mercredi 31 octobre 2012

La Balme de Rencurel (38)

Présents : "Participants sorties : Jean-François Decorse, Matthieu Bossu(Mamat), Thomas Binsse(Tom), Béatrice Boulanger
Participants weekends : Mathieu et Antoine Claerbout, Hélène et Pierre Frey, Anne-Sophie Devillard.(Anne-So)"


Compte-rendu :
"C’est avec plaisir que ce mercredi 31 octobre, en sortant du boulot, nous avons pris la route, direction La Balme, pour un bon petit week-end dans le Vercors. Mamat et Jean-François étaient partis un peu plus tôt dans l’après midi. Pour un pont, je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de monde sur la route. Le trajet ce fait sans encombre, hormis le fait que les gorges de la Bourne soient fermées. Nous arrivons à la Balme sur les coups des 21 heures 30. La maison se réchauffe doucement, et nous nous décidons à manger. Mathieu, Hélène & Pierre arriveront que tard dans la soirée, et Antoine et Anne-So seulement jeudi soir.


L’objectif de ce week-end : que je sois autonome en équipement. (mais aussi se faire plaisir comme toujours).

Nos différents projets de sorties sont quand même pas mal compromis par le temps : il y a énormément de neige.

Notre première sortie est décidée.

Nous allons faire le Scialet du Michelier.





C’est une cavité qui a été découverte en 1963 par un agriculteur, propriétaire du terrain. D’après les topos, c’est une cavité facile et très jolie, parfaite pour apprendre à équiper. L’entrée ressemble à celle du Neuvon, une buse au milieu d’un champ. Et je suis en tête ! Oui, c’est moi qui équipe. Après un petit rappel de la part de Maître Thomas, j’équipe. A mon rythme, certes lentement mais sûrement, j’y vais. J’essaye de me rappeler de la topographie. Je fais quelques boulettes, normal, je débute. Je me fais même carrément sermonner par le chef, mais aussi, quelle idée de me laisser faire sans rien me dire… Je suis comme le lait sur le feu, il faut le surveiller avant qu’il ne déborde… Je n’ai pas tous les réflexes qu’il a lui, ou eux… Enfin bon, l’équipement se fait tout de même correctement. Je dois même dire que mes nœuds sont plutôt bien réussis, et nous arrivons en bas des puits. Les parois du dernier grand puits sont parsemées de chailles, c’est très chouette. Au bas de ce dernier, il nous faut ramper un peu avant d’atteindre les galeries. Et c’est parti pour une balade sous terre ! Nous sommes surpris de déboucher sur une galerie de grande taille, après avoir été dans des puits étroits et un laminoir. Ce n’est certes, pas la taille des galeries de la PDE, mais il y a tout de même un beau volume. Nous voyons de très belles concrétions, photographiées par notre petit chinois et son acolyte. Il y a une petite rivière, polluée comme celle du Neuvon il n’y a pas si longtemps… C’est une très belle journée sous terre. Entre boutades et photos, nous ne voyons pas le temps passer. Par contre, il fait frisquet. Nous continuons pourtant à nous balader, car moi, vaillante, je ne dis pas que j’ai froid, et comme je déséquipe, je ne veux pas les priver de leur plaisir sous terre. Nous atteignons la Salle Sophie, qui est la plus concrétionnée, la plus jolie. La cavité n’est pas bien grande en terme de réseaux, il nous faut 4 heures pour en faire le tour. Nous décidons donc de faire demi- tour après avoir fait une série de « Light Painting », hé oui, même sous terre on peut faire de « l’art »… Les garçons remontent, Mamat et Jean-François en tête, suivi de Tom puis de moi. Le déséquipement est plus facile que l’équipement, même si je galère à enlever les déviations installées par Thomas et Jean-François. (Oui, ça fait parti de mes boulettes, j’ai oublié de mettre des déviations pour éviter les frottements, enfin, c’est mon premier grand équipement! Je remonte donc tranquillement, Thomas veut, à plusieurs reprises terminer de déséquiper. Je lui tiens tête, non mais ! Il est fou ! Si je veux apprendre il faut me laisser faire !

Je ressors la dernière. Quand j’arrive presque à la surface, je vois que la buse a été refermée. J’entends Mamat et Jean-François à la surface qui discutent. J’attends donc qu’ils m’ouvrent, mais sans faire de bruit. J’aurai pu attendre longtemps, ils avaient refermés pour éviter les courants d’air et attendaient que je me manifeste…
Il fait froid hors du trou. Je suis la dernière à me changer, vite fait bien fait pour ne pas prendre froid. Et hop ! Dans la voiture direction la maison. Sur la route nous croisons plusieurs renards, et même des blaireaux !
Ce jeudi soir là, c’est une soirée de folie. Au repas, rôti de porc-haricot-patate. Anne-So et Antoine se sont invités et sont enfin arrivés ! Après le repas, nous partons dans des parties de jeux de société endiablés. Le coucher ne se fait pas avant 3 heures du matin. Autant dire que le grand weekend spéléo prévu c’est légèrement modifié.






Une partie de « Six qui prends »






Vendredi matin, levés vers 11 heures car comme chaque fois que nous allons à la Balme, nous allons faire un tour chez Expé… Lorsque les trois garçons reviennent de chez Expé, toute la maisonnée est levée. On pique-nique au chaud, et nous détalons pour faire « Gour Fumant ». On ne s’attendait pas à autant de neige.





L’entrée du
Gour Fumant





Là encore, c’est moi qui équipe. Cette cavité là, je la connais. Je l’ai déjà faite deux fois, une avec Simon et les loulous, une autre avec Jean-Louis et Ben. C’est étrange comme la cavité vous paraît nouvelle quand c’est vous qui passez en tête. Enfin, c’est l’impression que j’ai eu. J’essaye de faire mieux que la veille, plus attention à poser des déviations ou des fractionnements (même si je les ai pas vus, j’y ai tout de même pensé… ) Je trouve qu’il fait plus froid que la veille… Ou est-ce parce que ma combine était encore toute mouillée de la veille ? Je ne sais pas. Toujours est-il que moi, le dragon chinois, ce n’est pas encore ce coup-ci que je lui aurais pété la gue…. Oui, ce vendredi là, j’ai fais ma fille, gelée jusqu’à la moelle, je décide de rebrousser chemin. J’ai même demandé à Mamat une chaufferette, ça faisait bien longtemps. Tant pis pour ma leçon d’équipement. Du coup je suis navrée pour Tom qui s’est senti obligé de remonter avec moi. Et j’en suis navrée mais bien contente. Vous vous rendez compte ! Il aurait fallu que je traverse la forêt toute seule, en pleine nuit, avec les bêtes ! Non, non, je ne suis pas une froussarde, j’aime juste être accompagnée… ! Arrivés à la voiture, on se change et on se met au chaud pour attendre nos deux loustics. Deux heures ! Deux heures nous les avons attendus ! On en pouvait plus nous ! On avait faim ! Et en plus, en arrivant à la Balme, Mat nous a dit qu’il commençait à se faire du souci…
Ce soir là, la soirée est plus calme. Hélène et Pierre sont absents, et nous allons tous nous coucher de bonne heure. En effet, le lendemain matin, nous prévoyons de faire le Scialet Robin.

Samedi matin, debout 8 h 30. Grand petit déjeuner, la journée s’annonce dure et longue. L’équipement a été préparé la veille par Jean-François, Mamat & Tom. Aujourd’hui, c’est repos pour moi. Je n’équipe pas, et ne déséquipe pas non plus. Nous partons vers 9 heures 30. Il nous faut bien trois quart d’heures pour atteindre l’endroit ou se situe le Scialet Robin. Arrivés sur place, nous nous changeons, équipons, fermons la voiture, avançons et stop… ! JF a oublié son casque. On n’en a pas d’autre. Il faut qu’il retourne à la Balme. Tom lui dit qu’il n’aura qu’à suivre nos traces de pas. Tous les trois, nous nous élançons dans la neige. On va a droite, a gauche, on se casse la figure, on se relève, on cherche. Ou plutôt, Tom et Mamat cherchent car moi je ne sais pas où ç’est. Au bout de quinze minutes de recherche dans la neige, Mamat propose qu’on recommence depuis la route. Ah mince… Nous nous sommes trompés d’un virage ! Il faut prévenir JF que l’entrée est plus loin. C’est parti pour tracer un balisage avec de la neige (cf. photos).
Et après ça, nous trouvons enfin l’entrée de Robin. Le départ me fait penser aux Rochottes, des étroitures et des puits étroits. A une différence près le premier puits de Robin est rempli d’immondes mygales. Non je n’exagère pas. Des bestioles dont le corps est aussi gros que mon pouce, avec des longues pattes velues bref des horreurs ! Je me dépêche tant pis que mal de descendre, en évitant au maximum de toucher les parois ! Dure affaire ! Entre temps, JF nous aura retrouvés. Nous nous attendons tous au bas du premier puits. La question est : que faisons-nous !? Nous sommes trempés. La neige à la surface s’infiltre et ruisselle. On décide de poursuivre un peu plus loin. Mais s’est pire. Thomas porte un K-Way, et heureusement pour lui. On avance trois puits et finalement on rebrousse chemin.
La remontée se fait rapidement si je puis dire. Les trois premiers puits oui. Pour ma part je remonte le premier puits doucement, dans le même but : ne pas me prendre une araignée sur moi. Et c’est réussi… !
Finalement, la grosse journée sous terre s’est déroulée en… deux heures ! Et oui ! A cause du temps, nous n’avons pu faire ce que nous voulions. De retour à la Balme aux environs de 15 heures. La deuxième équipe est toujours là. On se propose d’aller visiter les grottes de Choranche que nous ne connaissons pas. Anne-So appelle le musée pour savoir à quelle heure est la prochaine visite et on nous apprend que la route pour Pont est fermée à cause d’un éboulement survenu cette nuit. Du coup, les grottes c’est rapé alors nous allons marcher tous ensemble.
Finalement, le grand weekend spéléo s’est réduit en petites sorties spéléo. Mais bon weekend malgré tout.

Le dimanche fut un jour de repos. Nous avons rangé la maison et chacun à repris sa route doucement. Comme je le dis souvent, vivement le futur weekend à la Balme… !!"

"Béatrice"

samedi 20 octobre 2012

TIV (Technique d’inspection visuelle) - 20 Octobre 2012

Présents : "ASCO : Pascal LEVOYET,
RHINOS : François PORNET, Jean-François DECORSE, Guillaume DRESCHER, Laurent GARNIER
SSDB : Jean-Louis MERELLE

Sont passés nous voir : Yves MENETREY, Robert FOURNEAUX, Thomas BINSSE et Béatrice BOULANGER, Florence et Anaïs GARNIER.
Avec le soutien de Bruno BARRE pour les détails techniques."


Compte-rendu :
"Après plusieurs idées de sorties spéléologiques et plongées avortées, pour différentes raisons, météo, chasse, disponibilité des uns et des autres, nous nous sommes retrouvés au loft (Local des Obsédés de Fond de Trou) pour contrôler l’intégralité des bouteilles acier dont nous disposons,: les bouteilles personnelles et celles du club.

Après un démontage complet des blocs, les bouteilles passent en premier lieu à l’inspection visuelle afin de déterminer leur degré de corrosion par rapport à leur dernière ouverture.

Deux solutions s’offrent à nous pour ce type de contrôle. Soit la caméra endoscopique avec visualisation sur écran (celle qui à servie pour la PDE) ou tout simplement une petite lampe descendue au bout de son fil et l’œil sur le col de la bouteille.

Ensuite elles passent au brossage. Grâce au fouet rotatif fixé en bout de perceuse, toutes les particules de rouille et les divers dépôts sont décollés mettant l’acier à nu le rendant ainsi clair et brillant.

Le dépoussiérage se fait à l’aide de l’air d’une bouteille envoyé dans une canule au fond de la bouteille.

La dernière inspection visuelle qui suit sert à déterminer le degré de corrosion réel. Pour la réforme ou non de la bouteille vérifiée.

Puis vient l’étape du remontage en prenant garde de bien remettre le robinet correspondant à chaque bouteille et de remplacer le joint torique par un joint neuf .

A l’heure du repas, que nous prenons dans la cour car il fait meilleur à l’extérieur qu’à l’intérieur, la presque totalité des bouteilles ont passé avec honneur ce contrôle.
Tout de même, quelques incertitudes résident au sujet des bouteilles des Rhinos qui seront envoyées en ré épreuve.

Après contrôle, onze bouteilles ayant atteint la date fatidique de 5 ans ou l’ayant dépassée partiront pour la ré épreuve chez Air Pur à Exincourt. Jean François Decorse se proposant de les convoyer afin de nous éviter à tous des frais de transport, merci à lui pour ce geste.

Nous avons profité de cette journée pour faire la vidange du compresseur et regonfler les bouteilles
acceptées aux contrôles.
Après la clôture de ce TIV rondement mené, nous prenons le temps de nous attabler pour discuter des affaires courantes et notamment du déroulement des prochaines incursions dans le Neuvon."

"Laurent Garnier et François Pornet"

Combe aux Prêtres - Francheville (21)

Présents : "Thomas BINSSE – Béatrice BOULANGER"

Compte-rendu :
"Objectif : initiatrice 2013

Ce samedi 20 octobre, Thomas et moi décidons de nous organiser une petite sortie à la Combe Aux Prêtres. L’objectif de cette sortie n’est pas une balade au fond de la Combe mais un bon après midi de technique pure et dure.
Eh oui, c’est moi qui équipe.

Première étape, Thomas me rappelle ou plutôt me demande quelles sont les règles de sécurité lors de l’équipement d’un puits. Après quelques boutades et de véritables explications, je suis prête à équiper. Oup’s, je n’ai pas révisé mes nœuds… Quel nœud fait-on en tête de puits ? J’ai beau réfléchir, je ne sais plus. Thomas me montre. Une fois. J’essaye. Loupé. Deux fois. J’ai compris, ah non, je croyais. Il me remontre. et enfin ! Miracle ! Mon nœud est parfait… ! Je descends. Thomas utilise la corde des spéléos déjà sous terre, ni vu, ni connu.
Arrivée au passage de la main courante, Thomas me demande ce que je dois faire. Bonne réponse de ma part. Quel nœud fait-on ? Euh bah, je sais que ce n’est pas un nœud de Mickey… Bien joué… ! Thomas me montre ce que lui et les garçons font souvent pour gagner du temps ; c’est un nœud rapide à faire, facile à régler, et quand on part pour de longues expéditions sous terre, très pratique. Voilà, ma main courante est donc bien équipée, ma corde tendue convenablement. Bref, tout se passe comme sur des roulettes. Nous passons au puits suivant. Thomas me rappelle pour me montrer une énorme araignée !!!! Je reprends ma route. Thomas vérifie chaque point, chaque nœud. On arrive au dessus du grand puits et nous décidons de nous arrêter là. Pour moi, ça suffit. Pas la peine de me donner mille et une techniques si c’est pour les oublier dès que je suis sortie. Nous révisons quand même la technique de conversion, ou du moins Thomas me remontre car celle qu’il m’a vue faire était fausse. Je déséquipe toute seule, comme une grande. Quand j’arrive à la surface, nous débriefons.





Thomas est assez surpris de cette « vraie » première sortie en équipement. Il pensait que j’aurai plus de mal, et que je mettrais davantage de temps. Pour ma part, je suis bien contente, je pense m’en être correctement sortie. Mettre le pied à l’étrier avec l’objectif d’être initiatrice en 2013, et bien je pense que c’est une excellente motivation…
Prochaine fois que j’équipe : dans 15 jours…"




"Béatrice"

dimanche 14 octobre 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "ASCO Cosimo TORRE, 
CAF Philippe CLEMENT, 
RHINOS Jean-François DECORSE, Laurent GARNIER"

Compte-rendu :
"Objectifs de la journée :

-Protéger les zones remarquables le long de notre parcours
-Remonter toutes les cheminées de la galerie de la Porcelaine.
-Equiper la salle de la Cascade.
-Repérer les passages clefs.
-Aller voir la rivière Bajocienne

A 8H nous sommes sur place. Le temps d’entretenir nos bonnes relations avec les chasseurs en prenant un café et les croissants, nous sommes, après une courte marche d’approche, à pied d’œuvre.
La descente s’effectue immédiatement car la cavité est équipée depuis la semaine précédente. Merci à nos jeunes équipeurs qui nous ont fait gagner deux bonnes heures
Au début de la galerie de l’Enclume, nous récupérons deux cordes une échelle, le matériel d’escalade quelques amarrages et une pelle US pour le siphon de l’Oasis.
Lourdement chargés nous prenons le chemin de la salle du Putsch. Au passage, nous déposons la pelle et buvons un coup en récupérant le matériel de balisage qui nous sera utile tout au long de notre parcours.
Au cours de nos investigations, nous avons donc constaté que l’Oasis n’avait presque pas monté et qu’il coulait bien jaune, que la rivière principale coulait fortement et que la rivière Bajocienne avait un débit nettement plus faible.
Nous voilà donc à la salle du Putsch. Nous déposons notre matériel à la confluence avec la galerie de la Porcelaine avant de parcourir cette magnifique salle tantôt concrétionnée mais surtout encombrée de chaos tombés du plafond. L’endroit est impressionnant car on a le sentiment que les blocs sont tombés de la veille, blancs, tranchants, les cassures nettes, sans poussière ni argile.
La cheminée, perchée à 4 mètres de hauteur, grimpant sur une vingtaine de mètres, est au centre de son plafond bien plat, sera difficile d’accès.
Une perche pour attacher un coinceur, un lancé de corde serait peut être possible sur un becquet mais c’est le mât d’escalade qui sera certainement le plus sécuritaire.

Après une collation bien méritée, nous prenons le chemin de la galerie de la Porcelaine pour visiter une à une toutes les cheminées. Malheureusement pour nous, malgré les pluies abondantes de ces dernières semaines, malgré leur grand nombre et la proximité de la surface, elles ne coulent presque pas et se pincent toutes très rapidement.
Nous continuons notre périple, appareil photo en main car les passages pétrifiés des gourds blancs sont de toute splendeur.

Au débouché de la salle de la Cascade, à travers des concrétions de toute beauté, nous entendons gronder les flots tumultueux de la rivière. Au sortir de ce passage étroit, nous débouchons dans un noir profond, humide des embruns projetés depuis la cascade qui est au fond de la salle. Quel sera le spectacle lorsque la rivière sera en forte crue ?

Cosimo et Philippe font demi-tour pendant que nous grimpons la cascade sur du matériel en bien mauvais état. Arrivés au sommet, nous décidons de rééquiper cette zone délicate.
La difficulté réside à planter des amarrages dans les marnes à « ostréa ». Malgré nos doutes, nous trouvons un banc de roche suffisamment dur pour y planter 4 « spits » et faire une petite déviation.
Malgré tout, quelques petits frottements n’ont malheureusement pas pu être évités.
Nous avons hélas, perdu pas mal de temps car Cosimo est reparti avec la perforatrice. Qu’importe, il faudra tout de même changer les connecteurs en place pour du matériel inox
Ensuite, nous reprenons le chemin vers l’amont que nous ne connaissons pas. Après un court passage correct, nous passons à travers de multiples chaos dans des marnes friables.
Le cheminement est particulier car, sans nous en rendre compte, nous avons fait demi-tour. C’est en retrouvant la rivière que nous nous sommes aperçus que nous retournions en aval. Afin de ne pas perdre notre temps, nous baliserons les passages clefs lors de notre prochaine sortie.
Cette déconvenue passée, nous trouvons le croisement avec la grande galerie qui fait face à la salle du Putsch. Avec son profil plus étroit et vertical, elle ne ressemble à cette dernière que par les chaos impressionnants qu’il faut tantôt escalader ou contourner. Nous n’irons pas jusqu’au bout, ce sera le but d’une autre visite.

Nous reprendrons la direction de l’amont pour suivre le cours de la rivière et protéger une nouvelle fois le plus superbe de la cavité.
En chemin, nous découvrons une salle supérieure dont les concrétions sont recouvertes d’une multitude d’excentriques.
Nous redescendons vers la rivière, et après quelques pas, nous décidons de rebrousser chemin car la journée à été bien remplie.
Le retour s’effectue tranquillement au rythme des poses boisson.
Arrivés à nos voitures, après nous être changés, nous constatons avec surprise qu’il est 2h du matin"

"Laurent"