Plongée de nettoyage et d’entretien des installations électriques aux Creux Bleu de Villecomte.
Présents sur place : Alain VERGER Cosimo TORRE Pascal LEVOYET
Plongeur : Laurent GARNIER.
Comme les jeunes n’ont pas besoin de moi pour l’initiation à la Combe, je me suis permis d’aller me rafraîchir dans le Creux Bleu en moyenne crue.
J’avais pas mal d’idées à mettre en œuvre et suis arrivé avec beaucoup de matériel, essayer de me faire aider par le courant pour commencer à dégager l’entrée.
Il fallait aussi prendre soin des éclairages car le fil ballote au gré des crues depuis bien longtemps et les phares sont recouverts d’algues.
Ma Gopro sur le casque et mon appareil photo sont de la partie aussi.
Je pars donc avec deux kits lourdement chargées de divers matériels dont la perforatrice aquatique.
Après un rapide tour d’horizon me voilà à percer des trous sur la lèvre supérieure de l’entrée.
C’est d’une facilité déconcertante. Au bout d’une dizaine de minutes, le fil est bien maintenu à l’aide de vieilles plaquettes et des Multimontis.
C’est l’heure de vérité . Vais-je pouvoir travailler au déblaiement de l’entrée ?
La caméra filme depuis mon immersion. Mais comme j’ai des doutes sur la qualité des images, je rallume mon appareil pour des photos et quelques films.
Je prends tout mon temps mais le courant est tel que je ne peux travailler et remplir les sacs que j’ai emmenés.
Je passe donc mon temps à essayer de ne pas bouger pour prendre des photos et faire quelques vidéos.
Après avoir palmé énergiquement, contre le courant et admirer les galets qui semblent s’envoler, je décide de remballer mon matériel !
En remontant, je remarque qu’il y a encore quelques tessons de bouteilles c’est l’occasion de faire un petit nettoyage.
Là aussi il faut jouer avec la rivière, en descendant au dessus de l’entrée et en se laissant porter, on peut ramasser à la volée quelques débris mais là aussi le travail est particulièrement fastidieux et peu rentable.
La journée fut bien remplie malgré mon volume qui prend un peu l’eau au niveau de la fin de la fermeture éclair.
J’attends désormais avec impatience une accalmie météo afin de pouvoir déblayer l’entrée et de continuer le travail que nous avons commencé il y a bien longtemps.
Laurent
Les Rhinolophes Club Spéléo est une association sportive spéléologique qui a déjà plus de 40 ans d'existence. Elle a été déclarée au J.O n° 6036 du 26/06/1970 et bénéficie d'un agrément de Jeunesse et Sports ( 11/1975). Son siège social est situé à Dijon (21 - Côte d'Or).
samedi 23 mars 2013
Combe aux Prêtres - Francheville (21)
EQUIPEMENT COMBE AUX PRETRES
Présents : Thomas BINSSE / Béatrice BOULANGER
Objectif : formation à l’équipement.
Ce week-end du 23 et 24 mars est chargé en spéléo… Aujourd’hui nous faisons de la formation, demain nous irons expertiser le passage du Chaos avec tout le club et la participation des Conseillers Techniques des départements voisins.
Enfin pour l’instant, nous sommes sur le parking de la Combe aux Prêtres. Cavité connue par cœur de nos services, c’est notre cour de récréation de prédilection (formation, initiation, perfectionnement…) nous passons énormément d’heures dans ce trou…
En vu du stage initiateur auquel je suis définitivement inscrite, je dois m’entraîner. Savoir faire des nœuds les yeux fermés, équiper vite et bien, en toute sécurité, savoir guider quelqu’un sous terre en lui parlant de la faune et de la flore. Bref tout un programme.
En ce samedi matin, l’heure est plutôt à la technique : j’équipe bien mais trop lentement. Alors sans vraiment se fâcher avec Tom, on recommence, jusqu’à ce que ce soit « bien ».
On ne descend même pas au bas des puits, ce n’est pas l’objectif. On reste dans le grand puits, puis dans les petits puits pour faire des exercices. Après les nœuds, c’est les conversions : à la montée, à la descente. Une fois, deux fois, trois fois. Jusqu’à ce que je dise « stop », y’en a marre…
C’est en apprenant qu’on devient forgeron paraît-il, alors Tom se fait sortir : j’équipe et je déséquipe, sinon ce n’est pas drôle…
Nous ne ressortons pas tard de la Combe. On garde des forces pour la journée de demain qui nous attend…
"Béatrice"
Présents : Thomas BINSSE / Béatrice BOULANGER
Objectif : formation à l’équipement.
Ce week-end du 23 et 24 mars est chargé en spéléo… Aujourd’hui nous faisons de la formation, demain nous irons expertiser le passage du Chaos avec tout le club et la participation des Conseillers Techniques des départements voisins.
Enfin pour l’instant, nous sommes sur le parking de la Combe aux Prêtres. Cavité connue par cœur de nos services, c’est notre cour de récréation de prédilection (formation, initiation, perfectionnement…) nous passons énormément d’heures dans ce trou…
En vu du stage initiateur auquel je suis définitivement inscrite, je dois m’entraîner. Savoir faire des nœuds les yeux fermés, équiper vite et bien, en toute sécurité, savoir guider quelqu’un sous terre en lui parlant de la faune et de la flore. Bref tout un programme.
En ce samedi matin, l’heure est plutôt à la technique : j’équipe bien mais trop lentement. Alors sans vraiment se fâcher avec Tom, on recommence, jusqu’à ce que ce soit « bien ».
On ne descend même pas au bas des puits, ce n’est pas l’objectif. On reste dans le grand puits, puis dans les petits puits pour faire des exercices. Après les nœuds, c’est les conversions : à la montée, à la descente. Une fois, deux fois, trois fois. Jusqu’à ce que je dise « stop », y’en a marre…
C’est en apprenant qu’on devient forgeron paraît-il, alors Tom se fait sortir : j’équipe et je déséquipe, sinon ce n’est pas drôle…
Nous ne ressortons pas tard de la Combe. On garde des forces pour la journée de demain qui nous attend…
"Béatrice"
samedi 16 mars 2013
Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)
Je suis arrivé seul sur place à 14h.
Accueilli par Anne-Marie, je suis au bord du trou aux environs de 15h.
La descente se fait sans encombre jusqu'à la vire inférieure où je trouve un petit groupe attelé aux changements des cordes en place depuis près d’un an.
Pendant que ce travail s’effectue, une partie du groupe fait descendre ce que nous n’avions pas encore stabilisé. Pendant une accalmie, j’en profite pour rééquiper afin de descendre au bivouac.
Aussitôt la corde est remontée pour continuer le chantier.
Je pars direction l’Enclume et retrouve Bruno Bouchard et sa femme Frédérique à l’escalade qui sont venus faire de la photo et surtout poser des pièges à petites bêtes dans la galerie de l’Enclume qui semble bien stérile.
Après un moment de détente et de repos, je repars pour mon périple solitaire. Au bas de la dernière verticale j’abandonne mon équipement de progression verticale et met ma combinaison dans mon sherpa.
La galerie au début chaotique s’aplanit et devient plus rapide à parcourir, je m’arrête à la gorge du dragon (As de pique°) le débouché de l’affluent du Y pour y boire un bon coup. Les parois de la cavité défilent au rythme de mes pas rapides. Me voici donc à la rivière pour une nouvelle pose boisson.
Ensuite un petit arrêt à la salle du Putsch pour changer une nouvelle fois de technique de progression.
Je me déleste du superflu ne garde que le nécessaire de survie en cas de besoin et m’engage dans la Galerie de la Porcelaine. Après quelques hésitations dans les passages chaotiques, un peu avant les bassins blancs, je lave mes bottes à grande eau. La Salle de la Cascade est tout de suite là !
L’objet de ma quête n’est plus loin ! Un kit bourré de matériel d’escalade qui dort ici depuis près d’un an. Son retour à la surface et son entretien sont devenus désormais indispensables.
La charge est lourde ! Je sens que mon retour à la surface sera beaucoup plus pénible que de venir en ces lieux enchanteurs où les embruns de la Cascade ne nous permettent pas de voir d’un bout à l’autre de la salle !
De retour auprès de mon sherpa, je prends tout de même le temps de me restaurer et de boire ma décoction miel citron eau pour éviter les crampes et prendre toute l’énergie nécessaire à mon retour.
Le kit est vidé et l’ensemble prend place dans mon gros sac !!!
Lourd comme une enclume !! Je suis un peu surpris de ce poids qui déstabilise ma démarche pourtant bien rodée par quelques décennies de balades souterraines.
Prudemment, je sors de la salle et prends la direction de la Galerie de l’Enclume ! Seul, les parties planes me sont devenues faciles pour prendre un rythme plus soutenu.
De nouveau je m’arrête pour me désaltérer. Pas trop longtemps pour ne pas me refroidir.
Arrivé à mon baudrier, la fatigue commence sérieusement à se faire ressentir.
Au bivouac, les bougies sont allumées !!
Jean Louis m’attend. Ce n’était pas prévu mais quel plaisir de retrouver la civilisation et un peu de chaleur sous ce bivouac ou l’on peut tenir un siège au chaud !!
Nous resterions bien ici à discuter mais il faut regagner la surface !
Lentement mais sans encombre nous arrivons fourbus à nos véhicules
Il est 21 h.
Propres ! enfin presque ! mais secs, nous allons à la ferme raconter nos aventures du jour et leur faire part de nos futures expéditions.
Toujours accueillis à bras ouverts, nous ne partirons pas avant 22 h 45 sans avoir vidé quelques verres de réconfort.
Laurent
Accueilli par Anne-Marie, je suis au bord du trou aux environs de 15h.
La descente se fait sans encombre jusqu'à la vire inférieure où je trouve un petit groupe attelé aux changements des cordes en place depuis près d’un an.
Pendant que ce travail s’effectue, une partie du groupe fait descendre ce que nous n’avions pas encore stabilisé. Pendant une accalmie, j’en profite pour rééquiper afin de descendre au bivouac.
Aussitôt la corde est remontée pour continuer le chantier.
Je pars direction l’Enclume et retrouve Bruno Bouchard et sa femme Frédérique à l’escalade qui sont venus faire de la photo et surtout poser des pièges à petites bêtes dans la galerie de l’Enclume qui semble bien stérile.
Après un moment de détente et de repos, je repars pour mon périple solitaire. Au bas de la dernière verticale j’abandonne mon équipement de progression verticale et met ma combinaison dans mon sherpa.
La galerie au début chaotique s’aplanit et devient plus rapide à parcourir, je m’arrête à la gorge du dragon (As de pique°) le débouché de l’affluent du Y pour y boire un bon coup. Les parois de la cavité défilent au rythme de mes pas rapides. Me voici donc à la rivière pour une nouvelle pose boisson.
Ensuite un petit arrêt à la salle du Putsch pour changer une nouvelle fois de technique de progression.
Je me déleste du superflu ne garde que le nécessaire de survie en cas de besoin et m’engage dans la Galerie de la Porcelaine. Après quelques hésitations dans les passages chaotiques, un peu avant les bassins blancs, je lave mes bottes à grande eau. La Salle de la Cascade est tout de suite là !
L’objet de ma quête n’est plus loin ! Un kit bourré de matériel d’escalade qui dort ici depuis près d’un an. Son retour à la surface et son entretien sont devenus désormais indispensables.
La charge est lourde ! Je sens que mon retour à la surface sera beaucoup plus pénible que de venir en ces lieux enchanteurs où les embruns de la Cascade ne nous permettent pas de voir d’un bout à l’autre de la salle !
De retour auprès de mon sherpa, je prends tout de même le temps de me restaurer et de boire ma décoction miel citron eau pour éviter les crampes et prendre toute l’énergie nécessaire à mon retour.
Le kit est vidé et l’ensemble prend place dans mon gros sac !!!
Lourd comme une enclume !! Je suis un peu surpris de ce poids qui déstabilise ma démarche pourtant bien rodée par quelques décennies de balades souterraines.
Prudemment, je sors de la salle et prends la direction de la Galerie de l’Enclume ! Seul, les parties planes me sont devenues faciles pour prendre un rythme plus soutenu.
De nouveau je m’arrête pour me désaltérer. Pas trop longtemps pour ne pas me refroidir.
Arrivé à mon baudrier, la fatigue commence sérieusement à se faire ressentir.
Au bivouac, les bougies sont allumées !!
Jean Louis m’attend. Ce n’était pas prévu mais quel plaisir de retrouver la civilisation et un peu de chaleur sous ce bivouac ou l’on peut tenir un siège au chaud !!
Nous resterions bien ici à discuter mais il faut regagner la surface !
Lentement mais sans encombre nous arrivons fourbus à nos véhicules
Il est 21 h.
Propres ! enfin presque ! mais secs, nous allons à la ferme raconter nos aventures du jour et leur faire part de nos futures expéditions.
Toujours accueillis à bras ouverts, nous ne partirons pas avant 22 h 45 sans avoir vidé quelques verres de réconfort.
Laurent
vendredi 15 mars 2013
Creux Bleu - Villecomte (21)
Participants :Laurent et Florence GARNIER - Cosimo TORRE - Pascal LEVOYET - Alain BRESSANT
La sortie s’est décidée tardivement le jeudi soir à19h, juste avant de partir au boulot car il fallait que je récupère la perfo de Cosimo pour le lendemain à la PDE. C’est pourquoi, je suis allé récupérer mes bouteilles au Local des Obsédés de Fond de Trou vendredi matin 4h à la sortie du travail.
En rentrant à la maison, j’en ai profité pour finir de préparer mon matériel. Lorsque je suis allé me coucher à 5h, il ne restait plus que ma caméra à préparer.
Vendredi 13h45 nous sommes prêts à partir et 30 minutes plus tard, nous sommes au bord de la vasque. Je me prépare. La question du jour est : (vais-je prendre l’eau.
Le matériel a été mis à l’eau dés mon arrivée pour une mise à température et surtout pour la buée de la caméra.
Après quelques sympathiques discussions, me voici à l’eau et amorce ma descente ! Je remonte aussitôt pour vérifier ma caméra malheureusement elle a pris l’eau . Point de film ce jour . Dommage car la clarté de la source est vraiment idéale.
Aussitôt deux truites énormes me suivent et gobent les dépôts que je soulève.
Le câble des éclairages de la source est bien malmené par le courant. Nous devrons nous en occuper à notre prochaine visite car il ne résistera pas encore bien des années.
Je tente d’approcher de la bouche béante de la cavité mais le courant m’en empêche. Des petits cailloux brassés par le courant volent en permanence prouvant bien la force du courant. Le travail que nous avons fait tout au long de l’année précédente est presque réduit à néant.
Un mur de galet d’une quarantaine de centimètres se dresse devant l’entrée ce qui provoque un rouleau rabattant constamment les galets devant l’entrée. Tout n’est pas perdu car derrière, le passage à une hauteur acceptant la venue d’un plongeur en configuration normale.
Une première tentative d’approche se solde par une lamentable éjection une nouvelle fois, j’essaye d’approcher un trou d’ancrage que nous avons fait l’an passé pour y fixer un multimonti mais j’y renonce car cette fois ci, je me fais littéralement éjecter de l’autre côté de la source..
De ce côté droit, j’en profite pour poser difficilement un ancrage que je laisserais pour préparer la saison. J’essaye une nouvelle fois de m’approcher pour gratouiller les galets afin que le courant les emportent au loin mais c’est peine perdue le rouleau les remet en place.
Un peu déçu, je prends le chemin de la surface. Quand, soudain, mon détendeur gauche se met à fuser . Malgré les nombreux essais de remise en route, et après avoir fait blanchir de froid mes doigts, je renonce et regagne la surface pour fermer ma bouteille. De la glace s’est formée sous l’eau dans mon détendeur. Deux jours après j’ai encore un peu mal au bout des doigts.
L’incident clos est décortiqué : les bouteilles qui ont passé la nuit dans la voiture par -5, et le détendeur réglé trop léger en sont très certainement la cause.
Les crues de cet hiver ont remanié profondément le sol de la source mettant à jour un nombre impressionnant de tessons de bouteilles. Je décide de retourner sous l’eau pour ramasser tout ces déchets, j’aurais bien du mal à me stabiliser dans ce courant mais je ressortirais un kit complet de ferraille et de verre.
Bien évidement, j’ai pris l’eau et cette fois ci, il semblerait que ce soit la fermeture « étanche » côté droit. A voir et à suivre.
Le soleil commence à décliner, la fraîcheur hivernale reprenant le dessus, Cosimo nous invite à prendre une boisson chaude auprès de Brigitte qui n’a pu nous rendre visite car elle s’est cassé une cheville. A 5h, nous quittons ce petit monde sans oublier la perforatrice car il faut encore que je prépare du matériel pour le lendemain à la PDE et reprendre le travail pour 20h.
"Laurent"
La sortie s’est décidée tardivement le jeudi soir à19h, juste avant de partir au boulot car il fallait que je récupère la perfo de Cosimo pour le lendemain à la PDE. C’est pourquoi, je suis allé récupérer mes bouteilles au Local des Obsédés de Fond de Trou vendredi matin 4h à la sortie du travail.
En rentrant à la maison, j’en ai profité pour finir de préparer mon matériel. Lorsque je suis allé me coucher à 5h, il ne restait plus que ma caméra à préparer.
Vendredi 13h45 nous sommes prêts à partir et 30 minutes plus tard, nous sommes au bord de la vasque. Je me prépare. La question du jour est : (vais-je prendre l’eau.
Le matériel a été mis à l’eau dés mon arrivée pour une mise à température et surtout pour la buée de la caméra.
Après quelques sympathiques discussions, me voici à l’eau et amorce ma descente ! Je remonte aussitôt pour vérifier ma caméra malheureusement elle a pris l’eau . Point de film ce jour . Dommage car la clarté de la source est vraiment idéale.
Aussitôt deux truites énormes me suivent et gobent les dépôts que je soulève.
Le câble des éclairages de la source est bien malmené par le courant. Nous devrons nous en occuper à notre prochaine visite car il ne résistera pas encore bien des années.
Je tente d’approcher de la bouche béante de la cavité mais le courant m’en empêche. Des petits cailloux brassés par le courant volent en permanence prouvant bien la force du courant. Le travail que nous avons fait tout au long de l’année précédente est presque réduit à néant.
Un mur de galet d’une quarantaine de centimètres se dresse devant l’entrée ce qui provoque un rouleau rabattant constamment les galets devant l’entrée. Tout n’est pas perdu car derrière, le passage à une hauteur acceptant la venue d’un plongeur en configuration normale.
Une première tentative d’approche se solde par une lamentable éjection une nouvelle fois, j’essaye d’approcher un trou d’ancrage que nous avons fait l’an passé pour y fixer un multimonti mais j’y renonce car cette fois ci, je me fais littéralement éjecter de l’autre côté de la source..
De ce côté droit, j’en profite pour poser difficilement un ancrage que je laisserais pour préparer la saison. J’essaye une nouvelle fois de m’approcher pour gratouiller les galets afin que le courant les emportent au loin mais c’est peine perdue le rouleau les remet en place.
Un peu déçu, je prends le chemin de la surface. Quand, soudain, mon détendeur gauche se met à fuser . Malgré les nombreux essais de remise en route, et après avoir fait blanchir de froid mes doigts, je renonce et regagne la surface pour fermer ma bouteille. De la glace s’est formée sous l’eau dans mon détendeur. Deux jours après j’ai encore un peu mal au bout des doigts.
L’incident clos est décortiqué : les bouteilles qui ont passé la nuit dans la voiture par -5, et le détendeur réglé trop léger en sont très certainement la cause.
Les crues de cet hiver ont remanié profondément le sol de la source mettant à jour un nombre impressionnant de tessons de bouteilles. Je décide de retourner sous l’eau pour ramasser tout ces déchets, j’aurais bien du mal à me stabiliser dans ce courant mais je ressortirais un kit complet de ferraille et de verre.
Bien évidement, j’ai pris l’eau et cette fois ci, il semblerait que ce soit la fermeture « étanche » côté droit. A voir et à suivre.
Le soleil commence à décliner, la fraîcheur hivernale reprenant le dessus, Cosimo nous invite à prendre une boisson chaude auprès de Brigitte qui n’a pu nous rendre visite car elle s’est cassé une cheville. A 5h, nous quittons ce petit monde sans oublier la perforatrice car il faut encore que je prépare du matériel pour le lendemain à la PDE et reprendre le travail pour 20h.
"Laurent"
mardi 12 mars 2013
Canyon de Noire Fontaine - Serrières (01)
Date : 13/03/2013
Participants : Thomas BINSSE (Rhinos), Bruno GERVAIS et David LUCZAK (SSDB)
Lieu : Canyon de NOIRE FONTAINE à SERRIERES/AIN (01)
Thème : l'assurance du débutant et auto-secours.
Après quelques incertitudes sur cette sortie, suite à une neige annoncée qui n'est jamais venue, nous nous retrouvons à 09h30 sous le viaduc de SERRIERES/AIN au bord de la rivière d'Ain. Il caille pas chaud mais il ne tombe rien et c'est déjà pas mal. Ce coin me rappelle une perdition par ici avec le Tof lors d'une séance d'escalade au rocher de Jarbonnet...
Après un ch'ti café et quelques viénnoiseries, on s'équipe pour faire la navette. Tom jouant l'invité de service, il ne s'encombre pas de sac afin d'être un vrai touriste et s'apprête à descendre les mains dans les poches !! On trouve, (pour une fois) assez facilement l'entrée de ce canyon forestier aux allures amazoniène.
Dans les 2 C6 dont une surplombante, nous effectuons plusieurs manips de secours et d'encadrement. Pour l'instant les cascades sont à sec et il ne fait pas trop froid.
Techniques vues :
*** L'assurance du débutant (du bas, avec corde annexe, assurance boucle ras de l'eau, assurance boucle avec renvoi (3 longueurs de cordes nécéssaires), moulinette (peu usitée car peu pédagogique).
***secours sur corde :
- avec corde de secours (coupé de corde départ du haut)
- avec corde secours sur poulie (auto-moulinette) possibilité de remontée ou de descendre une victime avec départ du sauveteur du haut : problème lors de la réalisation pour cause de croisements et frottements des cordes au niveau du relais ...grrr
- sans corde de secours (coupé de corde départ du bas) avec utilisation de la corde de progression
- coupé de corde du haut (indirect)
- descente sur corde tendue (avec prussik VOLCANO et valdotain méthode théouliene)
Un affluent arrivant pas la droite alimente enfin le canyon et donne un débit correct qui nous refroidit les cacahuètes...
L'enchainement C8/C17/C10 est bien sympa. On ne traine plus maintenant, et après un dernier arrêt pour voir la descente sur corde tendue et le coupé de corde du haut indirect avec corde de secours, on enchaine le reste de ce petit canyon pour pouvoir profiter du casse croûte qui nous attend.
On se change rapidos car maintenant il caille vraiment. On s'affaire ensuite autour des victuailles charcutières de Nono et de deux obus de rouge.
On se donne RDV aux beaux jours. Ce genre de sortie n'est jamais inutile surtout en début de saison ...
"David"
Participants : Thomas BINSSE (Rhinos), Bruno GERVAIS et David LUCZAK (SSDB)
Lieu : Canyon de NOIRE FONTAINE à SERRIERES/AIN (01)
Thème : l'assurance du débutant et auto-secours.
Après quelques incertitudes sur cette sortie, suite à une neige annoncée qui n'est jamais venue, nous nous retrouvons à 09h30 sous le viaduc de SERRIERES/AIN au bord de la rivière d'Ain. Il caille pas chaud mais il ne tombe rien et c'est déjà pas mal. Ce coin me rappelle une perdition par ici avec le Tof lors d'une séance d'escalade au rocher de Jarbonnet...
Après un ch'ti café et quelques viénnoiseries, on s'équipe pour faire la navette. Tom jouant l'invité de service, il ne s'encombre pas de sac afin d'être un vrai touriste et s'apprête à descendre les mains dans les poches !! On trouve, (pour une fois) assez facilement l'entrée de ce canyon forestier aux allures amazoniène.
Dans les 2 C6 dont une surplombante, nous effectuons plusieurs manips de secours et d'encadrement. Pour l'instant les cascades sont à sec et il ne fait pas trop froid.
Techniques vues :
*** L'assurance du débutant (du bas, avec corde annexe, assurance boucle ras de l'eau, assurance boucle avec renvoi (3 longueurs de cordes nécéssaires), moulinette (peu usitée car peu pédagogique).
***secours sur corde :
- avec corde de secours (coupé de corde départ du haut)
- avec corde secours sur poulie (auto-moulinette) possibilité de remontée ou de descendre une victime avec départ du sauveteur du haut : problème lors de la réalisation pour cause de croisements et frottements des cordes au niveau du relais ...grrr
- sans corde de secours (coupé de corde départ du bas) avec utilisation de la corde de progression
- coupé de corde du haut (indirect)
- descente sur corde tendue (avec prussik VOLCANO et valdotain méthode théouliene)
Un affluent arrivant pas la droite alimente enfin le canyon et donne un débit correct qui nous refroidit les cacahuètes...
L'enchainement C8/C17/C10 est bien sympa. On ne traine plus maintenant, et après un dernier arrêt pour voir la descente sur corde tendue et le coupé de corde du haut indirect avec corde de secours, on enchaine le reste de ce petit canyon pour pouvoir profiter du casse croûte qui nous attend.
On se change rapidos car maintenant il caille vraiment. On s'affaire ensuite autour des victuailles charcutières de Nono et de deux obus de rouge.
On se donne RDV aux beaux jours. Ce genre de sortie n'est jamais inutile surtout en début de saison ...
"David"
samedi 9 mars 2013
Source de la Douix -châtillon sur Seine (21)
Présents : François PORNET, Jean-Louis MERELLE, Pascal LEVOYET, Jean-François DECORSE, Clément PHILIPPE et Franck BELPERRON.
Rendez-vous donné à 9h00 sur le parking de la DOUIX à Chatillon sur Seine. Dès l’arrivée, et après les salutations d’usage, petite pause café/croissant, (il le faut bien) et les petites blagounettes du matin pour rester de bonne humeur.
10h00 Aller, au travail, François nous rappelle les consignes de sécurité, les particularités de cette plongée, ainsi que la formation de trois binômes comme suit : Jean-Louis et Clément, Pascal et Jean-François et pour finir François et moi pour une formation et découverte de la source de la DOUIX.
Les deux premiers binômes s’équipent et plongent afin d’effectuer quelques essais de matériel et divers exercices. François et moi restons en surface si besoin (sécurité, sécurité avant tout). La première équipe refait surface, c’est le signal que j’attends avec impatience, C’est à notre tour de plonger. J’espère que tout va bien se passer, car je garde un mauvais souvenir de mon dernier passage ici à la DOUIX (pour info, je n’avais pas pu descendre à plus de huit petits mètres, pas en forme ce jour-là)
Donc on s’équipe, une fois à l’eau dernière recommandation de François, qui me laisse partir le premier et c’est parti, 3m, parfait je reconnais l’endroit, 6m, 8m super tout va bien. Arrivé au venturi, j’observe, je suis à l’aise. Comme convenu avant la plongée, François me rejoint, et ouvre ‘ le bal’.Je regarde partout. On arrive au bas des cheminées, remontée jusqu’à ‘l’œil de bœuf’. Je regarde derrière ce passage, et c’est vraiment impressionnant. Pour l’instant, on ne passe pas, continuons l’apprentissage et la découverte de la plongée souterraine tranquillement et sereinement, mais j’y passerai un jour. Pour cette fois on ne remontrera pas dans la cloche au niveau de l’air, une autre fois. Je suis François pour le retour, jusqu’au venturi. Heureusement qu’il est là, car j’ai l’impression que nous ne sommes pas passés par cet endroit, même le venturi je ne reconnais pas. Nous remontons tranquillement jusqu'à 3m pour faire notre palier de sécurité, et faisons surface à l’issue.
Toute l’équipe se retrouve autour d’un pique nique tant qu’il fait encore beau, où les commentaires, blagues vont bon train, pendant que les blocs se remplissent. Début après midi, sous un petit crachin, nous décidons de refaire une plongée, les binômes restent identiques à ceux de ce matin. Ma plongée se passe formidablement bien, on dirait que le paysage au fond de la source a changé par rapport à ce matin, j’ai les yeux écarquillés. Au bout de 45mn, nous arrivons en surface, où Jean-Louis attend en sécurité. 17h00, une superbe journée se termine, chacun de nous reconditionne l’équipement de plongée, et après une petite collation, nous nous quittons pour retourner dans nos chaumières.
"Franck"
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