samedi 20 avril 2013

Gouffre des Rochottes - Francheville (21)

Présents : Mathieu CLAERBOUT – Thomas BINSSE – Béatrice BOULANGER

Comme si nous n’en faisions pas assez avec les formations au club le soir en semaine, nous nous retrouvons aussi les week-ends pour aller grottoler sous terre…




Aujourd’hui, je dois équiper les Rochottes, en passant bien évidemment par la vire. Sinon ce n’est pas drôle.
Nous arrivons sur place en milieu de matinée. Pour une fois, nous sommes dans les temps que nous nous sommes fixés. (Il le faut bien puisque c’est moi qui équipe, et que pour l’instant, je ne suis pas très rapide…). Je me mets en place en haut du puits, j’équipe une main courante pour que mes acolytes puissent se longer et être en sécurité à mes côtés. Ma première corde est en place (j’apprends même à faire un nœud de tisserand) et je descends. J’équipe assez rapidement jusqu’au départ de la vire, ou là, ma consigne est d’attendre les garçons. Ils arrivent peu après, et me donnent quelques conseils que je suis, en bonne élève que je suis.





Me voila partie pour l’équipement de la vire. A leur grande surprise, (et à mon grand plaisir), je ne galère pas et surtout, je n’ai même pas d’appréhension pour équiper dans le vide comme ça. Je ne vous cache pas que leurs compliments m’ont rendu quelque peu fière 

Une fois la vire équipée, il ne me reste qu’à descendre et à les attendre au bas du P.60.
Puis je finis d’équiper tranquillement et nous arrivons juste au pied de la cascade. Nous prenons le temps de faire quelques photos (cf. ci après.) ou nous posons : Tom & moi, puis Mat. Ou vice versa. C’est loin tout ça…





Maintenant que nous avons la technique, je trouve que nos photos sont vraiment réussies…
Bien, une fois la pause photo faite, nous décidons d’aller plus loin pour nous restaurer… Nous remontons les blocs, puis avançons vers je ne sais plus quelle salle ? bref , nous devons nous faufiler dans un passage étroit pour arriver au lieu du pique-nique. Nous faisons une bonne pause pour nous restaurer, nous avons même droit à un petit café. Puis, une fois le repas avalé, nous décidons de rebrousser chemin. Là encore, c’est moi qui vais déséquiper. D’ailleurs, je me souviens bien de cette remontée… Juste avant de repartir, je décide de mettre de nouvelles piles dans ma lampe, et Mat me propose un jeu de piles rechargeables qu’il a à portée de main. J’accepte volontiers. Une fois mes piles remises dans mon casque nous y allons. Les mecs montent les premiers, je les suis dès que le dernier « libre » est jeté dans le vide.
Arrivée au milieu du grand puits, ma lumière vacille, clignote dangereusement. Quoi ? Je tomberai en panne de piles alors que je viens de les changer ? Au loin j’entends les garçons. Ils m’attendent. Je crie « Ohé Thomas ». Mais personne ne me répond. Je continue donc de remonter, en ayant baissé mon cran de lampe au plus faible niveau. A dix mètres sous eux, je crie de nouveau. Ils le font exprès de ne pas me répondre ? Je crie, je hurle même ! Puis enfin ! J’entends un : « qu’est ce qu’il y a Puce ». Des fois, je l’assommerai volontiers…  Je lui explique que je n’ai plus de lumière. Alors du coup, je finis ma remontée, éclairée par les deux loulous. J’arrive à la vire, je déséquipe le plus vite possible, puis tous les trois nous remontons vers l’étroiture puis vers la sortie.
Heure de sortie : 17 heures.




Béatrice

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