mardi 26 février 2013

Grotte du Contard - Plombière les Dijon (21)

Présents :
"SHNA : Alexandre CARTIER et Ludovic JOUVE.
Rhinolophes : Laurent GARNIER."


Compte-rendu :
"Cette sortie a eu du mal à se mettre en place.
Tous les présidents de club spéléo étaient invités
Nous nous sommes donc retrouvés à 9 h et étions de retour vers 12h15.
Ce comptage à duré plus de temps que prévu car mes innombrables questions et les réponses qui s’imposaient ont ralenti notablement les recherches.



Dans les premiers mètres de la cavité, le froid et les concrétions de glace nous accueillent.
Malgré tous, nos compteurs commencent à explorer toutes les fissures apparentes.
Lorsque l’on se relève après le petit obstacle vertical, la glace est moins dense et nous trouvons les premiers Grands Murins tantôt cachés profondément dans des fissures ou carrément en pleine paroi. Ils viennent ici soit pour hiberner dans toute la cavité ou mettre bas dans les puits ! Viennent ensuite les grands et petits Rhinolophes toujours bien en vue enveloppés dans leurs ailes. Le Murin d’Aubenton, le Murin Natterer et le Murin à oreille échancré.



Très petite chauve souris, le Murin d’Aubenton a ventre blanc à de grosses pattes bien développées pour la chasse sur l’eau.
Nos deux compères connaissent très bien la cavité, les lieux d’hibernation et ont l’habitude de travailler ensemble. Pas un recoin ne leur échappe ! Ils vont vite se partageant les taches en silence afin de déranger le moins possible le sommeil de notre emblème.


En tout dans la cavité, nous trouverons 7 espèces pour un total de plus de 110 petites bêtes et malheureusement un grand Murin mort au sol au fond d’une niche basse.
Passés le laminoir, nous continuons notre recherche commencée dés le début de la cavité à l’aide de jumelles. La tache se complique car les hauteurs de plafond augmentent et les instruments sont à la limite de leurs possibilités. Nous trouverons bien entendu une petite vingtaine de Minioptères de Schrebert.


Ils sont dans des petites niches de plafond, en colonies, soit près de la surface, de l’entrée des puits ou beaucoup plus bas. L’un d’entre eux est même bien visible en pleine paroi.
Une chose est sure ! Seul, je n’en aurais pas trouvé la moitié car il faut un œil expert pour les traquer dans la moindre fissure. On ne me les aurait pas montrés les unes après les autres.
Une topographie détaillée est aussi nécessaire pour faire une comparaison d’années en années.
Mes activités traditionnelles me rappellent à l’ordre ! C’est avec regret que je quitte mes compagnons de comptage pendant que ces derniers prennent le chemin de la Combe Chaignay pour le comptage de l’après midi."

"Laurent"

lundi 25 février 2013

Creux Bleu - Villecomte (21)

Présents : "Pascal Levoyet"

Compte-rendu :
"Étant en congé, j’ai pris le temps d effectuer une plongée au creux bleu : je voulais refaire totalement mon équilibrage avec mes différents équipements, c'est ainsi qu’à 9 heures je me trouvais au bord de l’escalier enneigé menant à la résurgence.

Je commençai par m'équiper comme pour une plongée fond de trou : mes 2 quatre litres sur le dos et une nouvelle poche dorsale confectionnée la semaine avant. Malgré la fraicheur environnante le CREUX BLEU, fidèle à lui même, ne me déçu pas ; la clarté de l’eau bouillonnante offrait une visibilité parfaite. Le courant était malgré tout puissant et je descendis donc sur le coté. Quelle ne fut pas ma surprise quand arrivé au bas je vis que l’entrée était de nouveau pleine de cailloux ! Oui ! Une seule ouverture de 25cm de haut sur 1 mètre de large était visible et tout le reste était constitué de cailloux dont certains étaient en suspension grâce à la puissance de l’eau. J’ai tout de suite pensé au boulot qui nous attendait …snif !et peut être aussi à d’autres solutions plus définitives : retenue faite de tiges et de plaques, tuyau traversant l’entrée de part et d'autre, à voir, à réfléchir !

Après vérification à 3 mètres de mon lestage (en l’occurrence 3kg) je ressortis pour m’équiper avec mes 10 litres ou là, le lestage n’était pas nécessaire. Après un peu plus de 35mn dans l’eau je me changeai vite et bien (surtout vite), le temps n’étant pas propice à la flânerie.
J’attends la sortie à la Douix pour vérifier le lestage avec ma stab et discuter du Creux bleu…"

"Pascal"

samedi 23 février 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : Gilles Baumann, Cosimo Torre, Jean-François Dusz "

Compte-rendu : Transport bouteilles devant siphon, équipement avec fil de 4mm
Après 3 essais de passage dans de l'eau plus que trouble, et un passage en partie supérieure que je trouve pas évidente entre ce qui me semble être des concrétions ou des lames de roche, je franchis cette grosse voûte mouillante de 5 à 6 m de longueur et ressort dans une galerie aux mêmes caractéristiques.
J'estime à 300m de parcours dans une rivière sans affluent, une galerie étroite à main droite ressemblant plus à un shunt, avant d'être arrêté par un siphon avec un départ qui ne devrait pas poser de problème pour une reconnaissance, malgré une eau très chargée.
Reste à plonger ce siphon, réaliser la topo et peut être envisager la pose d'une balise pour matérialiser le terminus
Voir avec Cosimo, j'ai relevé 2 ou 3 azimuts en revenant qui sembleraient ne pas correspondre à la suite logique de la topo (à suivre).  "

"Jean-François"

samedi 16 février 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)



Présents:
1ere équipe : Cosimo TORRE, Jean Louis MERELLE, Philipe CLEMENT, Laurent GARNIER, Jean François DECORSE(Jef), David AUPART, Christophe DURLET, Jean-François BALACEY.
2eme équipe: Thomas BINSSE, Mathieu CLAERBOUT, Matthieu BOSSU, Benoit BOULANGER.

Les objectifs de la première équipe

Les horaires:

- 8 H Rendez-vous à la ferme pour café croissant dans la cabane de chasse et les chasseurs.
- 8 H 30 Répartition du matériel.
- 9 H Départ à pied pour la cavité.
- Retour à un horaire indéterminé certainement très tard pour les derniers.

Les activités prévues dans le nouveau réseau:
L’aval de l’oasis, l’affluent du lagon.

- Prises des altitudes
- Equipement des passages critiques.
- Photographie et vidéo.
- Plongée du siphon du lagon.
- Balisage en sous-sol.
- Topographie.
- Géologie


Descente à 09h10. à 10h15 au bivouac. Laurent va plonger le siphon amont  du lagon avec François en secours aidés par les autres en soutien.

 A 10h50, Cosimo et Jef débutent la  topographie de la galerie du siphon amont, ils feront ensuite celle de la rivière vers l’aval et des photos.

Christophe note que la galerie qui mène au carrefour de la galerie du siphon amont et de la rivière vers l’aval est sur une faille sénestre, ce qui explique les concrétions.

Laurent passe le siphon amont et fait 100 m de première, arrêt sur rien. Les bouteilles sont laissées sur place pour une prochaine exploration derrière siphon.

Voir récit ci-dessous.
 
Repas à la confluence.

Cosimo et Jef enfilent pontonnière et pantalon néoprène pour faire la topo de l’aval (de 14h15 à 17h50 soit 3h35). Pendant que porteurs et plongeurs prennent le chemin de la surface ils notent qu’il est fort peu probable que la trémie en extrême aval soit pénétrable,
comme venait le faire Jean-Louis, en utilisant une balise pour préciser la localisation de cette trémie par rapport à la salle de la Pérouse.

Voir récit de Jean-Louis ci dessous

Les cordes sont bien boueuses pour tous et les bloqueurs patinent avant et au début du P22. Il faudra bien un jour améliorer efficacement et durablement le passage sur l’argile et la trémie. Sortie à 20h00 soit TPST 10h45.

A la cabane, nous retrouvons Laurent, Jean-Louis, la propriétaire de la ferme et des chasseurs qui festoient. Ils nous offrent à boire et nous engloutissons 2 crêpes chacun avant de repartir vers nos foyers. Encore une journée mémorable à la PDE !

Jean François.


 
 

Pour les altitudes j'ai :
Bivouac : 183 m
Le bas de la salle de la Pérouse au pied des concrétions : 181 m
Le haut de la salle au fond du boyau : 187 m
A la confluence de l'affluent du siphon bleu et de l'oasis (là où on a mangé) , c'est Cosimo qui a noté l'altitude sur son carnet
A l'embranchement aval là où on a laissé les bouteilles : 3 m de moins que précédemment
Aval côté trémie au bout extrême 165 m

Pour la correspondance entre salle de la Pérouse et la trémie, ce sera plus tard


D'après les mesures que j'ai effectué et après avoir mouliné tout cela avec mes logiciels, voici les résultats obtenus:
La distance horizontale jusqu'à la verticale de la balise est d'environ 15 m au dernier point de mesure. (à environ 3 m du fond, voir avec Cosimo)
La distance verticale de la balise est d'environ 10 m.
C'est peu, mais ne nous enflammons pas, car le signal reçu avec ma toute petite antenne était faible, et donc les résultats obtenus ne sont pas aussi exacts qu'espérés.
L'altimètre donnait 20 m, moi je donne 10 m...Coupons la poire en deux et nous pouvons dire que nous sommes à 15 m verticalement....et du coup cela augmente un peu la distance horizontale qui passe environ à 21 m.
Si on doit y retourner,  j'emmènerai une antenne de réception plus performante.

Jean-Louis





L’équipe est au complet même un peu plus fournie que prévue.
Bien heureusement car il reste un kit solitaire qui sera pris en double.
Les charges sont tout de même judicieusement réparties sans lourdeurs excessives.
Tranquillement nous traversons la prairie  d’accès à la PDE en faisant attention de ne piétiner les cultures. Les différentes barrières sont alternativement ouvertes et fermées après notre passage.
Jean Louis nous ouvre le passage car il doit aller poser sa balise émettrice à l’extrême fond de la salle de la Pérouse.
La descente s’effectue sans encombre malgré toute l’appréhension que nous avons de passer à travers le sablier.
Nous arrivons rapidement à la jonction pour poser notre matériel de progression verticale devenu inutile.
Nous nous suivons de près car les passages ne sont pas évidents et un tantinet paumatoires.
L’univers est devenu subitement plus confiné.En file indienne, tantôt courbés ou rampants, nous arrivons à l’étroiture.  Bien avant ce passage, les pieds dans la rivière, nous remarquons des traces de mousse de crue récente pouvant totalement barrer l’accès ou le retour
Bien que ponctuelle, cette étroiture ne se livre pas facilement pour les plus corpulents d’entre nous.
La suite est derrière on se passe les kits, là un passage vertical au dessus d’un plan d’eau nous permet d’accéder à la continuation de la galerie. Formée par une faille, l’élargissement est sensible les écoulements nombreux et le concrétionnement aussi .Quelques dizaines de mètres plus loin nous arrivons à la confluence de l’oasis et du lagon. Nous remontons la rivière claire jusqu’a la voûte mouillante, c’est là que je décide de commencer à m’équiper. L’endroit est peut être mal choisi mais les porteurs sont encore à peu près secs et au sec.
C’est parti, nous passons la voûte et nous dirigeons vers le siphon. La progression n’est pas bien difficile dans cette galerie spacieuse malgré les quelques passages en méandres ou sur des blocs tombés de la voute.
Nous voilà à pied d’œuvre. Le siphon est clair, véritablement translucide d’où son appellation.
Mes lampes et la caméra sont sur mon casque. Je trempe le tout dans l’eau pour immortaliser quelques secondes de clarté.
Vers midi, je commence mon immersion.
Tous phares allumés et la caméra aussi, le fil vert, et bien attaché se déroule du touret .Si le siphon descend en pente douce dans les premiers mètres, il pique ensuite rapidement à la profondeur de 5-6m. L’eau est toujours très claire il n’y a toujours pas de point d’encrage pour le fil.
 Je décide de passer ce point bas et découvre en levant la tête le miroir de la surface. J’émerge lentement en gagnant la berge .La vasque est bien plus vaste que le début du siphon. En gagnant la galerie qui y fait suite, je fais quelques mètres avant de trouver une lame de roche sur laquelle je peux enfin attacher mon fil, 30 mètres ont été déroulés.
Je suis un peu déçu mais c’est bien suffisant pour ma première plongée spéléo 
Après avoir attaché le fil, j’enlève mes palmes et commence à déambuler dans cette galerie aux formes généreuses, rectiligne, plein nord d’environ 3x2m.
L’eau coule au sol à travers les chailles et les divers talus d’argile. Au bout d’une petite centaine de mètres de progression, peut être moins, la galerie change littéralement et subitement de forme pour une diaclase haute et fine, barrée par un talus d’argile. Pas moyen de passer pour aujourd’hui, j’aurai bien aimé aller plus loin. Quelques mètres après mon demi-tour, je remarque à droite une voûte bien formée derrière un talus. N’étant pas assez grand pour voir derrière, je me contente d’immortaliser quelques images pour donner l’eau à la bouche de mes collègues porteurs, je vois sur environ 5 mètres. C’est évidemment la suite  logique  de cette galerie aux formes généreuses. Arrêt sur rien ce sera pour la prochaine fois.
J’aimerais bien savoir où nous sommes. Pouvoir poser une balise à cet endroit ou plus loin serait vraiment idéal.
Le retour au siphon est vraiment rapide car il n’y a aucun obstacle.
Devant la vasque devenue café au lait, je me rééquipe et prends tout mon temps pour m’immerger. Vidant mes poumons je descends lentement, tenant fermement le fil que je ne vois déjà plus dans cette eau qui fut si claire à l’aller.
Sous ma main, au point bas, je sens l’étiquette de marquage et l’approche de mon masque. Peine perdue je ne la distingue même pas. Impossible de lire le métrage mais je sens bien qu’elle m’indique le sens du retour. En râpant régulièrement le plafond, j’émerge devant un public heureux de me revoir si rapidement.
A genoux dans la vasque, je suis assailli de questions auxquelles je réponds avec ardeur leur décrivant mon aventure tout en les remerciant pour le travail qu’ils ont accompli au portage.
A peine sorti de l’eau, les sherpas s’activent à me débarrasser et enkiter le matériel qui doit ressortir. J’ai à peine eu le temps d’enlever mes palmes que nous sommes de retour à la confluence.
Les bouteilles resteront sur place car j’ai consommé si peu d’air, qu’elles pourront servir la prochaine fois.
Nous visitons dans la foulée l’aval de l’oasis  pour ceux qui ne sont pas encore venus et aussi pour retrouver Jean-Louis et Christophe qui sont encore tout au fond en train de discuter géologie et balisage.
Malheureusement les nouvelles ne sont pas très bonnes car nous sommes bien profond et les chances de se retrouver dans la nappe phréatique de l’Ouche sont bien grandes.
Nous nous retrouvons tous à la confluence pour nous restaurer et discuter de la suite de la sortie.
Nous en profiterons aussi pour arroser ces nouvelles galeries avec un élixir du bon secours apporté par inadvertance dans mon sac de victuailles.
Pendant que Jean-François et Cosimo se préparent pour continuer la topographie vers l’aval de l’oasis, nous nous répartissons le matériel pour regagner la surface.
Chemin faisant, une partie de l’équipe se trompe de chemin et fait la visite du siphon de la diaclase. Encore un siphon que nous devrons plonger.
A la fin des passages étroits nous renfilons notre matériel de progression verticale avant de regagner le bivouac, les verticales, et bien sûr la surface.
Jean-Louis sortira le dernier car il est retourné à la salle de la Pérouse pour récupérer la balise.
En l’attendant, pour ne pas attendre dans le froid, nous en profitons pour faire un peu de ménage en retirant quelques câbles de la galerie technique et le dernier tronçon de tuyau de pompage.
Par un magnifique coucher de soleil et une froidure grandissante, nous regagnons nos véhicules en constatant que la neige à pratiquement disparu.
En attendant nos compagnons topographes, l’équipe se disloque quelque peu.
Ce sont toujours les mêmes irréductibles qui rentreront au chaud dans la cabane de chasse bruyante et enfumée.
Le bar est ouvert, nous finissons les reliefs de notre repas de midi. Anne-Marie nous fera sauter une paire de crêpes pendant que les chasseurs entameront avec femmes et enfants leur repas de fin de journée de chasse sans aucune trace de sang.
La deuxième équipe rentrée tardivement dans la cavité, chargée de matériel d’équipement pour  changer les cordes en fixe, ressortira tard durant la nuit après avoir fait un petit tour à la Cascade et déséquipé l’intégralité des verticales pour un nettoyage de cordes des plus indispensable.

Laurent



mercredi 13 février 2013

Sortie à Poncey sur l’ignon - 13 Février 2013

Présents : "Rémy PATAILLE, Dominique GIRODET"

Compte-rendu :
"Température moins 4 degrés, temps très clair et ensoleillé en mi-journée. De 10 à 20 centimètres de neige. Départ IS SUR TILLE à 10heures.
Lors de notre précédente prospection du 23 janvier 2013 au trou souffleur Rémy 2, nous avions trouvés, 2 départs. L’un en direction sud-est à 120°, que nous avions décidé de prospecter, repère sur carte, de W 236 a W 269, l’autre en attente à 220°, objet de la prospection de ce jour, repère sur carte de W 235 à W 285.
Il s’agit d’une faille qui suit l’arête du vallon, d’une largeur variant de 1 mètre à 6 mètres au plus, de W 272 à W 273, une petite salle de 8 mètres sur 14. Au repère W 278, un petit trou (10 centimètres) avec un léger courant d’air chaud, la neige fondue sur 40 centimètres. A W 281 un départ de diaclase entre 2 roches avec un bon courant d’air (voir photos 1 et 2, un petit feu de bois sec montre le souffle).
Au repère 283, un petit trou souffleur et neige fondue sur 10 mètres en direction de W 285.
Au repère W 285, un trou souffleur de 40 par 20 centimètres, au pied d’un arbre et en paroi rocheuse sur 2 cotés, photos 11 et 12, Un bon courant d’air chaud sort de ce trou. A noter que ce trou se trouve juste en fin de la grande faille, en direction de la nationale, (très intéressant, il fera l’objet d’une prochaine sortie). Il est midi trente, nous regagnons la voiture pour un casse-croûte sous un bon soleil, très apprécié.
13 heures, départ pour une nouvelle prospection en direction nord-ouest de W 285 à W 312. Au repère 286, 3 failles, nous allons suivre la plus étroite, largeur 6 mètres. Aux repères 291, 292, et 293, nous profitons de la ligne pour prospecter les 3 failles. Au W294, nous remarquons que la neige est fondue sur un diamètre de 40 centimètres alors qu’au sol il y a de 15 à 20 centimètres de neige ?
Aux repères W296, W297, W298, les 3 failles se rejoignent en une salle, estimée à plus de 50 mètres de diamètre, très impressionnant !
W299, W300, W301, W302, W303, W306, W307, W310, largeur de 5 à 6 mètres.
W304, eau et largeur de 15 mètres. W308, eau et largeur de 48 mètres, W311, eau et largeur de 49 mètres.
W305, eau et largeur de 29 mètres. W309, W312, largeur de 38 mètres.
Rémy PATAILLE au GPS et relevé sur papier, Dominique GIRODET et son Dowser."

"Remy"

samedi 9 février 2013

Gouffre des Ordons - Montrond le Château (21)

Présents : "David Thivet, Xavier Gamba, Catherine Audinot et leur fils Rémy (15ans), JF Decorse"

Compte-rendu :
"Départ à 16 h de Haute marne direction Montrond le Chateau. Plus nous approchons, plus l'épaisseur de neige augmente.
Arrivée vers 18h, la neige tombe tout doucement mais très sûrement, la nuit aussi (impossible de me rappeler l'emplacement de l'entrée malgré les infos d'Anaïs).
David essaie l'Iphone et des coordonnées GPS, le voilà perdu dans les bois.....
Une petite question au club hippique, et nous voilà repartis bien renseignés. Egarés, tous dans le bois, enfin un cri dans la nuit nous signal l'entrée. Il est déjà 20h.
L'équipement se passe sans problèmes, 2 cordes pour le P20 , et c'est parti. Je descends avec Rémy (c'est sa première descente) Au niveau de la voûte, il s'arrête et observe tout ce volume éclairé par les autres: "C'est beaucoup plus impressionnant qu’en falaise" me glisse t il à l'oreille.
Une fois au sol, la visite continue en suivant le balisage. Après un grand nombre de photos nous arrivons au fond. et retour.
Au pied du puits, David et Cathy démarrent la remontée, Xavier les suit (il en profite pour tester le Pantin, je monte en même temps que Rémy qui se débrouille très bien pour une première.
Déséquipement et sortie à 22h30.
TPST:2h30
Une fois changés, sur le chemin du retour, le bar de Montrond : le Castel, encore ouvert, nous invite, Alors pour marquer cette sortie, un bref arrêt 1h30 quand même...et quelques bières et un chocolat, nous regagnons nos logis."


"Jean-François"

samedi 2 février 2013

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents :
"Rhinolophes: Thomas BINSSE(Tom), Matthieu BOSSU (Mamat)
SSDB : Bruno GERVAIS(Nono), Thibaut LAFARGUE, Eric CHAUX, David LUCZAK et Jean-Louis MERELLE pour le portage."


Compte-rendu :

Comme il est de tradition avant chaque AG annuelle du CDS, nous profitons de nous retrouver pour faire une petite incursion sous terre le jour de l'AG. Nous prenons contact avec Jean-Louis et Laurent qui nous proposent de profiter de la visite pour remettre les cordes en place qui ont été lavées et effectuer une visite de la PDE et d'une partie du Neuvon.



Tom qui connait très bien la cavité se propose de nous accompagner avec Mamat, également très actif à la PDE. Nous nous retrouvons à 06h30 sur le parking du bas et Jean-Louis nous accompagne jusqu'à l'entrée avec le matos. Tom passe devant pour poser les cordes.

Nous découvrons le travail titanesque qui a été fait pour arriver jusqu'au regard de Benjamin et tout le travail effectué depuis le début. (châpeau bas !!) Nono qui souffre d'un gros mal de dos, s'arrête en bas du second puits et décide de renoncer. Nous continuons la descente en passant près de cette trémie impressionnante qu'il faudra sécuriser.


Puis nous prenons pied dans la cathédrale près du bivouac avant d'attaquer la visite de la grotte jusqu'au vestiaire. La taille des galeries est impressionnante et rappelle certains métros d'autres cavités. Nous quittons le haut des combines car il fait bien chaud dans les galeries sèches. Certains se font avoir à la vire et empruntent des galeries plus étroites ...
On arrive à la salle de l'avalanche puis au vestiaire. On remarque une petite mare polluée par une infiltration de surface ?...
On casse une graine arrosée de vins de Savoie avant de reprendre la progression. On sort vers 13h30 sous un beau soleil. Après s'être changés, on file voir le Neuvon en surface qui est en crue. Le chemin d'accès au Contard est inondé et un beau champignon d'eau s'est formé à la sortie de la rivière.
Nous reviendrons pour aider à quelques tâches diverses et ce n'est pas ce qui manque, et peut être que nous atteindrons le fond cette fois...
Désolé pour la qualité des quelques photos.
Merci à tous et encore bravo !"


"David"

Petit compte rendu de l’activité plongée au sein des Rhinolophes

Présents : " Les Rhinolophes "

Compte-rendu :
"Tout d’abord les entraînements piscine du lundi soir,

Lundi 7 Janvier :
Première séance de reprise après les excès de fin d’année consacrée au “décrassage “ !
Comme toutes nos soirées piscine l’entraînement commence par un
échauffement de 100 m de nage libre puis 400 m de nage PMT ensuite
chacun a prolongé la séance par des distances de nage plus ou moins longues !
Nous étions 12 participants ce qui est plutôt pas mal pour un début d’année
froid et humide !

Lundi 14 Janvier :
Echauffement habituel.
Séance consacrée à l’apnée (canard, calme, ralentissement du rythme
cardiaque, distance, sécurité) !
Le but étant non pas de parcourir des dizaines de mètres mais de faire une
distance quelqu’elle soit sans aucune précipitation ni énervement, en somme
rester ZEN !
Travailler aussi sur le retour en surface en faisant un tour d’horizon pour voir si
aucun obstacle se présente à notre remontée le tout en signalant sa présence
par un bras tendu hors de l’eau et la main formant le signe OK !
Nous étions 12 participants.


Lundi 21 Janvier :
Echauffement habituel.
Séance passage d’embouts :
Le but étant d’accompagner un non plongeur sans aucun équipement sur 25m
(simulation d’une personne coincée derrière un siphon et rapatriée par un
plongeur)
Le plongeur gère les cycles respiratoires, le non plongeur ne fait que suivre les
directives du plongeur.
Au bout des 25m les rôles s’inversent avec échange du scaphandre au fond
sans retour en surface !
Nous étions 11 participants.

Lundi 28 Janvier :
Echauffement habituel.
Séance déroulement de fil d’Ariane :
suivi du fil en aveugle, sans palmes, et scaphandre décapelé.
Le but étant d’acquérir de l’aisance et de l’aquaticité dans des conditions
difficiles.
Puis enroulement du fil toujours en aveugle.
Nous étions 12 participants.

Lundi 4 Février :
Echauffement habituel.
Séance amélioration de l’apnée et toujours dans l’attitude la plus calme
possible tout en respectant la sécurité au maximum.
Nous étions 14 participants.

Lundi 11 Février :
Echauffement habituel.
Préparation pour certains de leurs équipements pour la plongée prévue le
16 Février à la PDE, pour d’autres révision des actions de secours aux
plongeurs en détresse.
Nous étions 16 participants.

Sortie plongée dite du «Siphon du Lagon Bleu »
Samedi 16 Février :
Après une longue préparation autant logistique, humaine, que matérielle,
Laurent Garnier accompagné de huit autres spéléos est allé faire une première
plongée dans un siphon récemment découvert à la PDE .
Je vous invite vivement à lire son compte rendu !
J’en profite une fois de plus pour le féliciter d’avoir mené cette opération et
d’avoir atteint son but !

Matériel :
Le point sur la remise en état du compresseur,
Grace à la contribution et au dévouement de chacun le compresseur du club
a pu être remis partiellement en état, il ne reste qu’à fixer le contacteur de
démarrage et remplacer un des tuyaux haute pression pour qu’il soit de
nouveau opérationnel !

Prochaine sortie plongée prévue :
Piscine 4 , 11, 18, 25 Mars
Samedi 9 Mars, Douix de Chatillon.
Samedi 23 Mars peut être au Creux Bleu
Samedi 30 Mars peut être au Creux Bleu
Samedi 6 Avril, Douix de Chatillon.
Samedi 18 Mai, Douix de Chatillon."

"François"