mardi 26 février 2013

Grotte du Contard - Plombière les Dijon (21)

Présents :
"SHNA : Alexandre CARTIER et Ludovic JOUVE.
Rhinolophes : Laurent GARNIER."


Compte-rendu :
"Cette sortie a eu du mal à se mettre en place.
Tous les présidents de club spéléo étaient invités
Nous nous sommes donc retrouvés à 9 h et étions de retour vers 12h15.
Ce comptage à duré plus de temps que prévu car mes innombrables questions et les réponses qui s’imposaient ont ralenti notablement les recherches.



Dans les premiers mètres de la cavité, le froid et les concrétions de glace nous accueillent.
Malgré tous, nos compteurs commencent à explorer toutes les fissures apparentes.
Lorsque l’on se relève après le petit obstacle vertical, la glace est moins dense et nous trouvons les premiers Grands Murins tantôt cachés profondément dans des fissures ou carrément en pleine paroi. Ils viennent ici soit pour hiberner dans toute la cavité ou mettre bas dans les puits ! Viennent ensuite les grands et petits Rhinolophes toujours bien en vue enveloppés dans leurs ailes. Le Murin d’Aubenton, le Murin Natterer et le Murin à oreille échancré.



Très petite chauve souris, le Murin d’Aubenton a ventre blanc à de grosses pattes bien développées pour la chasse sur l’eau.
Nos deux compères connaissent très bien la cavité, les lieux d’hibernation et ont l’habitude de travailler ensemble. Pas un recoin ne leur échappe ! Ils vont vite se partageant les taches en silence afin de déranger le moins possible le sommeil de notre emblème.


En tout dans la cavité, nous trouverons 7 espèces pour un total de plus de 110 petites bêtes et malheureusement un grand Murin mort au sol au fond d’une niche basse.
Passés le laminoir, nous continuons notre recherche commencée dés le début de la cavité à l’aide de jumelles. La tache se complique car les hauteurs de plafond augmentent et les instruments sont à la limite de leurs possibilités. Nous trouverons bien entendu une petite vingtaine de Minioptères de Schrebert.


Ils sont dans des petites niches de plafond, en colonies, soit près de la surface, de l’entrée des puits ou beaucoup plus bas. L’un d’entre eux est même bien visible en pleine paroi.
Une chose est sure ! Seul, je n’en aurais pas trouvé la moitié car il faut un œil expert pour les traquer dans la moindre fissure. On ne me les aurait pas montrés les unes après les autres.
Une topographie détaillée est aussi nécessaire pour faire une comparaison d’années en années.
Mes activités traditionnelles me rappellent à l’ordre ! C’est avec regret que je quitte mes compagnons de comptage pendant que ces derniers prennent le chemin de la Combe Chaignay pour le comptage de l’après midi."

"Laurent"

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