Présents:SSDB:Jean-LouisMERELLE,ASCO:CosimoTORRE,RHINOLOPHES:Mathieu CLAERBOUT,Thomas BINSSE,Laurent GARNIER,ILEde la REUNION:Emerik BAUCHERON,Simon CLAERBOUT. "
Compte-rendu : "Objectif :
Laurent"Compte-rendu : "Objectif :
-Prise de contact afin d’organiser un échange formateur à
long terme (plusieurs années) avec pour
but la- formation de cadres multi activités : spéléo, spéléo volcanique, canyon,
canyon volcanique.et bien évidemment la formation secours.
Les projets de ces deux jours sont :
-Gestion d’un bivouac souterrain.
-Escalade d’une cheminée avec espoir de se rapprocher le
plus possible de la surface et ainsi trouver une potentielle sortie vers
l’extérieur.
Ont participés :
SSDB
Jean-Louis MERELLE
Pour la remise en état de la porte d’accès au réseau du Neuvon.
ASCO.
Cosimo TORRE pour le
prêt de sa perforatrice.
RHINOLOPHES :
Mathieu CLAERBOUT
Thomas BINSSE porteur au retour.
Laurent GARNIER porteur à l’aller
ILE DE LA REUNION :
Emerik BAUCHERON
Simon CLAERBOUT.
Prévue de longue date cette rencontre regroupe au mois de mai
plusieurs actions : Le camp annuel des Rhinolophes qui se déroule cette
année dans le Vercors. La recherche d’une nouvelle entrée dans le réseau du
Neuvon et le congrès annuel de la fédération.
La conclusion de la préparation de ce bivouac se terminera
collectivement la veille de notre départ.
Dès 8h30 nous sommes sur place pour équiper la cavité.
4 sherpas bien remplis irons au début de la Galerie des Prédateurs
plus 150mètres de cordes et connecteurs destinés à prendre pied dans la Galerie
de l’Enclume.
Il nous faudra pas moins de 5 heures pour faire les quelques
3,5 Km qui nous séparent de l’entrée au pied de la cheminée tant convoitée.
Il faut dire aussi que le cheminement fut abondamment
commenté et ponctué de nombreux arrêts ravitaillement et surtout pour déposer
des réserves à notre point chaud
stratégique de sécurité.
Au retour, j’y déposerais aussi quelques litres d’eau.
Pendant que Simon et Emerik installent le bivouac, avec
Mathieu, nous allons explorer la grande galerie qui fait face à la Salle du Putsch.
Nous décidons d’aller jusqu’au fond.
Ce n’est pas une mince affaire car, au début il faut
contourner, ramper, s’insinuer entre les blocs, la suite est véritablement
magnifique ! Nous ne savons plus où poser les pieds afin de ne pas
souiller le sol avec nos bottes glaiseuses que nous ne pouvons pas nettoyer par
manque d’eau il faut se déchausser.
La galerie suit une faille imposante. D’un côté on voit les
marnes et de l’autre, les calcaires à chailles et oolitiques.
Au retour, nous décidons de chercher et d’explorer la
moindre anfractuosité du côté des marnes sans aucun résultat.
Une heure après le début de notre escapade, nous voilà de
retour au bivouac installé minutieusement. 17 heures il est grand temps de nous
restaurer et de cadrer les objectifs de ce bivouac : Explorer tous les
diverticules côté calcaires et commencer à remonter la cheminée que nous avons
abondamment visionnée et estimée à 50mètres.
Je resterais bien sur place
mais mon programme des jours suivants est bien chargé, il faut que je
rentre. Avant de faire demi-tour, je récupère les fils tendus dans le labyrinthe
et trace un nouveau parcours beaucoup plus rapide, aisé et sécuritaire. Nous
gagnerons presque 30 minutes. Il est 18heures lorsque je quitte le bivouac et
mes compagnons d’exploration.
Il fait encore jour. 21h 30heures le moteur du 806 démarre
pour son dernier retour PDE Marsannay la Côte.
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