus mince car la suite est peut être là. Cette fissure part bien dans la montagne.
La fin de l’aventure du jour se termine. La remontée s’effectue au rythme des étroitures verticales sur une petite dizaine de mètres. Ce trou qui souffle était pourtant bien prometteur.
Malgré cette déception, nous décidons de continuer à prospecter et de gratter tous les points chauds que nous rencontrons sur notre chemin.

Le plus prometteur serait certainement celui qui est en contrebas du parking à mi chemin du bord du ravin. De plus, il est juste à côté d’une supposée galerie que nous avons découvert avec nos baguettes.

Avant d’engager un quelconque chantier, il faut savoir que nous sommes en zone de protection Natura 2000.
-Il faut aussi que nous cherchions où est la galerie principale qui apporte tant d’eau avant d’aller plus loin.
Une carte détaillée des galeries supposées est en phase d’avancement mais faire la différence entre galeries, failles et fissures n’est pas aisé.La tâche sera certainement longue et fastidieuse. Le coup de chance peut toujours nous aider.
Notre balade s’arrêtera là de bonne heure pour aller visiter quelques points géologiques d’importance
Ensuite nous sommes allés visiter le Creux Bleu afin de voir la crue.
A Villecomte, l’eau coule fortement. Des remous troublent encore la surface mais la luminosité nous permet de distinguer le fond de l’eau.
En surface près des marches, une plage de sable s’est formée. Au fond, une bouche noire haute et large est prête à nous accueillir. Je n’ai qu’une envie. Celle de plonger, me faire remuer, balayer par le courant mais surtout voir et filmer l’entrée.
Après avoir discuté et planifié sur cartes les prochaines sorties baguettes et une publication, nous regagnons la chaleur de nos domiciles."
"Laurent"

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