Présents : "Pascal LEVOYET, Cosimo TORRE, Laurent GARNIER "
Compte-rendu :
"A brûle pourpoint la veille au soir, suite à un petit message de Pascal, je passe au local chercher mes bouteilles. Un bi 8Litres 300Bars pour le travail, un bi 9 litres 220 Bars en secours et un Bi 4 litres 220 Bars pour les passages étroits car j’espère ne plus avoir besoin de décapeler pour passer les étroitures. Il me restera la matinée de vendredi pour finaliser la préparation de mon matériel.
Ce ne sera qu’une vérification car tout est toujours prêt dans mes caisses.
Je n’ai que mon appareil étanche à préparer pour finaliser quelques plans vidéo.
J’ai tout de même prévu quelques menus matériels pour continuer à enlever les galets et la ferraille qui obstrue encore le passage.
A 15H nous nous retrouvons au bord de la vasque, rejoints quelques minutes plus tard par Cosimo.
Nous prenons le temps de discuter de la conduite à tenir.
Alain Vergé nous rejoint et nous explique les nouvelles du village.
Pendant que j’installe une poulie et une cordelette devant l’entrée, Pascal et Cosimo finissent de se préparer.
Pascal reste en surface pour haler les kits pleins de déchets de ferraille et autres que nous remplissons avec ardeur.
Une douzaine de sacs plus tard, nous décidons ce jour, de changer de technique et de tout pousser vers le fond.
La technique est bonne car nous pouvons presque passer avec nos grosses bouteilles. Malheureusement cette façon de faire ne pérennisera pas l’accès car le courant des crues fera remonter les petits graviers du fond de la cavité et descendre les galets de l’entonnoir d’accès.
Cosimo commence à avoir froid, nous remontons le matériel.
A la surface, Pascal et moi décidons d’aller dans la salle faire le film tant attendu.
J’enfile mon Bi 4, Pascal son brellage à l’anglaise.
Le film commence : Nous descendons au fond de la vasque, lui en apesanteur et moi sur les genoux car j’ai oublié d’enlever mon plombage de travail.
Devant la première étroiture, il faut un peu chercher la meilleure orientation du corps pour ne pas trop forcer Pour moi ce sera sur le côté droit et mon acolyte sur le ventre.
Nous voilà donc tous les deux entre les deux étroitures. Finalement cet espace n’est pas si long.
Juste avant les deux étroitures superposées, une grosse diaclase marque un espace beaucoup plus important où nous pourrons stocker une grosse quantité de déblais venant de la surface.
Pascal essaie, sans y parvenir, de passer par l’étroiture supérieure pour finalement ramper sur les galets qui jonchent le sol. Personnellement, après avoir visionné ce passage, je préfère celui du dessus qui se passe plutôt bien en s’inclinant une nouvelle fois sur le côté droit pour laisser passer les bouteilles dans le goulet qui convient.
La roche est entièrement recouverte d’une pellicule noire qu’il suffit de gratter pour voir apparaître la surface claire du calcaire, nos passages répétés feront le reste !
L’endroit est tourmenté contrastant nettement avec l’entrée bien blanche et arrondie.
Le sol, les parois et le plafond sont constellés de petites cupules très abrasives et coupantes.
Dans cet antre sombre que nos lampes ont du mal à éclairer, nous ne progressons pas longtemps car la trémie, composée d’énormes blocs bien stables nous barrent « momentanément » le passage.
Au sol et sur les côtés, il n’y a pas l’ombre d’un passage évident. Par contre, au plafond, un passage entre la roche en place et un bloc nous permet de voir filer nos bulles le long d’une paroi presque verticale sans pouvoir apercevoir où elles vont.
L’espace sombre et large avec une eau chargée de grosses particules en suspension ne nous permet pas de bien distinguer la suite. Quelques coups de marteaux et d’éclateurs dévoileront rapidement une suite.
Sur la droite, un passage un peu plus exigu est susceptible là aussi d’être élargi.
Voilà donc de belles perspectives de premières.
En attendant, durant nos prochaines plongées, pendant que les uns continueront de remonter des kits de galets, les autres commenceront à élargir les passages les plus étroits pour aller travailler en toute sécurité dans la trémie.
Je continue de filmer pour immortaliser ces moments intenses et aussi pour préparer un document pour la municipalité de Villecomte.
Notre retour à la surface se fera sans encombre mis à part pour Cosimo pris par le froid car il nous attendait en station fixe de sécurité à l’entrée de la première étroiture.
Désormais il prévoit d’acquérir un vêtement étanche !
A bientôt pour de nouvelles aventures."
Compte-rendu :
"A brûle pourpoint la veille au soir, suite à un petit message de Pascal, je passe au local chercher mes bouteilles. Un bi 8Litres 300Bars pour le travail, un bi 9 litres 220 Bars en secours et un Bi 4 litres 220 Bars pour les passages étroits car j’espère ne plus avoir besoin de décapeler pour passer les étroitures. Il me restera la matinée de vendredi pour finaliser la préparation de mon matériel.
Ce ne sera qu’une vérification car tout est toujours prêt dans mes caisses.
Je n’ai que mon appareil étanche à préparer pour finaliser quelques plans vidéo.
J’ai tout de même prévu quelques menus matériels pour continuer à enlever les galets et la ferraille qui obstrue encore le passage.
A 15H nous nous retrouvons au bord de la vasque, rejoints quelques minutes plus tard par Cosimo.
Nous prenons le temps de discuter de la conduite à tenir.
Alain Vergé nous rejoint et nous explique les nouvelles du village.
Pendant que j’installe une poulie et une cordelette devant l’entrée, Pascal et Cosimo finissent de se préparer.
Pascal reste en surface pour haler les kits pleins de déchets de ferraille et autres que nous remplissons avec ardeur.
Une douzaine de sacs plus tard, nous décidons ce jour, de changer de technique et de tout pousser vers le fond.
La technique est bonne car nous pouvons presque passer avec nos grosses bouteilles. Malheureusement cette façon de faire ne pérennisera pas l’accès car le courant des crues fera remonter les petits graviers du fond de la cavité et descendre les galets de l’entonnoir d’accès.
Cosimo commence à avoir froid, nous remontons le matériel.
A la surface, Pascal et moi décidons d’aller dans la salle faire le film tant attendu.
J’enfile mon Bi 4, Pascal son brellage à l’anglaise.
Le film commence : Nous descendons au fond de la vasque, lui en apesanteur et moi sur les genoux car j’ai oublié d’enlever mon plombage de travail.
Devant la première étroiture, il faut un peu chercher la meilleure orientation du corps pour ne pas trop forcer Pour moi ce sera sur le côté droit et mon acolyte sur le ventre.
Nous voilà donc tous les deux entre les deux étroitures. Finalement cet espace n’est pas si long.
Juste avant les deux étroitures superposées, une grosse diaclase marque un espace beaucoup plus important où nous pourrons stocker une grosse quantité de déblais venant de la surface.
Pascal essaie, sans y parvenir, de passer par l’étroiture supérieure pour finalement ramper sur les galets qui jonchent le sol. Personnellement, après avoir visionné ce passage, je préfère celui du dessus qui se passe plutôt bien en s’inclinant une nouvelle fois sur le côté droit pour laisser passer les bouteilles dans le goulet qui convient.
La roche est entièrement recouverte d’une pellicule noire qu’il suffit de gratter pour voir apparaître la surface claire du calcaire, nos passages répétés feront le reste !
L’endroit est tourmenté contrastant nettement avec l’entrée bien blanche et arrondie.
Le sol, les parois et le plafond sont constellés de petites cupules très abrasives et coupantes.
Dans cet antre sombre que nos lampes ont du mal à éclairer, nous ne progressons pas longtemps car la trémie, composée d’énormes blocs bien stables nous barrent « momentanément » le passage.
Au sol et sur les côtés, il n’y a pas l’ombre d’un passage évident. Par contre, au plafond, un passage entre la roche en place et un bloc nous permet de voir filer nos bulles le long d’une paroi presque verticale sans pouvoir apercevoir où elles vont.
L’espace sombre et large avec une eau chargée de grosses particules en suspension ne nous permet pas de bien distinguer la suite. Quelques coups de marteaux et d’éclateurs dévoileront rapidement une suite.
Sur la droite, un passage un peu plus exigu est susceptible là aussi d’être élargi.
Voilà donc de belles perspectives de premières.
En attendant, durant nos prochaines plongées, pendant que les uns continueront de remonter des kits de galets, les autres commenceront à élargir les passages les plus étroits pour aller travailler en toute sécurité dans la trémie.
Je continue de filmer pour immortaliser ces moments intenses et aussi pour préparer un document pour la municipalité de Villecomte.
Notre retour à la surface se fera sans encombre mis à part pour Cosimo pris par le froid car il nous attendait en station fixe de sécurité à l’entrée de la première étroiture.
Désormais il prévoit d’acquérir un vêtement étanche !
A bientôt pour de nouvelles aventures."
"Laurent"
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