dimanche 30 décembre 2012

Route de la tuilerie - 30 Décembre 2012

Présents : "Florence Clément et Laurent GARNIER"

Compte-rendu :
"Balade le long de la combe de la route forestière de la TUILERIE.

Nous avons laissé notre véhicule à proximité du viaduc du NEUVON.
Cette combe débute avec celle du NEUVON et de l’ALLIANCE sous le viaduc. Nous commençons à la remonter sous le bois de champ LARRAN, dans lequel se cache le célèbre CONTARD.
Chemin faisant, nous avons prospecté les bancs de calcaire du COMBLANCHIEN, les traces d’animaux sont nombreuses mais point de fractures ni de soupçons de cavité.
La combe fait un coude légèrement marqué à droite, un chemin forestier descend de la route qui longe la combe en hauteur à gauche.
Arrivés dans le bois du chemin Blanc, quelques dizaines de mètres avant une clairière, quelques rochers et traces d’animaux nous interpellent.
En gravissant la colline, nous tombons directement sur ce qui ressemble à une doline. Quelques mètres plus haut, c’est un terrier que nous découvrons et encore plus haut ce sont deux fractures parallèles, plein nord, qui se dessinent.
Les bois sont dégagés, en scrutant les alentours je m’aperçois que l’environnement géologique à véritablement changé.
En contrebas, affleure encore le COMBLANCHIEN avec sa végétation de chênes chétifs. Plus haut, se dessine une large combe plantée de très gros pins et cultivée avec une terre bien grasse, et plus haut encore, il y a la source de la tuilerie qui coule certainement sur les marnes à digonelles.
Il s’est visiblement passé quelque chose d’important en ces lieux.
En retirant quelques grosses pierres devant le terrier, je découvre que la roche est tout de suite là .Le plafond et la paroi de droite ont visiblement été érodés. Ne serions nous pas en présence d’une paléo perte ? Une désobstruction plus poussée s’imposera certainement.
Pour mieux cerner cet imposant bloc de calcaire, nous continuons donc notre balade par le GR7 en direction de la ferme CONTARD ., imposant bâtiment malheureusement en ruine., et descendons dans la combe de GIGEY par le chemin qui longe en pente douce le flanc de la combe. La géologie locale se dévoile sous nos pieds. . De la cote 377 à la cote 276, les différentes marches sont bien marquées , comme les zones de sources à pentes plus douces sur les marnes et les calcaires à pentes plus raides. On croirait presque découvrir la géologie de la PDE en pleine lumière.
Je me souviens d’une balade avec Dominique GIRODET notre sourcier, en remontant la Combe de GIGEY pour essayer de trouver la salle du PUTSCH et une éventuelle cheminée , celle que nous avons balisé à quelques mètres près il y à peu de temps."

« Mais pourquoi voulez-vous aller chercher à droite de la Combe alors que c’est à gauche qu’il y à les plus grands vides »

"Laurent"

Grotte de la Citerne - Créancey (21)

Présents : "David AUPART,Stéphane LACHARME et Titouan,sa compagne Cécile etTristan"

Compte-rendu :
"J'ai emmené 3 amis du Nord visiter une petite classique: la grotte de la citerne à Créancey.

Toujours aussi ludique et un peu labyrinthique, c'est sur un développement de 400m que cette petite cavité active nous a fait découvrir sur la dernière partie sa rivière.

Fourbus et bien glaiseux mes amis ont franchi la succession de petites étroitures sans difficultés avant de retrouver la lumière du jour et de retourner dans nos chaumières déguster de savoureuses bières belges...

Voilà ce fut la petite dernière.
Aux suivantes... Bonne année"

"David AUPART"

samedi 15 décembre 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Thomas Binsse, Matthieu Bossu, Béatrice et Benoit Boulanger, Timothée Rouméas, Jean-François Decorse, Philippe Clément"

Compte-rendu :
"Belle journée en vue, Jean-Louis Mérelle était venu nous ouvrir la porte, Anne Marie Feurtet avait fait couler un café et, cerise sur le gâteau, les puits étaient équipés.
Le but de la sortie, mise à part une exploration plaisir consistait à déposer un gros bidon étanche, un pied de biche , un marteau et un burin à la Salle de la Cascade au moins et de déséquiper pour laver une fois de plus les cordes.

Je voulais aussi profiter de cette sortie pour prendre l’altitude de quelques points du réseau avec mon altimètre mais les résultats obtenus se sont révélés inexploitables, altitude de la porte 500m au départ et 466m à l’arrivée ! Il faut dire que le temps était vraiment instable.

A 9h50 nos sept têtes disparaissaient dans les ténèbres, à 10h50 nous étions au pied du dernier ressaut, à 11h10 nous dépassions le carrefour de l’Oasis, à 11h30 nous étions à l’Enclume et à 12h15 nous sommes arrivés à la tente installée dans la salle du Putsch. Le réseau n’avait certainement jamais été visité avec autant d’eau, nous nous en sommes bien rendu compte en remontant la rivière des Chailles.

Un petit repas chaud et nous voici reparti pour la Cascade : une heure de crapahute, la joie de traverser quelques bassins bien remplis, de se tremper dans de l’argile bien fraîche, tout cela pour poser un bidon et du matériel de désobstruction.
Deux échelles datant de l’époque héroïque de l’avant PDE attendaient pour être remontées, nous les avons recueillies, leur état est impressionnant, 30 ans sous terre, ça use !

Quelques photos et demi-tour, il nous a fallu 2h pour rejoindre le carrefour de l’Oasis, Tim, François et moi sommes allés au siphon pour creuser encore un peu, on entend maintenant clairement le floc floc de l’eau qui tape sur la voûte, c’est bon signe pour la suite.

18h50, nous étions tous dehors, c’est Matthieu et Tim qui se sont collés au déséquipement."



"Philippe Clément (CAF)"

samedi 8 décembre 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Laurent GARNIER, Jean-François DECORSE(Jef), David AUPART, Guillaume DRESCHER, Cosimo TORRE, Jean-François BALACEY"

Compte-rendu :
"RDV à 9 h à la cabane de chasse. Jean-Louis MERELLE a distribué des croissants, on nous offre le café. Descente à 10 h. A la base des puits à 10 h 40. Nous allons à la salle du Putsch où nous déjeunons à 13 h.


Cosimo et Jef font une courte visite dans la Galerie de la Porcelaine. David et Guillaume repartent vers la sortie. Nous installons une tente faite de couvertures de survie à un lieu propice d’un éventuel bivouac, non loin de la fin de la salle du Putsch. Du matériel divers (bougies, nourriture) est laissé dans un gros bidon étanche.


Nous nous dirigeons vers la Rivière Bajocienne, Cosimo et Jef font la topo, Laurent et Jef examinent le fond. Juste avant de partir, en voulant passer sur le côté de la galerie, au début de la partie nouvellement découverte, Jef s’appuie sur la paroi qui cède et il chute de 1 m sur un bloc pointu, heureusement sans casse (égratignure à la main droite, douleur au poignet, gros hématome à la hanche droite. Instant de frayeur car il y a bien des étroitures avant de retrouver la salle du Putsch et une civière ne passerait pas. Prudence, donc.

La rivière sort d’un amas de blocs correspondant à une fracture bien visible, avec une arrivée d’eau en pluie du plafond. Laurent bute sur un bloc instable. Tous insistent alors sur un passage étroit au sol où il faut utiliser perfo et éclateurs pour passer. Hélas, tout est bien bouché et il serait inutile d’insister.

Au retour, à l’arrivée à la base d’un éboulis menant vers l’étage supérieur, exploration de 50 m de grosses galeries récemment découvertes. D’un côté, tas de blocs bouché. De l’autre, Cosimo s’infiltre entre les blocs mais s’arrête sur un passage instable. Tout cela ressemble fort au paysage de la Salle du Putsch, effondrement de strates et blocs. Retour.


Retour vers la sortie. Nous visitons une bonne partie de la Galerie des Sabliers et des Goulets, galeries fossiles signalées par Patrick Degouve comme un des points prioritaires à explorer dans la cavité. Arrêt faute de temps, à revoir.

Sur le chemin du retour, début d’amélioration de l’équipement du premier passage équipé. Arrêt faute de corde suffisamment longue (besoin d’une corde de 25 m). Repas frugal, fin des restes et soupes pendant l’équipement.
Sortie à 22 h 35 = Temps passé sous terre 12 h 35."

J-F Balacey

samedi 24 novembre 2012

Combe aux Prêtres - Francheville (21)

Présents :
Initiateurs : Thomas BINSSE (Tom), Matthieu BOSSU (Mamat), Béatrice BOULANGER (Béa).
Initiés : Laurianne MURO (Loa), Jonathan NABICA (Jo).


Compte-rendu :
"Tout commence par « il était une fois… Deux amies qui ne s’étaient pas vues depuis fort longtemps… L’une habitait dans une contrée éloignée, nommée Lyon. L’autre dans une citée fortifiée, appelée Dijon… La première s’appelait Laurianne, la seconde Béatrice. Elles étaient amies depuis une époque bien lointaine…
Béatrice, voulant offrir une incroyable aventure à son amie, lui proposa de venir passer un week-end à Dijon pour faire une sortie spéléologique. D’abord réticente à cette nouvelle épopée extraordinaire, Béatrice finit par convaincre Laurianne du bien fondé de ce voyage. Et c’est ainsi que le voyage vers un monde parallèle débuta…

Arrivés avec leurs fidèles destriers le vendredi soir, damoiselle Loa et messire Jonathan furent conviés à un délicieux festin. Une agréable soirée de retrouvailles se dessina à l’horizon. Les quatre amis discutaillaient de leur prochaine aventure sous terrienne. La veillée s’acheva après moult parties de cartes et autres jeux de société, à une heure avancée de la nuit. Le lendemain, le chant du coq devait nous réveiller à 08 h 00.
Lorsque la volaille chanta, Sire Thomas était prêt. Damoiselle Loa et messire Jo ne savaient pas encore ce qui les attendait réellement au bout de ce voyage. Pressés de prendre des forces avec un copieux petit déjeuner, nos deux tourtereaux étaient impatients de s’élancer dans cette inoubliable aventure.
A 10 h 00, montés dans nos calèches respectives, nous arrivâmes à Asnières-lès-Dijon, où nous dûmes récupérer le fidèle comparse de Sire Thomas, j’ai nommé, Sire Mamat… En chemin, nous croisâmes le Sieur Robert, grand aventurier, découvreur et explorateur des mondes souterrains, qui souhaita bonne chance à nos amis. Sire Mamat était prêt, et nous attendait, comme toujours. Une fois les présentations et les courbettes faites à Milady, nous reprîmes la route avec nos calèches. Le chemin fut parcouru aussi rapidement que nos montures avançaient. Enfin, au détour d’un virage dans la forêt, nous débouchâmes sur le parking de la Combe aux Prêtres. Nous étions prêts. Nos amis allaient vivre un incroyable voyage dans un univers différent. Il était l’heure de nous préparer et d’enfiler nos combinaisons.

Une fois que tous les protagonistes de l’histoire furent parés, Messires Thomas et Mamat commencèrent à expliquer à Dame Loa et Sire Jo le fonctionnement du matériel spéléologique ainsi que quelques règles de sécurité. (cf. photos ci-après).
Comprendre le mécanisme du descendeur, en suivant le dessin inscrit sur le matériel ne fut pas aisé du premier coup. La spéléologie est tout un art…
Dame Loa & Sire Mamat.

Enfin, lorsque Messire Thomas sentit que nos amis furent prêts pour cette aventure, il enjamba la barrière et commença à équiper. Heureusement que nous étions de bonne heure sur place car nous voyons arriver une troupe de troubadours venus de la capitale pour la même chose que nous… Et ils sont fort nombreux… !
Reprenons donc notre histoire…
Messire Thomas est descendu. Suit ensuite notre ami Jo, puis moi, ensuite Loa et enfin Mamat, qui ferme notre équipe d’explorateurs. L’aventure a commencé. Je me situe sur les barreaux, Jonathan prêt de la petite lucarne avant le second puits. Loa descend. Je fais la réflexion à Jo que dans cinq minutes nous entendrons : « ha mais je ne passe pas là… ». Bingo ! A peine cinq minutes plus tard, notre Damoiselle faire entendre que c’est trop étroit et qu’elle ne passera pas…
L’attendant sur les barreaux, je lui explique comment passer (légèrement sur le côté) et je surveille ce qu’elle fait. De l’autre côté, j’entends Sire Thomas qui me charge de veiller sur ce que fait Messire Jo. Nous progressons à deux, Dame Loa sur mes talons, je passe la petite lucarne et je rejoins Messire Jo. Il attend sagement que Sire Tom lui donne le feu vert pour descendre. Nous avons décidé, pour aller plus vite autant à la descente qu’à la remontée, d’installer deux cordes et de descendre deux, deux, un. Enfin, le signal tant attendu est donné. Je regarde Messire Jo mettre son descendeur, faire une clé complète et enlever ses longes. Il peut rejoindre Monseigneur Thomas. Tout est prêt pour s’élancer à pleine vitesse dans cette incroyable aventure.

Messire Mamat nous a rattrapées, Dame Loa et moi. Je descends dès que j’entends le « libre » lancé par Sire Jo, et c’est Messire Mamat qui jette un œil sur ce que fait notre Damoiselle. Enfin, nos deux premiers chevaliers descendus, c’est à notre tour à toutes les deux de nous élancer. Je décroche la déviation installée par Messire Thomas pour que Dame Loa ne galère pas, et je la remets pour le suivant. Je continue la progression avec ma copine, un peu en dessous d’elle, je contre-assure sa descente. Dame Loa y va tranquillement, profitant de ces instants ou elle découvre quels trésors referme la terre. Le puits est superbe. Elle est surprise de ce qu’elle voit. (Une chauve-souris entre autre… ) Quelques minutes plus tard, nous avons rejoint nos chers et tendres. Premières impressions : c’est chouette, surprenant… Impressionnant… !

Nous entendons Sire Mamat qui demande à a ce que nous nous écartions du bas du puits pour qu’il puisse « atterrir » sans problème… Une vraie fusée arrive un instant après.
Tous les cinq au bas du puits, nous laissons le kit inutile et nous élançons vers la rivière. Après avoir dévalé les blocs, en faisant attention à ne pas trop nous salir (après tout, nous sommes des princesses…) nous atteignons la rivière. Là, nous faisons notre première pause photo avant de reprendre notre chemin, direction le laminoir, ou la chatière… Sire Mamat, notre chevalier servant, passe en tête pour pouvoir prendre des photos de chaque aventurier dans le passage étroit. Oui, à ce moment là, il faut se mettre à quatre pattes (pour les plus petits) avant de finir malgré tout couché, pour ramper. Avant de m’élancer à la suite de l’Eclaireur, je remonte mes manches afin de ne mouiller que ma peau et pas mes vêtements. Tant pis pour les bleus sur les coudes. J’avais tu ce passage à nos amis, de crainte qu’ils refusent de venir vivre cette aventure…
Mais non… ! Ils ont trouvé ça plutôt marrant (on peut juger leurs mines réjouies sur les photos…) Ou alors, ils m’ont bien maudite, mais sans rien dire…
Enfin, après ce passage « difficile », nous arrivons dans les grandes galeries. La véritable balade commence, entrecoupée de pause photos et pauses savoir et découverte… Oui, Messeigneurs des cavernes, Thomas & Mamat expliquent avec passion et patience la formation des gours, des stalagmites, des stalagtites, des marmites suspendues… Une nouvelle fois, je reste agréablement surprise de les voir, expliquer et ré-expliquer la magie de ces lieux, ce travail de découverte fait par tant d’autres avant eux, cette fierté de montrer les trésors de la terre…
L’aventure au pays des milles et une splendeurs se poursuit, dans une bonne humeur qui nous est devenue coutumière désormais.
Nous atteignons la salle de la cascade, ou nous demandons à nos preux chevaliers de bien avoir l’amabilité de nous offrir un café. Et oui, damoiselles jusqu’au centre de la terre, nous tenons à faire une petite pause détente. Malheureusement, nous nous refroidissons vite. Une fois le café bu, nous descendons jusqu’à la cascade ou nous faisons une très jolie photo de nos deux explorateurs-initiés.


Une fois le but de notre sortie atteint, nous décidons de faire demi-tour tranquillement. Ce voyage au cœur de la terre se serra bien passé. Nos deux amis auront découverts un monde vivant incroyable et surtout… inimaginable !!!
Ils auront découverts que la spéléo est un sport plutôt physique. Ils auront découverts des muscles de leur corps qu’ils ne connaissaient pas. Ils auront découverts des choses merveilleuses auxquelles ils n’auraient jamais pensé…


Ils ressortent de la Combe aux Prêtres sastisfaits de cette journée passée sous terre, mais aussi de ce qu’ils auront accompli car ils ne pensaient pas aller aussi loin. Damoiselle Loa nous expliquera même qu’elle ne pensait pas descendre plus bas que le premier puits…
Et c’est avec des remerciements sincères et des grands sourires que se termina notre voyage extraordinaire, des sourires et des rires qui éclaireront nos souvenirs de cette journée pendant bien longtemps…"

"Béatrice"

samedi 17 novembre 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "Jean-François DECORSE, Cosimo TORRE, Philippe CLEMENT, Thomas BINSSE, Laurent GARNIER, Jean-Louis MERELLE"

Compte-rendu :
"Les nombreuses expéditions balisage ont plusieurs buts. Il est bien évident qu’il faut recaler la topographie mais il faut aussi penser à l’avenir et prévoir l’imprévisible comme la fermeture de la PDE.


Les raisons peuvent être nombreuses !! Sécurité, changement de propriétaires, accident, effondrement du chaos……………


Dans l’état actuel de nos travaux, nous n’avons pas encore trouvé de solutions convenables.


Il faut que nous trouvions une échappatoire, une autre sortie.
C’est ce que nous faisons actuellement. Malheureusement l’épaisseur de calcaire est encore trop importante pour que nous puissions le traverser rapidement en cas de besoin.

Nous avions pris rendez-vous avec Jean Louis pour l’émission de la balise samedi entre 17h et 20h.


Nous étions 5 à partir pour cette longue randonnée Jean François, Cosimo, Philippe, Thomas et moi.


Comme toujours, les objectifs sont nombreux tout au long de notre chemin.


Tout d’abord, il a fallu équiper la cavité ensuite nous avons pris les altitudes tout au long de notre cheminement pour avoir une base de données. (Voir le tableau ci-joint.)
Il fallait aussi repérer et tracer notre cheminement lors des passages délicats au risque de se perdre et de voyager dans des galeries que nous ne connaissons pas.


Pendant ce temps une équipe composée d’anciennes et de nouvelles têtes se baladaient pour le plaisir et aussi pour faire quelques photos que vous pouvez admirer sur Flirk.fr
.
La première partie de notre promenade jusqu'à la salle du Putsch s’effectue sans encombre.

Débarrassés de notre ferraille superflue et des combinaisons trop chaudes nous voyageons légèrement vêtus mais tout de même bien chargés. Les mesures se succèdent à tous les points remarquables mais surtout lorsque nous trouvons les différents cours d’eau.


Après une collation durement méritée, nous renfilons nos combinaisons et prenons le chemin de la Salle de la Cascade. En cours de cheminement, nous constatons que l’eau a quelque peu monté dans les gourds blancs. La Galerie de la Porcelaine est une pure merveille. Malheureusement nos passages successifs ternissent quelque peu cette vision idyllique sans que nous puissions rien y faire.


Au pied de la Cascade, nous sortons les baudriers légers que nous abandonnerons sur place pour ne pas se surcharger. Le peu de quincaillerie que nous avons amené repartira tout de même avec nous car l’oxydation rend très rapidement inutilisable ce matériel.
Nous nous passons à tour de rôle ces équipements pour gravir à l’échelle ces quelques mètres.


Nous traversons sans encombre la zone la plus chaotique de notre parcours. Ces galeries taillées dans les marnes contrastent terriblement des précédentes. Tantôt libres, tantôt effondrées mais toujours très sombres. Les passages sont multiples à l’aller comme au retour suivant si l’on passe sous ou sur le même pont ! Il nous arrive aussi de faire demi-tour sans nous en apercevoir.


En retrouvant la Galerie des Prédateurs, les marnes s’estompent et retrouvons le calcaire blanc, les chailles, vite remplacées par l’oolite blanche.


La progression dans ce long couloir rectiligne n’est interrompue que par les magnifiques coulées stalagmitiques et le Boyau du Fakir. La fatigue se fait un peu sentir car nous hésitons quelque peu à passer cet étroit goulet. Les sacs sont passés un par un. Les sherpas ont du mal à passer si bien que nous nous posons la question de les vider ou pas. Finalement, notre inquiétude n’est pas justifiée.


Il faudra peut être faire quelques aménagements par le court mais très étroit passage supérieur.


L’arrivée à l’affluent du Y est quelque peu une délivrance car nous commençons à avoir sérieusement faim !! Sur une plateforme, en face de l’Affluent, dans cette galerie qui ne fait pas moins de 20 mètres de haut, nous trouvons, comme au Fakir, les restes d’un point chaud des premiers explorateurs.


Le temps joue contre nous. Il faut aussi que nous ne nous refroidissions pas trop. Nous ne sommes toujours pas à pied d’œuvre.


Notre parcours reprend dans cette longue galerie qui n’est jamais monotone. Tantôt très haute ou basse sans jamais nous baisser. L’eau nous quitte souvent car le flux principal vient du Y L’écoulement est devenu proportionnellement presque insignifiant.


Soudain, nous butons sur des effondrements qui marquent le terminus du parcours de ce jour.
Désormais, il faut trouver où nous sommes précisément car nous avons loupé les cheminées.
En reculant, nous trouvons le départ de la Voix Royale et ensuite, plus en aval, les fameuses cheminées.

Il nous à fallu pas moins de 8h45 de progression pour poser cette fameuse balise.
Pendant l’attente, nous cherchons en vain ou peut bien se trouver les os du rhinocéros tombé il y a quelque temps déjà !!


Une heure après, à peine le temps de ranger le matériel, nous faisons demi-tour pour regagner la sortie. Thomas qui a du mal et Cosimo, partent devant pendant que nous essayons d’enfumer la galerie pour chasser les éventuels courants d’air.


Malheureusement la lavande ne s’enflamme pas très bien à cause de l’humidité. Le résultat n’est pas bien concluant mais il semblerait que le mouvement d’air vienne du fond.


Nous recommençons la même expérience à la confluence du Y ! C’est le mécanisme de l’enfumoir qui rend l’âme cette fois ci !! Quelques coups de pinces plus tard il fonctionne à la perfection ! Après bien des déboires pour l’allumer, le Y se retrouve enfumé sur ses 20 mètres de haut.


La fumée chaude, monte très vite, il est difficile de discerner les plafonds de ce méandre mais c’est en retournant dans la galerie principale que nous voyons la fumée arriver et commencer à descendre.


Là aussi le courant d’air viendrait du fond de l’Affluent. J’avais prévu pas moins de 8 enfumages mais le peu de résultats et la fatigue nous fera abandonner pour mieux revenir avec plus de différence de température entre l’extérieur et l’intérieur ce qui accélérera notablement la vitesse du courant d’air.


Tranquillement, nous repartons en faisant des photos et du film en abondance.
La route est longue et fatigante ! Nous nous perdons une nouvelle fois après la fin des Prédateurs et la Cascade !!


Cette fois ci, nous tendons un fil d’Ariane dans ce chaos. Après discussion il semblerait que nous n’ayons pas pris le chemin le plus simple. Le fil sera réinstallé la prochaine fois.
Lentement nous atteignons la salle du Putsch.


100 ou 200mètres avant nous sentons une odeur de bougie preuve que le courant d’air viendrait vers nous et surtout que quelqu’un a séjourné longuement au rudimentaire point chaud que nous avons commencé à installer !! Nous nous posons tout de même quelques questions sur l’état de santé de Thomas.


Nous en profitons pour installer les bouteilles vides sous les rares gouttières, pour nous réhydrater et prendre un maximum de calories à base de gâteaux secs de rations de l’armée largement tartinées de miel et toutes sortes de barres avec des graines dessus.
La dernière ligne droite de la Galerie de l’Enclume n’est pas des plus dures mais il faut bien que nous ressortions en bon état.


Au bivouac, nous buvons une bonne soupe chaude pour nous requinquer avant d’attaquer la remontée sur cordes.

A 5h30 nous sommes devant nos voitures.


Cette sortie fut véritablement une réussite car tous nos objectifs on été atteints.
Un seul bémol cependant car le lendemain, nous apprendrons que Thomas a véritablement eu du mal à regagner la sortie car son genou l’a fait souffrir tout au long du chemin. D’ou leur pause d’une heure à la salle du Putsch.


De ce fait, à l’avenir, des points chauds dignes de ce nom serons dispersés tout au long du cheminement de la cavité."

"Laurent"

mercredi 31 octobre 2012

La Balme de Rencurel (38)

Présents : "Participants sorties : Jean-François Decorse, Matthieu Bossu(Mamat), Thomas Binsse(Tom), Béatrice Boulanger
Participants weekends : Mathieu et Antoine Claerbout, Hélène et Pierre Frey, Anne-Sophie Devillard.(Anne-So)"


Compte-rendu :
"C’est avec plaisir que ce mercredi 31 octobre, en sortant du boulot, nous avons pris la route, direction La Balme, pour un bon petit week-end dans le Vercors. Mamat et Jean-François étaient partis un peu plus tôt dans l’après midi. Pour un pont, je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de monde sur la route. Le trajet ce fait sans encombre, hormis le fait que les gorges de la Bourne soient fermées. Nous arrivons à la Balme sur les coups des 21 heures 30. La maison se réchauffe doucement, et nous nous décidons à manger. Mathieu, Hélène & Pierre arriveront que tard dans la soirée, et Antoine et Anne-So seulement jeudi soir.


L’objectif de ce week-end : que je sois autonome en équipement. (mais aussi se faire plaisir comme toujours).

Nos différents projets de sorties sont quand même pas mal compromis par le temps : il y a énormément de neige.

Notre première sortie est décidée.

Nous allons faire le Scialet du Michelier.





C’est une cavité qui a été découverte en 1963 par un agriculteur, propriétaire du terrain. D’après les topos, c’est une cavité facile et très jolie, parfaite pour apprendre à équiper. L’entrée ressemble à celle du Neuvon, une buse au milieu d’un champ. Et je suis en tête ! Oui, c’est moi qui équipe. Après un petit rappel de la part de Maître Thomas, j’équipe. A mon rythme, certes lentement mais sûrement, j’y vais. J’essaye de me rappeler de la topographie. Je fais quelques boulettes, normal, je débute. Je me fais même carrément sermonner par le chef, mais aussi, quelle idée de me laisser faire sans rien me dire… Je suis comme le lait sur le feu, il faut le surveiller avant qu’il ne déborde… Je n’ai pas tous les réflexes qu’il a lui, ou eux… Enfin bon, l’équipement se fait tout de même correctement. Je dois même dire que mes nœuds sont plutôt bien réussis, et nous arrivons en bas des puits. Les parois du dernier grand puits sont parsemées de chailles, c’est très chouette. Au bas de ce dernier, il nous faut ramper un peu avant d’atteindre les galeries. Et c’est parti pour une balade sous terre ! Nous sommes surpris de déboucher sur une galerie de grande taille, après avoir été dans des puits étroits et un laminoir. Ce n’est certes, pas la taille des galeries de la PDE, mais il y a tout de même un beau volume. Nous voyons de très belles concrétions, photographiées par notre petit chinois et son acolyte. Il y a une petite rivière, polluée comme celle du Neuvon il n’y a pas si longtemps… C’est une très belle journée sous terre. Entre boutades et photos, nous ne voyons pas le temps passer. Par contre, il fait frisquet. Nous continuons pourtant à nous balader, car moi, vaillante, je ne dis pas que j’ai froid, et comme je déséquipe, je ne veux pas les priver de leur plaisir sous terre. Nous atteignons la Salle Sophie, qui est la plus concrétionnée, la plus jolie. La cavité n’est pas bien grande en terme de réseaux, il nous faut 4 heures pour en faire le tour. Nous décidons donc de faire demi- tour après avoir fait une série de « Light Painting », hé oui, même sous terre on peut faire de « l’art »… Les garçons remontent, Mamat et Jean-François en tête, suivi de Tom puis de moi. Le déséquipement est plus facile que l’équipement, même si je galère à enlever les déviations installées par Thomas et Jean-François. (Oui, ça fait parti de mes boulettes, j’ai oublié de mettre des déviations pour éviter les frottements, enfin, c’est mon premier grand équipement! Je remonte donc tranquillement, Thomas veut, à plusieurs reprises terminer de déséquiper. Je lui tiens tête, non mais ! Il est fou ! Si je veux apprendre il faut me laisser faire !

Je ressors la dernière. Quand j’arrive presque à la surface, je vois que la buse a été refermée. J’entends Mamat et Jean-François à la surface qui discutent. J’attends donc qu’ils m’ouvrent, mais sans faire de bruit. J’aurai pu attendre longtemps, ils avaient refermés pour éviter les courants d’air et attendaient que je me manifeste…
Il fait froid hors du trou. Je suis la dernière à me changer, vite fait bien fait pour ne pas prendre froid. Et hop ! Dans la voiture direction la maison. Sur la route nous croisons plusieurs renards, et même des blaireaux !
Ce jeudi soir là, c’est une soirée de folie. Au repas, rôti de porc-haricot-patate. Anne-So et Antoine se sont invités et sont enfin arrivés ! Après le repas, nous partons dans des parties de jeux de société endiablés. Le coucher ne se fait pas avant 3 heures du matin. Autant dire que le grand weekend spéléo prévu c’est légèrement modifié.






Une partie de « Six qui prends »






Vendredi matin, levés vers 11 heures car comme chaque fois que nous allons à la Balme, nous allons faire un tour chez Expé… Lorsque les trois garçons reviennent de chez Expé, toute la maisonnée est levée. On pique-nique au chaud, et nous détalons pour faire « Gour Fumant ». On ne s’attendait pas à autant de neige.





L’entrée du
Gour Fumant





Là encore, c’est moi qui équipe. Cette cavité là, je la connais. Je l’ai déjà faite deux fois, une avec Simon et les loulous, une autre avec Jean-Louis et Ben. C’est étrange comme la cavité vous paraît nouvelle quand c’est vous qui passez en tête. Enfin, c’est l’impression que j’ai eu. J’essaye de faire mieux que la veille, plus attention à poser des déviations ou des fractionnements (même si je les ai pas vus, j’y ai tout de même pensé… ) Je trouve qu’il fait plus froid que la veille… Ou est-ce parce que ma combine était encore toute mouillée de la veille ? Je ne sais pas. Toujours est-il que moi, le dragon chinois, ce n’est pas encore ce coup-ci que je lui aurais pété la gue…. Oui, ce vendredi là, j’ai fais ma fille, gelée jusqu’à la moelle, je décide de rebrousser chemin. J’ai même demandé à Mamat une chaufferette, ça faisait bien longtemps. Tant pis pour ma leçon d’équipement. Du coup je suis navrée pour Tom qui s’est senti obligé de remonter avec moi. Et j’en suis navrée mais bien contente. Vous vous rendez compte ! Il aurait fallu que je traverse la forêt toute seule, en pleine nuit, avec les bêtes ! Non, non, je ne suis pas une froussarde, j’aime juste être accompagnée… ! Arrivés à la voiture, on se change et on se met au chaud pour attendre nos deux loustics. Deux heures ! Deux heures nous les avons attendus ! On en pouvait plus nous ! On avait faim ! Et en plus, en arrivant à la Balme, Mat nous a dit qu’il commençait à se faire du souci…
Ce soir là, la soirée est plus calme. Hélène et Pierre sont absents, et nous allons tous nous coucher de bonne heure. En effet, le lendemain matin, nous prévoyons de faire le Scialet Robin.

Samedi matin, debout 8 h 30. Grand petit déjeuner, la journée s’annonce dure et longue. L’équipement a été préparé la veille par Jean-François, Mamat & Tom. Aujourd’hui, c’est repos pour moi. Je n’équipe pas, et ne déséquipe pas non plus. Nous partons vers 9 heures 30. Il nous faut bien trois quart d’heures pour atteindre l’endroit ou se situe le Scialet Robin. Arrivés sur place, nous nous changeons, équipons, fermons la voiture, avançons et stop… ! JF a oublié son casque. On n’en a pas d’autre. Il faut qu’il retourne à la Balme. Tom lui dit qu’il n’aura qu’à suivre nos traces de pas. Tous les trois, nous nous élançons dans la neige. On va a droite, a gauche, on se casse la figure, on se relève, on cherche. Ou plutôt, Tom et Mamat cherchent car moi je ne sais pas où ç’est. Au bout de quinze minutes de recherche dans la neige, Mamat propose qu’on recommence depuis la route. Ah mince… Nous nous sommes trompés d’un virage ! Il faut prévenir JF que l’entrée est plus loin. C’est parti pour tracer un balisage avec de la neige (cf. photos).
Et après ça, nous trouvons enfin l’entrée de Robin. Le départ me fait penser aux Rochottes, des étroitures et des puits étroits. A une différence près le premier puits de Robin est rempli d’immondes mygales. Non je n’exagère pas. Des bestioles dont le corps est aussi gros que mon pouce, avec des longues pattes velues bref des horreurs ! Je me dépêche tant pis que mal de descendre, en évitant au maximum de toucher les parois ! Dure affaire ! Entre temps, JF nous aura retrouvés. Nous nous attendons tous au bas du premier puits. La question est : que faisons-nous !? Nous sommes trempés. La neige à la surface s’infiltre et ruisselle. On décide de poursuivre un peu plus loin. Mais s’est pire. Thomas porte un K-Way, et heureusement pour lui. On avance trois puits et finalement on rebrousse chemin.
La remontée se fait rapidement si je puis dire. Les trois premiers puits oui. Pour ma part je remonte le premier puits doucement, dans le même but : ne pas me prendre une araignée sur moi. Et c’est réussi… !
Finalement, la grosse journée sous terre s’est déroulée en… deux heures ! Et oui ! A cause du temps, nous n’avons pu faire ce que nous voulions. De retour à la Balme aux environs de 15 heures. La deuxième équipe est toujours là. On se propose d’aller visiter les grottes de Choranche que nous ne connaissons pas. Anne-So appelle le musée pour savoir à quelle heure est la prochaine visite et on nous apprend que la route pour Pont est fermée à cause d’un éboulement survenu cette nuit. Du coup, les grottes c’est rapé alors nous allons marcher tous ensemble.
Finalement, le grand weekend spéléo s’est réduit en petites sorties spéléo. Mais bon weekend malgré tout.

Le dimanche fut un jour de repos. Nous avons rangé la maison et chacun à repris sa route doucement. Comme je le dis souvent, vivement le futur weekend à la Balme… !!"

"Béatrice"

samedi 20 octobre 2012

TIV (Technique d’inspection visuelle) - 20 Octobre 2012

Présents : "ASCO : Pascal LEVOYET,
RHINOS : François PORNET, Jean-François DECORSE, Guillaume DRESCHER, Laurent GARNIER
SSDB : Jean-Louis MERELLE

Sont passés nous voir : Yves MENETREY, Robert FOURNEAUX, Thomas BINSSE et Béatrice BOULANGER, Florence et Anaïs GARNIER.
Avec le soutien de Bruno BARRE pour les détails techniques."


Compte-rendu :
"Après plusieurs idées de sorties spéléologiques et plongées avortées, pour différentes raisons, météo, chasse, disponibilité des uns et des autres, nous nous sommes retrouvés au loft (Local des Obsédés de Fond de Trou) pour contrôler l’intégralité des bouteilles acier dont nous disposons,: les bouteilles personnelles et celles du club.

Après un démontage complet des blocs, les bouteilles passent en premier lieu à l’inspection visuelle afin de déterminer leur degré de corrosion par rapport à leur dernière ouverture.

Deux solutions s’offrent à nous pour ce type de contrôle. Soit la caméra endoscopique avec visualisation sur écran (celle qui à servie pour la PDE) ou tout simplement une petite lampe descendue au bout de son fil et l’œil sur le col de la bouteille.

Ensuite elles passent au brossage. Grâce au fouet rotatif fixé en bout de perceuse, toutes les particules de rouille et les divers dépôts sont décollés mettant l’acier à nu le rendant ainsi clair et brillant.

Le dépoussiérage se fait à l’aide de l’air d’une bouteille envoyé dans une canule au fond de la bouteille.

La dernière inspection visuelle qui suit sert à déterminer le degré de corrosion réel. Pour la réforme ou non de la bouteille vérifiée.

Puis vient l’étape du remontage en prenant garde de bien remettre le robinet correspondant à chaque bouteille et de remplacer le joint torique par un joint neuf .

A l’heure du repas, que nous prenons dans la cour car il fait meilleur à l’extérieur qu’à l’intérieur, la presque totalité des bouteilles ont passé avec honneur ce contrôle.
Tout de même, quelques incertitudes résident au sujet des bouteilles des Rhinos qui seront envoyées en ré épreuve.

Après contrôle, onze bouteilles ayant atteint la date fatidique de 5 ans ou l’ayant dépassée partiront pour la ré épreuve chez Air Pur à Exincourt. Jean François Decorse se proposant de les convoyer afin de nous éviter à tous des frais de transport, merci à lui pour ce geste.

Nous avons profité de cette journée pour faire la vidange du compresseur et regonfler les bouteilles
acceptées aux contrôles.
Après la clôture de ce TIV rondement mené, nous prenons le temps de nous attabler pour discuter des affaires courantes et notamment du déroulement des prochaines incursions dans le Neuvon."

"Laurent Garnier et François Pornet"

Combe aux Prêtres - Francheville (21)

Présents : "Thomas BINSSE – Béatrice BOULANGER"

Compte-rendu :
"Objectif : initiatrice 2013

Ce samedi 20 octobre, Thomas et moi décidons de nous organiser une petite sortie à la Combe Aux Prêtres. L’objectif de cette sortie n’est pas une balade au fond de la Combe mais un bon après midi de technique pure et dure.
Eh oui, c’est moi qui équipe.

Première étape, Thomas me rappelle ou plutôt me demande quelles sont les règles de sécurité lors de l’équipement d’un puits. Après quelques boutades et de véritables explications, je suis prête à équiper. Oup’s, je n’ai pas révisé mes nœuds… Quel nœud fait-on en tête de puits ? J’ai beau réfléchir, je ne sais plus. Thomas me montre. Une fois. J’essaye. Loupé. Deux fois. J’ai compris, ah non, je croyais. Il me remontre. et enfin ! Miracle ! Mon nœud est parfait… ! Je descends. Thomas utilise la corde des spéléos déjà sous terre, ni vu, ni connu.
Arrivée au passage de la main courante, Thomas me demande ce que je dois faire. Bonne réponse de ma part. Quel nœud fait-on ? Euh bah, je sais que ce n’est pas un nœud de Mickey… Bien joué… ! Thomas me montre ce que lui et les garçons font souvent pour gagner du temps ; c’est un nœud rapide à faire, facile à régler, et quand on part pour de longues expéditions sous terre, très pratique. Voilà, ma main courante est donc bien équipée, ma corde tendue convenablement. Bref, tout se passe comme sur des roulettes. Nous passons au puits suivant. Thomas me rappelle pour me montrer une énorme araignée !!!! Je reprends ma route. Thomas vérifie chaque point, chaque nœud. On arrive au dessus du grand puits et nous décidons de nous arrêter là. Pour moi, ça suffit. Pas la peine de me donner mille et une techniques si c’est pour les oublier dès que je suis sortie. Nous révisons quand même la technique de conversion, ou du moins Thomas me remontre car celle qu’il m’a vue faire était fausse. Je déséquipe toute seule, comme une grande. Quand j’arrive à la surface, nous débriefons.





Thomas est assez surpris de cette « vraie » première sortie en équipement. Il pensait que j’aurai plus de mal, et que je mettrais davantage de temps. Pour ma part, je suis bien contente, je pense m’en être correctement sortie. Mettre le pied à l’étrier avec l’objectif d’être initiatrice en 2013, et bien je pense que c’est une excellente motivation…
Prochaine fois que j’équipe : dans 15 jours…"




"Béatrice"

dimanche 14 octobre 2012

Réseau du Neuvon - Plombière les Dijon (21)

Présents : "ASCO Cosimo TORRE, 
CAF Philippe CLEMENT, 
RHINOS Jean-François DECORSE, Laurent GARNIER"

Compte-rendu :
"Objectifs de la journée :

-Protéger les zones remarquables le long de notre parcours
-Remonter toutes les cheminées de la galerie de la Porcelaine.
-Equiper la salle de la Cascade.
-Repérer les passages clefs.
-Aller voir la rivière Bajocienne

A 8H nous sommes sur place. Le temps d’entretenir nos bonnes relations avec les chasseurs en prenant un café et les croissants, nous sommes, après une courte marche d’approche, à pied d’œuvre.
La descente s’effectue immédiatement car la cavité est équipée depuis la semaine précédente. Merci à nos jeunes équipeurs qui nous ont fait gagner deux bonnes heures
Au début de la galerie de l’Enclume, nous récupérons deux cordes une échelle, le matériel d’escalade quelques amarrages et une pelle US pour le siphon de l’Oasis.
Lourdement chargés nous prenons le chemin de la salle du Putsch. Au passage, nous déposons la pelle et buvons un coup en récupérant le matériel de balisage qui nous sera utile tout au long de notre parcours.
Au cours de nos investigations, nous avons donc constaté que l’Oasis n’avait presque pas monté et qu’il coulait bien jaune, que la rivière principale coulait fortement et que la rivière Bajocienne avait un débit nettement plus faible.
Nous voilà donc à la salle du Putsch. Nous déposons notre matériel à la confluence avec la galerie de la Porcelaine avant de parcourir cette magnifique salle tantôt concrétionnée mais surtout encombrée de chaos tombés du plafond. L’endroit est impressionnant car on a le sentiment que les blocs sont tombés de la veille, blancs, tranchants, les cassures nettes, sans poussière ni argile.
La cheminée, perchée à 4 mètres de hauteur, grimpant sur une vingtaine de mètres, est au centre de son plafond bien plat, sera difficile d’accès.
Une perche pour attacher un coinceur, un lancé de corde serait peut être possible sur un becquet mais c’est le mât d’escalade qui sera certainement le plus sécuritaire.

Après une collation bien méritée, nous prenons le chemin de la galerie de la Porcelaine pour visiter une à une toutes les cheminées. Malheureusement pour nous, malgré les pluies abondantes de ces dernières semaines, malgré leur grand nombre et la proximité de la surface, elles ne coulent presque pas et se pincent toutes très rapidement.
Nous continuons notre périple, appareil photo en main car les passages pétrifiés des gourds blancs sont de toute splendeur.

Au débouché de la salle de la Cascade, à travers des concrétions de toute beauté, nous entendons gronder les flots tumultueux de la rivière. Au sortir de ce passage étroit, nous débouchons dans un noir profond, humide des embruns projetés depuis la cascade qui est au fond de la salle. Quel sera le spectacle lorsque la rivière sera en forte crue ?

Cosimo et Philippe font demi-tour pendant que nous grimpons la cascade sur du matériel en bien mauvais état. Arrivés au sommet, nous décidons de rééquiper cette zone délicate.
La difficulté réside à planter des amarrages dans les marnes à « ostréa ». Malgré nos doutes, nous trouvons un banc de roche suffisamment dur pour y planter 4 « spits » et faire une petite déviation.
Malgré tout, quelques petits frottements n’ont malheureusement pas pu être évités.
Nous avons hélas, perdu pas mal de temps car Cosimo est reparti avec la perforatrice. Qu’importe, il faudra tout de même changer les connecteurs en place pour du matériel inox
Ensuite, nous reprenons le chemin vers l’amont que nous ne connaissons pas. Après un court passage correct, nous passons à travers de multiples chaos dans des marnes friables.
Le cheminement est particulier car, sans nous en rendre compte, nous avons fait demi-tour. C’est en retrouvant la rivière que nous nous sommes aperçus que nous retournions en aval. Afin de ne pas perdre notre temps, nous baliserons les passages clefs lors de notre prochaine sortie.
Cette déconvenue passée, nous trouvons le croisement avec la grande galerie qui fait face à la salle du Putsch. Avec son profil plus étroit et vertical, elle ne ressemble à cette dernière que par les chaos impressionnants qu’il faut tantôt escalader ou contourner. Nous n’irons pas jusqu’au bout, ce sera le but d’une autre visite.

Nous reprendrons la direction de l’amont pour suivre le cours de la rivière et protéger une nouvelle fois le plus superbe de la cavité.
En chemin, nous découvrons une salle supérieure dont les concrétions sont recouvertes d’une multitude d’excentriques.
Nous redescendons vers la rivière, et après quelques pas, nous décidons de rebrousser chemin car la journée à été bien remplie.
Le retour s’effectue tranquillement au rythme des poses boisson.
Arrivés à nos voitures, après nous être changés, nous constatons avec surprise qu’il est 2h du matin"

"Laurent"

dimanche 30 septembre 2012

Peuptu de la Combe Chaignay - Vernot (21)

Présents : "Jean François DECORSE, Cathy, Xavier GAMBA et leurs 2 enfants, Bastien (13 ans), Rémy (15 ans)"

Compte-rendu :
"Objectifs :
• Visite de la galerie supérieure afin de voir la colonie de chauves-souris.
• Exercices sur cordes, (remontée, passage de fractios)

Arrivée à la maison forestière vers 10h, équipement de tout le monde, léger brif sur la cavité, topo, et respect de la zone de silence pour ne pas déranger les chauves-souris.
Départ par l’entrée basse, passage bas et méandre pour se préparer à l’escalade au bout de la galerie, puis traversée impressionnante pour les plus jeunes.
Surprise pour moi qui n’étais pas revenu depuis 15 ans, il ne reste que quelques chauves-souris à observer. Mais nous sommes entre deux saisons , l’estive et l’hibernation
De retour nous côtoyons quand même quelques spécimens bien cachés près de la sortie basse.

Une fois sortis, nous sommes partis repérer l’entrée supérieure mais les enfants, très fatigués ont préféré retourner à la voiture, pour casser la croûte.

La sortie s’est terminée par une visite des entrées du Soucy, et de la Combe"

"Jean François"

dimanche 23 septembre 2012

Week-end en Haute Marne - 23 Septembre 2012

Présents : "Jean-François DECORSE"

Compte-rendu :
"Le dimanche à force de tourner en rond je décide d’aller me rafraîchir à la Peute fosse (52). Facile la cavité est à 10 kms de la maison……..
La neo, prête, l’éclairage, masque et tuba, prêt a rejoindre la ferme abandonnée qui sert de parking (attention penser à demander l’autorisation).
10 min plus tard me voilà à l’aplomb de l’entrée. Je m’équipe ,pas de bol la boucle de la fermeture casse, impossible de fermer cette maudite fermeture . Tant pis j’y suis j’y reste !

Courte désescalade, et me voilà face à l’entrée amont, allongé, prêt à ramper dans l’eau glaciale. Maudite fermeture, l’eau rentre, pas agréable, brrrr

J’arrive au niveau du pont de pierre,
Une petite photo, et plouf ! une petite séance de natation dans une eau limpide et c’est reparti pour la suite.

J’essaie de trouver des poissons mais ce ne sera pas pour cette fois ci, juste des Niphargus bien décolorés.

Puis c’est le siphon ou voûte mouillante au choix, ce n’est qu’une lame à passer. Une bonne inspiration et hop me voilà de l’autre côté, mais le froid arrive plus vite que prévu, alors demi-tour.
J’en profite pour voir une galerie latérale, barrée habituellement par un siphon.

Sur le chemin du retour, toujours en quête de poissons perdus, je trouve, à 3 mètres de profondeur, 3 bottes ?????? Elles sont bien ou elles sont, il fait trop froid.
Et c’est la sortie au soleil, il est 18h, me voilà rafraîchi pour la semaine.

Ps : La cavité se trouve à 10 Kms de la maison, il est toujours possible d’héberger du monde. Le week-end peut se compléter par une séance escalade dans la foulée"

"Jean-François"

samedi 15 septembre 2012

Canyon - Coiserette et Vulvoz (39)

Présents : "Thierry BINSSE, Jean-Louis THEURET, Michel BON, Thomas BINSSE, Benoit et Béatrice BOULANGER"

Compte-rendu :


"Il y a quelques années en arrière, pas bien longtemps mais quand même, Thomas avait déclaré à son père, qu’il serait bien qu’il partage avec lui une activité de sa passion, au choix la spéléo ou le canyoning…

Thierry n’étant pas spécialement partant pour aller sous terre, accepta une première initiation canyoning… Et maintenant, ils essayent de s’organiser une fois par an, une sortie père-fils canyoning.






Ce samedi 15 septembre, Thierry est venu nous chercher chez nous, à 7h30. Le rendez-vous avec ses deux copains étaient fixés à 8h après l’entrée du péage. Après avoir retrouvé tout le monde, et fait la route ensemble, nous nous arrêtons dans un petit café de village du Jura. Jean-Louis nous offre gentiment les croissants et le café. Le soleil met du temps à se lever, le ciel reste encore voilé. Aujourd’hui, Thomas a décidé de nous emmener faire une jolie balade dans Coiserette, et de nous amuser dans Vulvoz. Il est environ dix heures lorsque nous arrivons sur le parking de Coiserette. Il y a des voitures déjà stationnées. Nous aurons donc de la compagnie.
Chacun s’habille assez vite, c’est la dernière fois que nous enfilons les néo pour la saison. Finalement, nous passons devant les autres canyoneurs. Thomas équipe la première cascade. Je pars en tête, avec appareil photo en main. L’eau est super froide ! Le ton est donné. L’ambiance est très agréable, le soleil illumine le canyon, la journée s’annonce super. L’équipe avance bien, les descentes sont rapides.


On arrive facilement dans la partie marche du canyon.

Il se trouve que le canyon est encombré et que les trous sont difficilement repérables.

Soudain, Michel se fait mal à la cheville.

Il s’est coincé le pied dans un trou avec un rocher, il a tiré et résultat, c’est douloureux.

Benoit se fait mal au genou au même endroit.

Bon la balade s’annonce bien… Remarque, nos deux blessés galopent tout de même comme des lapins, loin devant nous…


Coiserette est fait en deux heures. Lorsque nous sortons et retrouvons
la route, et les voitures, la cheville de Michel ne s’est pas arrangée et il est l’heure de manger.
Nous décidons de pique-niquer sur place et de nous rendre après à Vulvoz. Malgré sa blessure, Michel est emballé par la sortie.



Il préfère ne pas descendre Vulvoz afin de ne pas empirer l’état de sa cheville mais il est partant pour une future balade.

Après le repas, nous reprenons la route pour aller faire le canyon le plus ludique (et le plus petit) que je connaisse : Vulvoz.

Dur dur de remettre sa combine humide, mais on le fait avec plaisir.







L’eau nous paraît moins froide qu’à Coiserette. Nous n’hésitons pas à sauter dans les petits ressauts qui composent Vulvoz et sauter plusieurs fois dans la cuvette avant la grande cascade.



La bonne humeur est toujours au rendez-vous.

Pour les plus courageux, Vulvoz sera fait trois fois.

Moi je m’en tiendrais à deux.

Notre ami Thomas avait sa camera , ce qui nous a permis de faire de jolies vidéos de nos descentes.









Vulvoz est vraiment un joli petit canyon. Il permet de donner de bonnes sensations lors d’initiation, et entre les sauts, la descente qui commence pieds contre paroi pour faire un peu de plein gaz. En plus le cadre est super joli. Cela permet aussi de gérer une hauteur qui peut paraître impressionnante lorsque l’on emmène des personnes en initiation et qui n’ont pas l’habitude de faire du rappel. On passe toujours un bon moment là-bas.
En tout cas, je peux vous certifier que c’est dans ce genre d’aventures que l’on découvre mieux les personnes qui nous entourent. Les moments passés ensemble seront des souvenirs inoubliables et l’on aura envie de faire de nouvelles sorties.

Je pense que malgré le petit accident de Michel, nous aurons tous passé un excellent moment ensemble. Et que l’année prochaine, à la même époque, je pourrais vous écrire un autre compte rendu, avec les mêmes participants, mais sur un autre canyon…"






"Béatrice"

dimanche 2 septembre 2012

Gouffre de Poudrey - Etalant (25)

Présents : "Bastien DUPIN, Guillaume DRESCHER"

Compte-rendu :
"Ayant une affaire dans les coins de Besançon ce dimanche matin nous décidons de pousser un peu plus loin dans le Doubs et d’aller faire la Via-Ferrata de Charquemont, les Echelles de la Mort.

Arrivés sur place le doute se confirme, la station de location de matos est fermée pour cause d’intempéries … Sur le chemin du retour notre attention est attirée par ce gros point sur la carte, Gouffre de Poudrey. Garés, le ticket en main, nous attendons le tour de la prochaine visite, eh oui c’est un gouffre à touristes ! La descente se fait par un escalier métallique assez raide qui nous amène sur un palier duquel on aperçoit l’unique salle qui compose le gouffre. Mais quelle salle, 130m de largeur, 40m de plafond au plus haut et 1 million de mètres cube de volume. Le guide nous trimbale au gré du chemin bétonné. Les bords sont pleins de concrétions dont une grosse bassine ici depuis 50 ans et totalement pétrifiée dans le calcaire. Les éclairages sont plutôt réussis ainsi que le petit spectacle son et lumière, le guide était sympa et comique, il clôt la visite par la présentation d’une concrétion ferrugineuse à bout plat qui sort du plafond, mystère…

Bref, à voir si vous passez dans le coin car ça vaut quand même le coup d’œil, prévoir le k.w et les bottes, ça mouille."

"Guillaume"

dimanche 26 août 2012

Canyon - Jeurre et Vulvoz (39)

Présents :
"Initiateurs : Matthieu BOSSU, Thomas BINSSE, Béatrice BOULANGER.
Initiés : Fred, Manon & Mélanie BOSSU"




Compte-rendu : "Avant la fin des grandes vacances, Mamat voulait emmener ses sœurs et son frère faire une sortie canyoning. En fonction des disponibilités des ceux qui travaillaient, le dimanche 26 aout correspondait à la meilleure date. Voté.
Ce matin là, nous nous étions donné RDV comme à l’accoutumée, sur le petit parking juste derrière le péage de l’autoroute. Heure de départ : 08 H 00.
Nous avons fait la route à deux voitures, dans l’une la famille de Mamat, dans l’autre Tom & moi. Pour un dimanche du mois d’août, l’autoroute est déserte. Nous arrivons sur le parking de la Goulette sur le coup de 10 heures. Nous mangeons les croissants offerts par Tom et buvons café et chocolat offerts par Robert. (Oui, oui, dans une thermo )Nous transférons toutes les affaires de canyons dans la Clio de Mamat, et la bouffe dans la voiture de Thomas. Ensuite, nous nous entassons dans la Clio et montons sur le parking au dessus de Goulette. Là-haut, nous nous équipons dans la joie et la bonne humeur. Fred, le grand frère du Mamat, fait le mariol.
Et c’est parti ! C’est Mamat qui équipe le canyon. Les cascades défilent à un bon rythme. Je passe souvent la seconde pour pouvoir faire des photos pour la famille Bossu, afin qu’ils gardent des traces de leur journée canyoning. Fred et Manon sont très à l’aise sur corde. Tout le monde s’amuse. L’ambiance est bon enfant, même Mélanie se prend à stopper la descente de son frère Matthieu.


Nous avons une bande de joyeux lurons. Les cordes sont posées et enlevées à un rythme pas soutenu mais pas loin.

Nous terminons le canyon par la plus belle des cascades. Même à cet instant, on pensait que Fred arrêterait de faire le malin et montrerait un peu de « peur ». Mais il n’en est rien.

Après la Goulette, il est l’heure de manger. Cette fois-ci (pas comme au quinze août) Tom & Moi avons apporté notre pique nique. Mais c’est sans compter le panier de victuailles fait par Renée et Valérie (mère et grand-mère).










Nous nous régalons, il va s’en dire. Nous terminons le repas par un café et du gâteau. Et ensuite, rebelotte, direction Vulvoz pour un après midi ludique.

Symbole de winner
(Fred et Mélanie)







A Vulvoz, les garçons ont prévu de tendre un rappel guidé, comme c’est souvent le cas. C’est parti pour une après midi de folie. Les ressauts sont avalés ! Chacun prend un malin plaisir à sauter dans les vasques.



C’est agréable, surtout que le temps est splendide. (Ci-contre, Mélanie, la première à s’élancer).

Après avoir équipé la Goulette, c’est au tour de Thomas d’équiper Vulvoz. Je pense que Mamat a perdu au change puisqu’il y a beaucoup moins de cascades à Vulvoz… Manon et Fred se prennent au même jeu que Mélanie. C’est à celui qui fera la plus grosse bombe dans la grosse vasque avant la cascade.












La première fois que nous faisons Vulvoz, tout le monde descend rapidement.







Une fois tout le monde en bas, Thomas et Mamat tendent une tyrolienne afin de leur montrer ce qu’est un rappel guidé.
Tout le monde le fait sauf moi. (Je n’aime pas ça, je suis restée bloquée deux fois avec un rappel guidé alors très peu pour moi…)

Pour Manon et Fred, leur première sortie d’initiation est une réussite totale. Ils sont vraiment totalement ravis. D’ailleurs c’était à l’un ou autre de faire le CR de la sortie… mais je pense qu’ils ont oublié ...

Mamat aussi est très satisfait de cette journée passée en famille. Cela promet très certainement d’en faire d’autres à l’avenir. Surtout que ses sœurs et son frère ont bien assuré et nous ont montré qu’ils étaient à l’aise sur une corde… C’est encore une belle journée qui s’achève. Il est environ 17 heures lorsque nous décidons, après trois descentes et remontées, de rentrer tranquillement sur Dijon. Chacun repart avec pleins de souvenirs en tête.

Vivement la prochaine saison de canyon…
A bientôt dans l’eau"




"Béatrice"

samedi 25 août 2012

Grotte des Cavottes - Montrond-le-Château (25)

Présents : "Bastien DUPIN, Anaïs et Clément GARNIER, Guillaume DRESCHER"

Compte-rendu :
"Ce samedi matin nous arrivons très tôt au Loft pour préparer la sortie aux Cavottes, la topo brièvement étudiée, les kits sont préparés, un croissant avalé, la voiture chargée et c’est parti pour 1h30 de voiture.


Arrivés sur place nous réfléchissons à un plan B car devant nous un groupe d’initiation et deux Allemands dans un combi qui déjeunent… Le groupe est déjà prêt et se dirige vers l’entrée de la grotte, finalement nous décidons de rester. Le temps de nous équiper ils auront fait un bout de chemin. Ce faisant nous sommes accostés par nos 2 amis d’outre Rhin qui désirent des renseignements. Anaïs et moi taillons la bavette en anglais et 15 min plus tard ils nous souhaitent une « bonne exploration » Danke schön !

Cette fois c’est sûr le groupe de devant ne nous embêtera pas. J’ouvre la marche suivi de Bastien Clément et Anaïs. Après 2 minutes la galerie se rétrécit , c’est un cul de sac, demi-tour. Après avoir essayé toutes les possibilités de parcours depuis l’entrée nous sommes enfin sur le bonne voie, la progression nous emmène jusqu’à la salle du Chaos. D’un coté ce n’est pas le bon chemin, de l’autre c’est une tyrolienne que nous ne pouvons pas emprunter. Quelques instants plus tard la petite croix sur la pierre nous indique la bonne voie (merci Anaïs pour l’indice). La progression se corse, ça accroche de partout et les minis ressauts s’enchainent, l’entraide est de mise. La vire est enfin atteinte, celle-ci étant déjà équipée nous devons équiper par-dessus et je m’y colle en suivant les indications d’Anaïs. Vient le ressaut de 7m, la guide s’en charge pendant que nous distrayons Clément.



Nous voilà dans des volumes plus importants, la hauteur sous plafond devient impressionnante. En face c’est le réseau Nord, cap au Sud, où nous traversons des grandes diaclases au sol argileux très sec. Nous tombons sur le groupe d’initiation qui s’est arrêté pour manger. Nous leur souhaitons bon appétit et continuons notre route objectif le P20.





J’équipe ce dernier et le descend d’une traite, un joli tube bien vertical et mouillé. Bastien me rejoint et j’assure Clément durant sa descente, Anaïs ferme la marche. Le bas du puits est accidenté de ressauts, pas facile de s’y entasser, Bastien et moi partons en exploration .De part et d’autre, méandre, argile liquide et flotte, nous nous rendons vite à l’évidence que nous n’irons pas beaucoup plus loin…



La suite pour accéder au lac terminal se trouve par le biais d’une « boite aux lettres » verticale dont on ne voit pas le fond, et à l’unanimité personne n’a envie de se coincer là dedans, nous remontons. Bastien déséquipe le P20 et nous rejoignons la salle du Bivouac pour manger.



Le retour s’opère sans plus de difficultés qu’à l’aller, les étroitures sont toujours aussi étroites, par contre nous, nous avons pris du ventre forcément. Nous sortons de la grotte vers 16h30 sous un ciel gris et pluvieux. Une chose plus sympathique toutefois nous attend. Entre les racines d’un arbre et que personne n’a vu à la descente, une portée de trois petits chatons attendant le retour de leur mère. En arrivant au loft, puisque nous sommes déjà sales et encore un peu motivés nous sortons le lave cordes et en quelques minutes le matériel est lavé et rangé. Ne reste plus que les spéléos à doucher , nous nous saluons et retournons à nos chaumières."



"Guillaume"