Présents : "Participants sorties : Jean-François Decorse, Matthieu Bossu(Mamat), Thomas Binsse(Tom), Béatrice Boulanger
Participants weekends : Mathieu et Antoine Claerbout, Hélène et Pierre Frey, Anne-Sophie Devillard.(Anne-So)"
Compte-rendu :
"C’est avec plaisir que ce mercredi 31 octobre, en sortant du boulot, nous avons pris la route, direction La Balme, pour un bon petit week-end dans le Vercors. Mamat et Jean-François étaient partis un peu plus tôt dans l’après midi. Pour un pont, je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de monde sur la route. Le trajet ce fait sans encombre, hormis le fait que les gorges de la Bourne soient fermées. Nous arrivons à la Balme sur les coups des 21 heures 30. La maison se réchauffe doucement, et nous nous décidons à manger. Mathieu, Hélène & Pierre arriveront que tard dans la soirée, et Antoine et Anne-So seulement jeudi soir.
L’objectif de ce week-end : que je sois autonome en équipement. (mais aussi se faire plaisir comme toujours).
Nos différents projets de sorties sont quand même pas mal compromis par le temps : il y a énormément de neige.
Notre première sortie est décidée.
Nous allons faire le Scialet du Michelier.
C’est une cavité qui a été découverte en 1963 par un agriculteur, propriétaire du terrain. D’après les topos, c’est une cavité facile et très jolie, parfaite pour apprendre à équiper. L’entrée ressemble à celle du Neuvon, une buse au milieu d’un champ. Et je suis en tête ! Oui, c’est moi qui équipe. Après un petit rappel de la part de Maître Thomas, j’équipe. A mon rythme, certes lentement mais sûrement, j’y vais. J’essaye de me rappeler de la topographie. Je fais quelques boulettes, normal, je débute. Je me fais même carrément sermonner par le chef, mais aussi, quelle idée de me laisser faire sans rien me dire… Je suis comme le lait sur le feu, il faut le surveiller avant qu’il ne déborde… Je n’ai pas tous les réflexes qu’il a lui, ou eux… Enfin bon, l’équipement se fait tout de même correctement. Je dois même dire que mes nœuds sont plutôt bien réussis, et nous arrivons en bas des puits. Les parois du dernier grand puits sont parsemées de chailles, c’est très chouette. Au bas de ce dernier, il nous faut ramper un peu avant d’atteindre les galeries. Et c’est parti pour une balade sous terre ! Nous sommes surpris de déboucher sur une galerie de grande taille, après avoir été dans des puits étroits et un laminoir. Ce n’est certes, pas la taille des galeries de la PDE, mais il y a tout de même un beau volume. Nous voyons de très belles concrétions, photographiées par notre petit chinois et son acolyte. Il y a une petite rivière, polluée comme celle du Neuvon il n’y a pas si longtemps… C’est une très belle journée sous terre. Entre boutades et photos, nous ne voyons pas le temps passer. Par contre, il fait frisquet. Nous continuons pourtant à nous balader, car moi, vaillante, je ne dis pas que j’ai froid, et comme je déséquipe, je ne veux pas les priver de leur plaisir sous terre. Nous atteignons la Salle Sophie, qui est la plus concrétionnée, la plus jolie. La cavité n’est pas bien grande en terme de réseaux, il nous faut 4 heures pour en faire le tour. Nous décidons donc de faire demi- tour après avoir fait une série de « Light Painting », hé oui, même sous terre on peut faire de « l’art »… Les garçons remontent, Mamat et Jean-François en tête, suivi de Tom puis de moi. Le déséquipement est plus facile que l’équipement, même si je galère à enlever les déviations installées par Thomas et Jean-François. (Oui, ça fait parti de mes boulettes, j’ai oublié de mettre des déviations pour éviter les frottements, enfin, c’est mon premier grand équipement! Je remonte donc tranquillement, Thomas veut, à plusieurs reprises terminer de déséquiper. Je lui tiens tête, non mais ! Il est fou ! Si je veux apprendre il faut me laisser faire !
Je ressors la dernière. Quand j’arrive presque à la surface, je vois que la buse a été refermée. J’entends Mamat et Jean-François à la surface qui discutent. J’attends donc qu’ils m’ouvrent, mais sans faire de bruit. J’aurai pu attendre longtemps, ils avaient refermés pour éviter les courants d’air et attendaient que je me manifeste…
Il fait froid hors du trou. Je suis la dernière à me changer, vite fait bien fait pour ne pas prendre froid. Et hop ! Dans la voiture direction la maison. Sur la route nous croisons plusieurs renards, et même des blaireaux !
Ce jeudi soir là, c’est une soirée de folie. Au repas, rôti de porc-haricot-patate. Anne-So et Antoine se sont invités et sont enfin arrivés ! Après le repas, nous partons dans des parties de jeux de société endiablés. Le coucher ne se fait pas avant 3 heures du matin. Autant dire que le grand weekend spéléo prévu c’est légèrement modifié.
Une partie de « Six qui prends »
Vendredi matin, levés vers 11 heures car comme chaque fois que nous allons à la Balme, nous allons faire un tour chez Expé… Lorsque les trois garçons reviennent de chez Expé, toute la maisonnée est levée. On pique-nique au chaud, et nous détalons pour faire « Gour Fumant ». On ne s’attendait pas à autant de neige.
Là encore, c’est moi qui équipe. Cette cavité là, je la connais. Je l’ai déjà faite deux fois, une avec Simon et les loulous, une autre avec Jean-Louis et Ben. C’est étrange comme la cavité vous paraît nouvelle quand c’est vous qui passez en tête. Enfin, c’est l’impression que j’ai eu. J’essaye de faire mieux que la veille, plus attention à poser des déviations ou des fractionnements (même si je les ai pas vus, j’y ai tout de même pensé… ) Je trouve qu’il fait plus froid que la veille… Ou est-ce parce que ma combine était encore toute mouillée de la veille ? Je ne sais pas. Toujours est-il que moi, le dragon chinois, ce n’est pas encore ce coup-ci que je lui aurais pété la gue…. Oui, ce vendredi là, j’ai fais ma fille, gelée jusqu’à la moelle, je décide de rebrousser chemin. J’ai même demandé à Mamat une chaufferette, ça faisait bien longtemps. Tant pis pour ma leçon d’équipement. Du coup je suis navrée pour Tom qui s’est senti obligé de remonter avec moi. Et j’en suis navrée mais bien contente. Vous vous rendez compte ! Il aurait fallu que je traverse la forêt toute seule, en pleine nuit, avec les bêtes ! Non, non, je ne suis pas une froussarde, j’aime juste être accompagnée… ! Arrivés à la voiture, on se change et on se met au chaud pour attendre nos deux loustics. Deux heures ! Deux heures nous les avons attendus ! On en pouvait plus nous ! On avait faim ! Et en plus, en arrivant à la Balme, Mat nous a dit qu’il commençait à se faire du souci…
Ce soir là, la soirée est plus calme. Hélène et Pierre sont absents, et nous allons tous nous coucher de bonne heure. En effet, le lendemain matin, nous prévoyons de faire le Scialet Robin.
Samedi matin, debout 8 h 30. Grand petit déjeuner, la journée s’annonce dure et longue. L’équipement a été préparé la veille par Jean-François, Mamat & Tom. Aujourd’hui, c’est repos pour moi. Je n’équipe pas, et ne déséquipe pas non plus. Nous partons vers 9 heures 30. Il nous faut bien trois quart d’heures pour atteindre l’endroit ou se situe le Scialet Robin. Arrivés sur place, nous nous changeons, équipons, fermons la voiture, avançons et stop… ! JF a oublié son casque. On n’en a pas d’autre. Il faut qu’il retourne à la Balme. Tom lui dit qu’il n’aura qu’à suivre nos traces de pas. Tous les trois, nous nous élançons dans la neige. On va a droite, a gauche, on se casse la figure, on se relève, on cherche. Ou plutôt, Tom et Mamat cherchent car moi je ne sais pas où ç’est. Au bout de quinze minutes de recherche dans la neige, Mamat propose qu’on recommence depuis la route. Ah mince… Nous nous sommes trompés d’un virage ! Il faut prévenir JF que l’entrée est plus loin. C’est parti pour tracer un balisage avec de la neige (cf. photos).
Et après ça, nous trouvons enfin l’entrée de Robin. Le départ me fait penser aux Rochottes, des étroitures et des puits étroits. A une différence près le premier puits de Robin est rempli d’immondes mygales. Non je n’exagère pas. Des bestioles dont le corps est aussi gros que mon pouce, avec des longues pattes velues bref des horreurs ! Je me dépêche tant pis que mal de descendre, en évitant au maximum de toucher les parois ! Dure affaire ! Entre temps, JF nous aura retrouvés. Nous nous attendons tous au bas du premier puits. La question est : que faisons-nous !? Nous sommes trempés. La neige à la surface s’infiltre et ruisselle. On décide de poursuivre un peu plus loin. Mais s’est pire. Thomas porte un K-Way, et heureusement pour lui. On avance trois puits et finalement on rebrousse chemin.
La remontée se fait rapidement si je puis dire. Les trois premiers puits oui. Pour ma part je remonte le premier puits doucement, dans le même but : ne pas me prendre une araignée sur moi. Et c’est réussi… !
Finalement, la grosse journée sous terre s’est déroulée en… deux heures ! Et oui ! A cause du temps, nous n’avons pu faire ce que nous voulions. De retour à la Balme aux environs de 15 heures. La deuxième équipe est toujours là. On se propose d’aller visiter les grottes de Choranche que nous ne connaissons pas. Anne-So appelle le musée pour savoir à quelle heure est la prochaine visite et on nous apprend que la route pour Pont est fermée à cause d’un éboulement survenu cette nuit. Du coup, les grottes c’est rapé alors nous allons marcher tous ensemble.
Finalement, le grand weekend spéléo s’est réduit en petites sorties spéléo. Mais bon weekend malgré tout.
Le dimanche fut un jour de repos. Nous avons rangé la maison et chacun à repris sa route doucement. Comme je le dis souvent, vivement le futur weekend à la Balme… !!"
Participants weekends : Mathieu et Antoine Claerbout, Hélène et Pierre Frey, Anne-Sophie Devillard.(Anne-So)"
Compte-rendu :
"C’est avec plaisir que ce mercredi 31 octobre, en sortant du boulot, nous avons pris la route, direction La Balme, pour un bon petit week-end dans le Vercors. Mamat et Jean-François étaient partis un peu plus tôt dans l’après midi. Pour un pont, je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de monde sur la route. Le trajet ce fait sans encombre, hormis le fait que les gorges de la Bourne soient fermées. Nous arrivons à la Balme sur les coups des 21 heures 30. La maison se réchauffe doucement, et nous nous décidons à manger. Mathieu, Hélène & Pierre arriveront que tard dans la soirée, et Antoine et Anne-So seulement jeudi soir.
L’objectif de ce week-end : que je sois autonome en équipement. (mais aussi se faire plaisir comme toujours).
Nos différents projets de sorties sont quand même pas mal compromis par le temps : il y a énormément de neige.
Notre première sortie est décidée.
Nous allons faire le Scialet du Michelier.
C’est une cavité qui a été découverte en 1963 par un agriculteur, propriétaire du terrain. D’après les topos, c’est une cavité facile et très jolie, parfaite pour apprendre à équiper. L’entrée ressemble à celle du Neuvon, une buse au milieu d’un champ. Et je suis en tête ! Oui, c’est moi qui équipe. Après un petit rappel de la part de Maître Thomas, j’équipe. A mon rythme, certes lentement mais sûrement, j’y vais. J’essaye de me rappeler de la topographie. Je fais quelques boulettes, normal, je débute. Je me fais même carrément sermonner par le chef, mais aussi, quelle idée de me laisser faire sans rien me dire… Je suis comme le lait sur le feu, il faut le surveiller avant qu’il ne déborde… Je n’ai pas tous les réflexes qu’il a lui, ou eux… Enfin bon, l’équipement se fait tout de même correctement. Je dois même dire que mes nœuds sont plutôt bien réussis, et nous arrivons en bas des puits. Les parois du dernier grand puits sont parsemées de chailles, c’est très chouette. Au bas de ce dernier, il nous faut ramper un peu avant d’atteindre les galeries. Et c’est parti pour une balade sous terre ! Nous sommes surpris de déboucher sur une galerie de grande taille, après avoir été dans des puits étroits et un laminoir. Ce n’est certes, pas la taille des galeries de la PDE, mais il y a tout de même un beau volume. Nous voyons de très belles concrétions, photographiées par notre petit chinois et son acolyte. Il y a une petite rivière, polluée comme celle du Neuvon il n’y a pas si longtemps… C’est une très belle journée sous terre. Entre boutades et photos, nous ne voyons pas le temps passer. Par contre, il fait frisquet. Nous continuons pourtant à nous balader, car moi, vaillante, je ne dis pas que j’ai froid, et comme je déséquipe, je ne veux pas les priver de leur plaisir sous terre. Nous atteignons la Salle Sophie, qui est la plus concrétionnée, la plus jolie. La cavité n’est pas bien grande en terme de réseaux, il nous faut 4 heures pour en faire le tour. Nous décidons donc de faire demi- tour après avoir fait une série de « Light Painting », hé oui, même sous terre on peut faire de « l’art »… Les garçons remontent, Mamat et Jean-François en tête, suivi de Tom puis de moi. Le déséquipement est plus facile que l’équipement, même si je galère à enlever les déviations installées par Thomas et Jean-François. (Oui, ça fait parti de mes boulettes, j’ai oublié de mettre des déviations pour éviter les frottements, enfin, c’est mon premier grand équipement! Je remonte donc tranquillement, Thomas veut, à plusieurs reprises terminer de déséquiper. Je lui tiens tête, non mais ! Il est fou ! Si je veux apprendre il faut me laisser faire !
Je ressors la dernière. Quand j’arrive presque à la surface, je vois que la buse a été refermée. J’entends Mamat et Jean-François à la surface qui discutent. J’attends donc qu’ils m’ouvrent, mais sans faire de bruit. J’aurai pu attendre longtemps, ils avaient refermés pour éviter les courants d’air et attendaient que je me manifeste…
Il fait froid hors du trou. Je suis la dernière à me changer, vite fait bien fait pour ne pas prendre froid. Et hop ! Dans la voiture direction la maison. Sur la route nous croisons plusieurs renards, et même des blaireaux !
Ce jeudi soir là, c’est une soirée de folie. Au repas, rôti de porc-haricot-patate. Anne-So et Antoine se sont invités et sont enfin arrivés ! Après le repas, nous partons dans des parties de jeux de société endiablés. Le coucher ne se fait pas avant 3 heures du matin. Autant dire que le grand weekend spéléo prévu c’est légèrement modifié.
Une partie de « Six qui prends »
Vendredi matin, levés vers 11 heures car comme chaque fois que nous allons à la Balme, nous allons faire un tour chez Expé… Lorsque les trois garçons reviennent de chez Expé, toute la maisonnée est levée. On pique-nique au chaud, et nous détalons pour faire « Gour Fumant ». On ne s’attendait pas à autant de neige.
Là encore, c’est moi qui équipe. Cette cavité là, je la connais. Je l’ai déjà faite deux fois, une avec Simon et les loulous, une autre avec Jean-Louis et Ben. C’est étrange comme la cavité vous paraît nouvelle quand c’est vous qui passez en tête. Enfin, c’est l’impression que j’ai eu. J’essaye de faire mieux que la veille, plus attention à poser des déviations ou des fractionnements (même si je les ai pas vus, j’y ai tout de même pensé… ) Je trouve qu’il fait plus froid que la veille… Ou est-ce parce que ma combine était encore toute mouillée de la veille ? Je ne sais pas. Toujours est-il que moi, le dragon chinois, ce n’est pas encore ce coup-ci que je lui aurais pété la gue…. Oui, ce vendredi là, j’ai fais ma fille, gelée jusqu’à la moelle, je décide de rebrousser chemin. J’ai même demandé à Mamat une chaufferette, ça faisait bien longtemps. Tant pis pour ma leçon d’équipement. Du coup je suis navrée pour Tom qui s’est senti obligé de remonter avec moi. Et j’en suis navrée mais bien contente. Vous vous rendez compte ! Il aurait fallu que je traverse la forêt toute seule, en pleine nuit, avec les bêtes ! Non, non, je ne suis pas une froussarde, j’aime juste être accompagnée… ! Arrivés à la voiture, on se change et on se met au chaud pour attendre nos deux loustics. Deux heures ! Deux heures nous les avons attendus ! On en pouvait plus nous ! On avait faim ! Et en plus, en arrivant à la Balme, Mat nous a dit qu’il commençait à se faire du souci…
Ce soir là, la soirée est plus calme. Hélène et Pierre sont absents, et nous allons tous nous coucher de bonne heure. En effet, le lendemain matin, nous prévoyons de faire le Scialet Robin.
Samedi matin, debout 8 h 30. Grand petit déjeuner, la journée s’annonce dure et longue. L’équipement a été préparé la veille par Jean-François, Mamat & Tom. Aujourd’hui, c’est repos pour moi. Je n’équipe pas, et ne déséquipe pas non plus. Nous partons vers 9 heures 30. Il nous faut bien trois quart d’heures pour atteindre l’endroit ou se situe le Scialet Robin. Arrivés sur place, nous nous changeons, équipons, fermons la voiture, avançons et stop… ! JF a oublié son casque. On n’en a pas d’autre. Il faut qu’il retourne à la Balme. Tom lui dit qu’il n’aura qu’à suivre nos traces de pas. Tous les trois, nous nous élançons dans la neige. On va a droite, a gauche, on se casse la figure, on se relève, on cherche. Ou plutôt, Tom et Mamat cherchent car moi je ne sais pas où ç’est. Au bout de quinze minutes de recherche dans la neige, Mamat propose qu’on recommence depuis la route. Ah mince… Nous nous sommes trompés d’un virage ! Il faut prévenir JF que l’entrée est plus loin. C’est parti pour tracer un balisage avec de la neige (cf. photos).
Et après ça, nous trouvons enfin l’entrée de Robin. Le départ me fait penser aux Rochottes, des étroitures et des puits étroits. A une différence près le premier puits de Robin est rempli d’immondes mygales. Non je n’exagère pas. Des bestioles dont le corps est aussi gros que mon pouce, avec des longues pattes velues bref des horreurs ! Je me dépêche tant pis que mal de descendre, en évitant au maximum de toucher les parois ! Dure affaire ! Entre temps, JF nous aura retrouvés. Nous nous attendons tous au bas du premier puits. La question est : que faisons-nous !? Nous sommes trempés. La neige à la surface s’infiltre et ruisselle. On décide de poursuivre un peu plus loin. Mais s’est pire. Thomas porte un K-Way, et heureusement pour lui. On avance trois puits et finalement on rebrousse chemin.
La remontée se fait rapidement si je puis dire. Les trois premiers puits oui. Pour ma part je remonte le premier puits doucement, dans le même but : ne pas me prendre une araignée sur moi. Et c’est réussi… !
Finalement, la grosse journée sous terre s’est déroulée en… deux heures ! Et oui ! A cause du temps, nous n’avons pu faire ce que nous voulions. De retour à la Balme aux environs de 15 heures. La deuxième équipe est toujours là. On se propose d’aller visiter les grottes de Choranche que nous ne connaissons pas. Anne-So appelle le musée pour savoir à quelle heure est la prochaine visite et on nous apprend que la route pour Pont est fermée à cause d’un éboulement survenu cette nuit. Du coup, les grottes c’est rapé alors nous allons marcher tous ensemble.
Finalement, le grand weekend spéléo s’est réduit en petites sorties spéléo. Mais bon weekend malgré tout.
Le dimanche fut un jour de repos. Nous avons rangé la maison et chacun à repris sa route doucement. Comme je le dis souvent, vivement le futur weekend à la Balme… !!"
"Béatrice"
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